Une nouvelle voie de recherche s’offre aux femmes qui souffrent de la prééclampsie durant la grossesse.
Des chercheurs de l’Université de l’État de la Caroline du Nord ont remarqué une surabondance d’un gène dans le placenta de femmes ayant souffert de ce type d’hypertension lorsqu’elles étaient enceintes. Les résultats complets sont parus dans Placenta.
En collaboration avec des collègues de l’Université Duke dans l’État de New York, les chercheurs ont étudié la structure génétique de placentas provenant de femmes ayant été atteintes de prééclampsie, puis les ont comparés avec d’autres provenant de grossesses normales.
L’association avec le gène cité était bien réelle, car on a prouvé l’irrégularité de l’enzyme SIAE, laquelle participe à la modification de l’acide sialique. Entre d’autres mots, c’est comme si le corps s’attaquait lui-même.
L’enzyme SIAE a aussi été reliée à des maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le diabète de type 1.
Rappelons finalement que plus de 10 % des femmes enceintes souffrent de prééclampsie. Parmi elles, 15 % accoucheront prématurément. Cette nouvelle découverte offre donc de l’espoir à beaucoup de femmes et à leur futur enfant.