Des chercheurs français de l’Université Pierre et Marie Curie viennent de remettre en question la théorie que l’on croit depuis des années qui veut que notre système immunitaire considère les cellules cancéreuses comme anormales et les attaque.
Au contraire, dès les premiers jours de la formation d’une tumeur, notre système immunitaire détecterait ces cellules cancéreuses pour les protéger.
Des travaux effectués sur les animaux démontrent que dès que les premières cellules cancéreuses apparaissent, cela déclenche une réaction des cellules immunitaires dites « lymphocytes T régulateurs ». Rapidement, elles se dirigent vers la tumeur afin de la protéger, car sur celle-ci, elles reconnaissent des molécules qui existent dans les tissus normaux. Elles empêchent donc les « lymphocytes effecteurs » d’effectuer leur travail de destruction.
On a aussi démontré que lorsqu’il n’y a pas de lymphocytes T régulateurs face à des cellules cancéreuses, les défenses immunitaires se mettent rapidement en place pour éliminer la tumeur.
Ces découvertes changent complètement les données et pourraient mener à de meilleurs traitements contre la maladie.