On pourrait déchiffrer le code génétique de l’enfant à venir en utilisant un échantillon sanguin prélevé à aussi peu que 12 semaines, apprend-on dans Science Translational Medicine.
Ce nouveau test sanguin pourrait prévenir des syndromes et des maladies, et ce, en analysant l’ADN du foetus. On entend par là l’autisme, le syndrome de Down, voire les possibilités d’Alzheimer et de cancer.
Bien sûr, ce test éliminerait les risques actuels de fausse couche qu’entraîne par exemple l’amniocentèse, lorsqu’il faut pousser les analyses sur le fœtus. On sauverait ainsi une centaine de bébés par année.
Or, des scientifiques mettent en garde la venue d’un tel test. Les futurs parents pourraient tomber dans le piège de la recherche de l’enfant parfait en sachant tout sur sa santé future dès les premiers mois de grossesse.