La découverte des chercheurs du Centre universitaire de santé McGill et de l’Hôpital général du Massachusetts permet d’apporter l’espoir de traiter le syndrome de lipodystrophie.
Celui-ci est l’une des conséquences de la prise de médication antirétrovirale utilisée chez les personnes atteintes du VIH/sida. Parmi les symptômes, on observe une diminution générale des tissus graisseux et une augmentation des tissus graisseux profonds de l’abdomen.
Il semble que la masse graisseuse abdominale des sujets traités à la tésamoréline, qui souffrent de ce syndrome associé au VIH/sida, a diminué d’environ 15 %. Les chercheurs démontrent également qu’il y a très peu d’effets secondaires associés à la tésamoréline.
D’autres recherches supplémentaires devront toutefois être effectuées afin de respecter les normes de Santé Canada et la Food and Drug Administration américaine.
Les résultats complets de cette étude sont publiés dans le New England Journal of Medicine.