Selon des endocrinologues interviewés par Le Figaro, il faut se soucier tôt d’une taille trop petite pour l’âge. Ce sont des investigations complémentaires qui permettront de vérifier s’il s’agit d’un simple retard ou d’une maladie sous-jacente.
« La déviation standard est la valeur qui permet d’évaluer la croissance d’un enfant. Lorsque l’on mesure tous les enfants par classe d’âge, on détermine une moyenne et un intervalle de taille. Près de 95 % des enfants se situent entre – 2 (pour les plus petits) et + 2 (pour les plus grands) déviation standard (DS). Au-dessous de – 2 DS, l’enfant n’est plus dans la “norme” ».
Des examens permettent de découvrir s’il y a réellement une cause médicale à la petite grandeur, s’il s’agit du syndrome de Turner, de la maladie génétique de Prader Willi, du gène Shox, ou encore de rien du tout.
Les médecins confirment que le traitement par somatotrophine n’est pas offert fréquemment et encore moins dans des cas de pur caprice. Très dispendieux (6000 à 10 000 € par année), le traitement doit être arrêté au bout d’une année s’il n’y a pas d’amélioration.
Les médecins disent que celui-ci a déjà fait ses preuves. Un remboursement des frais pourrait être accordé aux enfants aux prises avec un déficit d’hormones.
D’autres études sont cependant exigées du gouvernement français, où plus de 25 000 enfants pourraient avoir accès au traitement par somatotrophine pour des raisons valides.