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Le syndrome de stress post-traumatique relié à l’obésité chez les femmes

Les femmes qui souffrent du SSPT auraient une tendance plus marquée à développer une dépendance alimentaire, rapporte Science World Report.

Les troubles alimentaires sont souvent reliés aux difficultés psychologiques. Cependant, la présente recherche serait la première à déterminer avec certitude le lien entre la dépendance alimentaire chez la femme et le syndrome de stress post-traumatique.

Le SSPT est décrit par un trouble anxieux conséquent d’une expérience traumatisante telle que la guerre, un désastre ou une agression. Il est déjà sur la liste des risques potentiels d’obésité.

Susan M. Mason et son équipe de l’Université du Minnesota ont cependant poussé la recherche plus loin au niveau des femmes. L’étude a porté sur un total de 49 408 femmes, dont 81 % avaient subi au moins un événement traumatisant.

Parmi elles, sur l’échelle des 7 symptômes post-traumatiques, 34 % n’en avaient aucun, 39 % de 1 à 3, 17 % de 4 à 5, et 10 % de 6 à 7 symptômes.

Sur les 66 % des femmes ayant au moins 1 symptôme post-traumatique, 8 % avaient développé une dépendance alimentaire pour contrer le stress associé à leurs symptômes.

La recherche a été publiée dans la revue JAMA Psychiatry.

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La nicotine et le syndrome de stress post-traumatique

Une recherche menée auprès de vétérans américains démontre que fumer une cigarette est loin d’apaiser les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique. Au contraire, il semble que la nicotine affecte des zones du cerveau liées à l’humeur et à l’anxiété, ce qui a pour conséquence d’empirer ce trouble psychologique.

« Tous les médecins ont peur quand leurs patients arrêtent de fumer, car ils craignent que leur situation empire. Or, il n’y a aucune preuve scientifique pour appuyer cette théorie », a souligné la Dre Jean Beckham de l’Université Duke en Caroline du Nord.

Environ 8 millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui se caractérise par une anxiété paralysante, de l’irritabilité et de l’insomnie.