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Le syndrome du bébé secoué : prévenons-le

Des chercheurs ont dirigé une recherche afin de trouver de nouvelles façons de prévenir le syndrome du bébé secoué. Leurs résultats sont parus dans Pediatrics. L’approche vise à exposer aux parents d’un poupon les dangers engendrés par les secousses.

On leur a aussi présenté des façons sécuritaires pour faire face aux pleurs d’un jeune bébé. Les chercheurs ont par la suite pu évaluer l’efficacité du programme quant à la diminution des blessures causées par les secousses.

Mené en collaboration avec 20 centres de santé (19 hôpitaux et 1 centre de soins de maternité), ce programme comprenait plusieurs volets parallèles.

Les parents se voyaient tout d’abord remettre un dépliant informatif sur le traumatisme crânien lié au syndrome du bébé secoué. Une vidéo de près de 10 minutes leur était par la suite présentée afin de leur exposer comment le prévenir.

Ensuite, les parents étaient invités à signer une formule de déclaration quant à leurs acquis, s’engageant par le fait même à partager les renseignements recueillis avec d’autres.

Trois ans après l’instauration dudit programme (et un contrôle de cinq ans), on a évalué la fréquence de secousses infligées aux bébés.

Sur ces 8 années, 16 poupons nés dans la région visée par l’étude ont été soignés à l’hôpital des suites de secousses. Parmi eux, 14 étaient nés durant la période cible de 5 ans du programme, et 2 au cours de la séquence de 3 ans.

Il en est ressorti une baisse de 2,8 blessures infligées par années, et 0,7 accident évalué. Cela en revient à une diminution des cas de 75 %.

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Prévenir le syndrome du bébé secoué

Quoiqu’on en parle de plus en plus ouvertement, le syndrome du bébé secoué demeure une forme de maltraitance encore méconnue. Ce traumatisme crânien touche des bébés de moins d’un an, et surtout de moins de six mois. La récidive se produit dans la moitié des cas.

On peut donc lire sur le Web des recommandations sur le sujet provenant de la Haute Autorité de Santé (HAS), une instance française; elles sont publiées sur son site. Des renseignements sont offerts aux professionnels de la santé, en vue de diagnostics plus rapides du syndrome, ainsi que des conseils aux parents, notamment.

Le premier à suivre, pour les parents d’un nourrisson, est de se retirer, « se mettre à l’écart », lorsqu’ils se sentent énervés ou exaspérés; ils doivent plutôt demander de l’aide à leurs proches. Si les pleurs du bébé sont incessants, on le couche dans son lit, sur le dos, et l’on s’isole.

Malgré tout, on rappelle que si les gestes de secousse peuvent être dangereux pour bébé, il n’y a pas de danger lorsqu’on lui fait faire l’avion ou qu’on le lance dans les airs pour le faire rire.

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Détecter autrement le syndrome du bébé secoué

Ce syndrome a été découvert pour la première fois en 1971 et a dès lors animé la controverse. Selon Parent central, pendant plusieurs années, les investigateurs se basaient sur 3 éléments du cerveau pour déterminer si la cause du décès était associée au syndrome du bébé secoué. Cette méthode a toujours été utilisée lorsqu’il n’y avait pas de signes de violence physique.

La perplexité des résultats, qui ont même remis l’existence de ce syndrome en question, a porté les sphères de la médecine à rechercher d’autres signes plus évidents. Le Dr Evan Matshes, pathologiste canadien, ainsi que d’autres de ses collègues font la lumière sur le cas.

Ainsi, des autopsies ont été pratiquées sur 35 nouveau-nés et enfants en bas âge décédés des suites du syndrome du bébé secoué. Ils ont noté des lésions communes au niveau des nerfs cervicaux affectant les fonctions du diaphragme.

Alors que certains médecins réfutent l’existence même du syndrome, cette découverte, publiée dans le journal Academic Forensic Pathology,allègera les démarches pour déterminer si la cause du décès est réellement reliée et évitera de s’étirer sur plusieurs années.

Certains pathologistes utilisent déjà cette méthode, bien que l’on déplore le délai nécessaire aux résultats, qui dépasse souvent les 3 semaines d’attente.

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Analyse du syndrome du bébé secoué

Si l’on connaît les répercussions du syndrome du bébé secoué, tels les dommages au cerveau, le profil des coupables est toutefois peu documenté.

C’est dans ce but que des chercheurs de trois hôpitaux américains ont tenté d’évaluer les différences entre les femmes et les hommes qui commettent ces sévices. Pour ce faire, on s’est basé sur les données recueillies sur des cas survenus entre 1998 et 2008.

Pour les 34 cas étudiés (17 de chaque sexe), on avait accès aux conséquences judiciaires encourues ainsi qu’au profil de ces personnes ayant secoué un bébé.

De plus, on a pu prendre connaissance des dommages au cerveau et à la rétine, entre autres, vécus par les bébés en cause. L’âge moyen des victimes était de 9,4 mois.

Après analyse, il en est ressorti qu’il y avait une différence marquée entre les hommes et les femmes quant aux coupables. Les hommes étaient plus jeunes et ils étaient plus portés à se confesser de leur crime. De plus, leurs victimes avaient subi de plus graves dommages à leur santé.

D’autres recherches sur le sujet pourraient suivre, mais jusqu’ici, on peut déjà établir un certain profil des coupables du syndrome du bébé secoué. Les résultats détaillés de la présente étude ont été publiés dans Pediatrics.