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La grève se fait sentir dans les aéroports français

Le trafic aérien est perturbé. Retards et annulations sont au menu dans les aéroports français cette semaine. Depuis le début du conflit qui oppose les syndicats de l’aérien au gouvernement, aucun engorgement n’a cependant été remarqué, malgré le fait que la quasi-totalité des syndicats (pilotes, hôtesses et stewards, personnel au sol, prestataires) est appelée à cesser le travail de lundi à jeudi soir.

Rappelons que les vacances scolaires de février (semaine de relâche) en France commencent ce samedi et que les syndicats misent énormément sur cette date pour faire avancer leur cause et faire en sorte que le conflit cesse le plus rapidement possible.

Selon une source aéroportuaire, « 126 annulations ont été programmées dès dimanche soir sur 1190 mouvements (décollages et atterrissages) prévus lundi » à Roissy et Orly.

À Roissy, outre les vols annulés préventivement par Air France, quelques annulations « à chaud » ont touché les vols vers Genève, Naples, Istanbul et Rio (20 % des vols d’Air France). Quant à EasyJet, cinq départs lundi matin au départ de Charles-de-Gaulle ont été annulés, rapporte le site Cyberpresse.

Il semblerait que plus de « 22 000 courriels ou messages texte pour prévenir ses clients d’annulations préventives et de reports » ont été envoyés par Air France. À Toulouse, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice ou Lyon, il n’y avait pas de files d’attente malgré les annulations. À Lyon, sur 13 annulations, 4 étaient dues aux conditions météorologiques.

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La France encore touchée par les grèves de l’aviation

Six syndicats français ont lancé un appel à la grève ce mercredi (21 juillet) afin de protester contre la création d’un ciel unique européen. Si l’appel est attendu par les contrôleurs aériens, et il risque fortement de l’être, le ciel de la France sera grandement perturbé et bon nombre d’aéroports seront peut-être contraints de fermer pour des raisons évidentes de sécurité.

On ne connait pas encore l’ampleur que cet appel à la grève, mais les conséquences seront communiquées directement aux compagnies aériennes qui ont des vols prévus mercredi dans le ciel français.

Plus tôt cette année, le syndicat des travailleurs d’Air France avait menacé de déclencher une grève si la compagnie allait de l’avant avec son projet de restructuration qui aurait éliminé 1 poste sur 4 au service à la clientèle commerciale.

Déjà, le réveil du volcan islandais Eyjafjöll avait lui aussi causé des dégâts dans l’horaire des vols durant quelques jours, lui aussi plus tôt cette année, en avril, alors que son énorme nuage de poussière rendait dangereux le vol des avions.

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Le syndicat de British Airways plus puissant qu’un volcan islandais

Si le volcan islandais Eyjafjöll a réussi à clouer les avions européens pendant près de 5 jours le mois dernier, il semblerait que le syndicat Unite, qui s’occupe de 90 % des 12 000 hôtesses et stewards travaillant pour British Airways, pourrait faire encore plus de dommage à la compagnie qu’un nuage de cendres volcaniques.

Les hôtesses et stewards, qui protestent en ce moment contre la vague de suppressions et l’imposition d’un sévère plan d’austérité que compte effectuer la compagnie aérienne anglaise, veulent débrayer quatre fois durant le prochain mois, chaque fois durant 5 jours consécutifs, pour un total de 20 jours entre le 18 mai et le 9 juin.

Le premier arrêt de travail surviendrait le mardi 18 mai pour se terminer le samedi 22 mai. Ensuite, des arrêts de travail du 24 au 28 mai, du 30 mai au 3 juin et du 5 au 9 juin viendraient passablement secouer la compagnie, qui a dû essuyer d’importantes pertes après son aventure volcanique et en raison du marché terriblement compétitif.

On verra le 18 mai si les employés concernés accepteront ces moyens de pression.