Catégories
Uncategorized

Le syndrome de sevrage néonatal scruté à la loupe

Le traitement pharmacologique pour le syndrome de sevrage chez le nouveau-né peut être considéré seulement si les signes et les symptômes sont graves.

Ne sachant pas quels sont les effets à long terme sur la santé de l’enfant, les médicaments doivent être utilisés avec une très grande précaution et vigilance, déclare dans un récent rapport l’American Academy of Pediatrics.

Il serait préférable pour les spécialistes d’avoir recours à des stratégies non-pharmacologiques, en tentant de réduire le stress environnemental du nourrisson, en le plaçant et en l’assistant dans une pièce calme et sombre, et en lui fournissant une alimentation riche en calories.

Les effets secondaires d’un sevrage chez le bébé par l’absorbation de médicaments peuvent se caractériser principalement par des difficultés neurocomportementales comme l’irritabilité et des tremblements, des anomalies, des difficultés à se nourrir et des pleurs excessifs.

Il semblerait que le sevrage des opiacés ou des sédatifs-hypnotiques peut être mortel pour le bébé. Les opiacés sont souvent prescrits chez les femmes enceintes atteintes de douleur chronique.

À l’échelle nationale aux États-Unis, les besoins en sevrage néonatal ont passé de 8000 cas en 1995 à 12 000 en 2008.

Selon une enquête en 2009, près de 5 % des femmes enceintes avaient consommé des drogues autres que des médicaments, telles que de l’héroïne, et près de 12 % s’étaient livrés à de fortes consommations d’alcool.

Catégories
Uncategorized

Le régime méditerranéen contre l’apnée du sommeil

L’European Respiratory Journal nous apprend que le régime méditerranéen, jumelé à de l’activité physique régulière, peut réduire considérablement les symptômes de l’apnée du sommeil.
 
Les chercheurs de l’Université de Crète, en Grèce, ont suivi 40 personnes obèses souffrant d’apnée du sommeil. 20 ont eu un régime allégé, et 20 le régime méditerranéen.
 
Les deux groupes avaient 30 minutes de marche quotidienne à faire, en plus d’une thérapie par ventilation à pression positive continue qui permet aux voies respiratoires de demeurer ouvertes durant le sommeil.
 
On a surveillé le sommeil des participants, et on observe que les personnes ayant eu le régime méditerranéen obtiennent de meilleurs résultats sur toute la ligne. Elles ont moins d’épisodes d’apnée durant leur sommeil et sont plus enclines à faire de l’activité physique, ce qui leur permet de diminuer leur tour de taille.
 
D’autres études sont nécessaires afin de confirmer les résultats, mais le régime méditerranéen a déjà été reconnu comme étant excellent pour la santé, en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes.
 
Catégories
Uncategorized

Trop d’antiacides pour les bébés

Trop souvent, on analyse moins bien les symptômes d’un bébé avant de prescrire des antiacides. Les pédiatres concluraient trop rapidement à un reflux gastro-œsophagien quand un bébé est irritable, qu’il a souvent des reflux et qu’il pleure beaucoup.

Comme nous le lisons dans The Journal of Pediatrics, on devrait préférer une réflexion plus longue avant de prescrire de tels médicaments, car tous les comportements ciblés du bébé ne constituent pas nécessairement des symptômes du reflux gastro-œsophagien.

Au cours des 10 dernières années, le nombre de bébés de moins de 12 mois qui prennent des médicaments antiacides a considérablement augmenté, même si l’on approuve une telle procédure uniquement pour des enfants d’au moins 1 an.

En fait, la majorité des reflux ne seraient pas acides. Il semble que les pédiatres se conformeraient aux inquiétudes des parents et prescriraient des médicaments sans pousser suffisamment leur investigation.

De plus, le reflux est une réalité chez les bébés en santé, et il se résorbe au fil du temps. Quant aux pleurs constants et à l’irritabilité, ils font habituellement partie du développement normal de l’enfant, et ce, particulièrement lorsqu’il a de deux à cinq ans.

Il semble que les prescriptions d’antiacides chez les bébés soient une autre manière de médicaliser la normalité.

Catégories
Uncategorized

Les garçons autistes croissent plus vite

Un garçon autiste présenterait certains signes d’une croissance plus rapide que les autres, lorsqu’il est un bébé, lit-on dans les Archives of General Psychiatry. Des chercheurs ont relevé que des bébés garçons atteints d’autisme auraient une plus grosse tête, une plus grande taille et un poids plus élevé.

Il s’agirait ici de nouvelles façons de déceler le syndrome. Il semble par ailleurs que les petits garçons qui présentent cette croissance accélérée montreraient aussi des symptômes de l’autisme plus graves, et ce, en particulier pour les aptitudes sociales.

On comprendrait mieux, grâce à cette découverte, certains des mécanismes sous-jacents de l’autisme. Une plus grosse tête sous-entendrait un plus gros cerveau. Toutefois, on doit poursuivre la recherche sur d’autres facteurs morphologiques avant de donner une réponse définitive sur ce point.

Les chercheurs perçoivent déjà que cette croissance exagérée puisse être l’une des causes de l’autisme. Soit elle ferait en sorte que les symptômes s’aggravent, soit elle représenterait un sous-type du syndrome, lequel serait marqué par cette croissance et de plus sévères déficits sociaux. La réponse à cette croissance accélérée n’est toutefois pas encore connue.

Catégories
Uncategorized

Nouvelle percée quant au TDAH

On pourrait atténuer les symptômes du trouble déficitaire de l’attention. Des chercheurs entrevoient de nouveaux médicaments après avoir analysé un récepteur du cerveau. Leurs résultats sont parus dans Molecular Psychiatry.

On y lit que des stimulants pourraient en fait en venir à réduire les symptômes liés au déficit de l’attention. C’est qu’une dysfonction de la dopamine, un récepteur, serait bel et bien liée au développement du TDAH.

Ce lien avait déjà été établi, de même qu’avec d’autres troubles impulsifs et l’abus de drogues.

Précisément, la dopamine D4.7, une variation de la D4, semble commune à tous ceux qui sont atteints du trouble déficitaire de l’attention.

Une expérimentation a été effectuée sur ce sujet en utilisant des souris, mais l’on prévoit déjà un transfert vers l’humain, afin de soulager les symptômes des enfants atteints de ce trouble, entre autres.

Catégories
Uncategorized

Fièvre du bébé : est-ce les dents?

Une récente étude parue dans Pediatrics remet en question l’indice de la fièvre quant à la poussée des dents chez le bébé. L’analyse des symptômes accompagnant la percée des dents auprès de 47 bébés âgés de 5 à 15 mois remet en cause certaines croyances.

La première observation a été de constater que la fièvre et la poussée des dents ne vont pas nécessairement de pair. Ainsi, on ne devrait pas s’en remettre automatiquement aux dents lorsque bébé fait de la fièvre.
 
D’autre part, on a relevé certains autres symptômes connus. C’est le cas de l’augmentation de la salive, mais ce phénomène apparaît le jour même de la percée. Ainsi, il serait difficile de prédire l’arrivée d’une dent de lait par une plus grande production de salive.
 
Parmi les autres symptômes courants qui ont été relevés, on compte l’irritabilité, l’écoulement nasal et la perte de l’appétit.
 
Catégories
Uncategorized

Découverte sur le reflux gastro-oesophagien

Le reflux gastro-oesophagien touche de nombreux poupons et peut engendrer des maladies chroniques comme la dysphagie. Il est toutefois difficile de reconnaître s’il s’agit de la maladie ou d’indices d’une digestion normale chez le nouveau-né.

Or, pour la première fois, une équipe de chercheurs a pu définir le phénomène du reflux et ses symptômes en fonction de ce qui est refoulé, et comment cela se produit. Menée par le Nationwide Children’s Hospital, ses résultats sont parus sur le site de l’établissement.
 
Une première importante est que la modification des taux d’acidité de l’estomac ne peut pas suffire à soulager les symptômes chez le bébé que l’on suppose atteint de la maladie du reflux gastro-oesophagien.
 
Sinon, on retient que le traitement de ce reflux basé sur les symptômes demeure controversé, car cesdits symptômes sont parfois présents même en l’absence de reflux. Cette étude aide finalement à caractériser les constituants de cette maladie.
 
Catégories
Uncategorized

Le soja ne réduit pas les symptômes de la ménopause

Une étude réalisée à l’University of Miami démontre que les suppléments de soja ne sont d’aucune utilité pour réduire les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur. Au contraire, ils peuvent même les aggraver. 

Selon les Archives of Internal Medicine, les femmes qui ont pris des suppléments d’isoflavones de soja tous les jours, pendant deux ans, n’ont pas vu d’amélioration de leurs symptômes de la ménopause. Elles ont perdu la même densité osseuse que les femmes qui avaient pris un placebo, ce qui les expose autant à un risque accru d’ostéoporose et de fractures.
 
Les femmes qui ont pris le soja ont même eu plus de bouffées que chaleur que les autres. Elles ont également mentionné qu’elles avaient eu des problèmes d’estomac et de digestion, mais aucun effet secondaire grave n’a été rapporté.
 
Depuis qu’il a été prouvé que les traitements habituels pour traiter les symptômes de la ménopause, comme la prise d’œstrogènes, augmentaient les risques de cancer et de problèmes cardiaques, les chercheurs tentent de trouver des alternatives sans danger. Pour l’instant, aucune ne donne les résultats souhaités.
 
On recommande plutôt de pratiquer des activités physiques régulièrement, en plus de s’assurer de consommer assez de calcium et de vitamine D.
 
Catégories
Uncategorized

Les parents sous-estiment les symptômes de l’asthme chez l’enfant

Il s’agit des résultats d’une étude commanditée par Nycomed, une compagnie suisse qui distribue de la médication pour traiter l’asthme. Selon Canada.com, les informations ont été publiées dans le journal European Respiratory.
 
La recherche a été menée auprès de 1 284 familles habitant notamment dans les pays suivants : Canada, Grèce, Hongrie, Afrique du Sud et Royaume-Uni. Les parents étaient interrogés à partir d’un questionnaire en 25 points intitulé Childhood-Asthma Control Test (C-ACT).
 
Par la suite, les réponses des parents ont été comparées à celles des enfants atteints d’asthme. Alors que 7 parents sur 10 qualifiaient l’asthme de leur enfant de « moyen » ou « intermittent », il s’est avéré que seulement 6 enfants sur 10 étaient traités adéquatement.
 
Les spécialistes recommandent fortement qu’un enfant atteint d’asthme soit vu au moins 3 fois par année par son pédiatre, pour effectuer un suivi et réajuster la médication si nécessaire.
 
Les parents semblent sous-estimer les symptômes de cette maladie et bien que plusieurs affirment avoir passé des nuits blanches ou manqué une journée de travail, aucun ne réalisait l’importance du traitement régulier par médication.
 
La plupart des parents ont peur des effets secondaires entraînés par les pompes d’asthme. Or, c’est par manque d’information qu’ils sont craintifs, puisque si elle est ajustée selon les besoins de l’enfant, bien au contraire, il gagnera rapidement en qualité de vie.

Catégories
Uncategorized

Une grossesse pour un homme?

Lorsqu’on parle de grossesse sympathique, on pense le plus souvent au poids que peut prendre le futur père. Or, une récente recherche a démontré que de nombreux papas en devenir vivraient plusieurs autres symptômes de la femme enceinte.

Comme nous pouvons le lire sur MailOnline, une étude ayant porté sur plus de 2 000 hommes âgés de 16 à 65 ans suggère qu’un peu plus du quart des pères vivent des sautes d’humeur, tout comme la femme enceinte.
 
Précisément, 26 % d’entre eux auraient ces problèmes émotionnels et 10 % ont rapporté des envies de nourriture, dont certaines compositions bizarres. De plus, alors que ce symptôme n’a pu être relié à aucune maladie, 6 % des répondants ont affirmé avoir vécu les nausées du matin.

Cela peut aller encore plus loin, puisque 3 % des hommes de cette étude ont avoué avoir ressenti des douleurs de grossesse imaginaires. Au total, on évalue à 23 % les futurs papas qui ont connu des symptômes de grossesse, qu’ils soient d’ordre physique ou émotionnel.