Des chercheurs du Centre médical de l’Université Columbia à New York affirment que le surplus de synapses du cerveau, c’est-à-dire les terminaisons nerveuses responsables de la communication entre les cellules, serait l’un des facteurs responsables de la maladie.
Ils expliquent cependant qu’ils ont bon espoir de développer un traitement pour contrer ce surdéveloppement. Les scientifiques croient fermement que ce sont des anomalies du genre dans la structure cérébrale qui entravent le fonctionnement de ce dernier.
Les résultats publiés dans la revue Neuron sont expliqués par la Dre Guomei Tang. Elle a observé les synapses du cerveau de 26 enfants autistes et les a comparées à celles de 22 autres d’enfants en parfaite santé.
Tang a réalisé que chez les enfants sans trouble autistique, le nombre de synapses avait diminué de près de 50 % vers la fin de l’enfance. Celles des enfants autistes n’avaient diminué que de 16 %.
En parallèle, on a découvert que le Sirolimus, aussi appelé Rapamycine, un médicament de la catégorie des immunosuppresseurs, avait inversé le processus chez des souris.
En supprimant le surplus de synapses, indique Medical News Today, celui-ci avait également diminué les comportements autistiques des rongeurs.