Le syndrome de fatigue chronique (SFC) chez de jeunes enfants serait plus fortement relié à l’obésité et à des troubles de l’humeur qu’il ne l’est chez les adultes, apprend-on dans Sleep.
Les chercheurs suggèrent donc quelques pistes à suivre pour prévenir ce problème, dont la perte de poids, le traitement de la dépression et de l’anxiété ainsi que des méthodes nocturnes de prévention de l’asthme, le cas échéant.
Une recherche, dont les détails se retrouvent dans Archives of General Psychiatry, démontre que le syndrome de fatigue chronique chez l’adulte pourrait être causé par des traumatismes émotionnels ou physiques survenus au cours de l’enfance.
« Le stress (dans l’enfance) combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », a observé l’un des auteurs de cette étude, la Dre Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta.
Pour tenter de définir les facteurs de risque de ce syndrome, qui touche environ 2,5 % de la population américaine, les chercheurs ont étudié 113 sujets souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé.
Les résultats démontrent que le risque de souffrir de ce syndrome augmente de 600 % chez les participants du premier groupe, qui étaient également plus enclins à souffrir de dépression, d’anxiété et de stress post-traumatique.