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Trahis par notre système immunitaire

Des chercheurs français de l’Université Pierre et Marie Curie viennent de remettre en question la théorie que l’on croit depuis des années qui veut que notre système immunitaire considère les cellules cancéreuses comme anormales et les attaque.

Au contraire, dès les premiers jours de la formation d’une tumeur, notre système immunitaire détecterait ces cellules cancéreuses pour les protéger.

Des travaux effectués sur les animaux démontrent que dès que les premières cellules cancéreuses apparaissent, cela déclenche une réaction des cellules immunitaires dites « lymphocytes T régulateurs ». Rapidement, elles se dirigent vers la tumeur afin de la protéger, car sur celle-ci, elles reconnaissent des molécules qui existent dans les tissus normaux. Elles empêchent donc les « lymphocytes effecteurs » d’effectuer leur travail de destruction.

On a aussi démontré que lorsqu’il n’y a pas de lymphocytes T régulateurs face à des cellules cancéreuses, les défenses immunitaires se mettent rapidement en place pour éliminer la tumeur.

Ces découvertes changent complètement les données et pourraient mener à de meilleurs traitements contre la maladie.

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Une voie intéressante pour les allergies alimentaires

Des chercheurs sont convaincus que la solution aux allergies alimentaires pourrait passer par l’immunothérapie.

Ils présument qu’en exposant un enfant à l’aliment auquel il est allergique, en très petite quantité, son intolérance diminuerait graduellement jusqu’à un niveau contrôlable, sinon jusqu’à la faire disparaître complètement.

Cette adaptation se fait tout d’abord avec l’immunothérapie sublinguale qui consiste à placer le composé allergène d’un aliment sous la langue, à un niveau inférieur que celui nécessaire pour déclencher une réaction allergique.Les membranes de la bouche absorbent donc juste assez de cette substance allergène pour désensibiliser le système immunitaire.

L’autre étape est l’immunothérapie orale qui consiste alors à ingurgiter de petites quantités d’aliments et d’augmenter graduellement la dose, parfois jusqu’à des niveaux où un individu peut manger une portion normale d’un aliment dont il ne pouvait autrefois tolérer la moindre trace.

Le Dr Michael Pistiner, un spécialiste en allergies de Leominster au Massachusetts, explique toutefois que ce n’est pas un processus que les gens doivent essayer à la maison sans supervision médicale complète.

Malgré les résultats positifs, beaucoup de questions demeurent, notamment à savoir si les personnes allergiques qui auront amené leur système immunitaire à supporter un aliment devront ensuite continuer à manger un minimum de cet aliment par semaine afin de conserver active leur tolérance.

Les essais cliniques se sont déroulés avec des patients allergiques au lait, aux arachides et aux oeufs.

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Un antidiabétique contre le cancer

Une recherche menée par des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université de Pennsylvanie a démontré que le metformine, un traitement contre le diabète, agit sur le système immunitaire au point d’augmenter l’efficacité des vaccins et des traitements anticancéreux.

Selon les Drs Russell Jones, Yongwon Choi et Erika Pearce, le metformine augmente l’efficacité des lymphocytes T du système immunitaire qui se souviennent des pathogènes mis en cause lors d’infections ou de vaccinations antérieures, ce qui leur permet d’assurer une réponse plus rapide et plus efficace en cas de réinfection.

« Plusieurs des gènes qui interviennent dans la régulation du diabète jouent aussi un rôle dans la progression du cancer. Un grand nombre de données laisse par ailleurs penser que les diabétiques sont davantage sujets à certaines formes de cancer. Néanmoins, notre étude est la première à suggérer qu’en ciblant les mêmes voies métaboliques jouant un rôle dans le diabète, on peut altérer positivement la capacité de réponse du système immunitaire », a observé le Dr Jones.

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Les bienfaits de l’oestrogène

Selon une équipe de chercheurs de l’Institut de Recherche du Centre Universitaire de Santé McGill et de l’Université McGill, le système immunitaire des femmes serait plus puissant à cause de l’oestrogène.

En effet, l’hormone féminine bloque la sécrétion d’une enzyme, la Caspase-12, qui contre le processus inflammatoire et crée une immunité contre les bactéries pathogènes.

Pour en arriver à ces conclusions, la Dre Maya Saleh a travaillé avec des souris dont le gène associé à la Caspase-12 était inactivé. Après avoir implanté le fameux gène chez certaines d’entre elles, seuls les mâles sont devenus plus sensibles aux infections.

Les résultats complets de cette recherche se retrouvent dans Proceedings Of the National Academy Of Sciences.

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Une meilleure compréhension du système immunitaire

Le Dr Martin Guimond, de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a découvert le mécanisme qui empêche la régénération des lymphocytes T de type CD4+, des globules blancs qui assurent le bon fonctionnement du système immunitaire.

Cette découverte, dont les détails sont publiés dans la revue Nature Immunology, risque d’aider les patients ayant suivi des traitements de chimiothérapie, ayant eu des greffes médullaires ou encore, ceux infectés par le VIH.

La chimiothérapie et la greffe de moelle osseuse sont reconnues pour détruire massivement les lymphocytes T, ce qui entraîne un affaiblissement du système immunitaire et rend les patients plus vulnérables aux nombreuses infections.

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Les vaccins bientôt désuets ?

La découverte des chercheurs de l’Université McGill rendrait superflue la vaccination.

Professeur au département de biochimie de McGill, Mauro Costa-Mattioli affirme : « Nous avons réussi à transformer des cellules pour qu’elles produisent beaucoup plus d’interférons, des molécules qui empêchent la réplication des virus. Elles deviennent pratiquement invulnérables. Normalement, la production d’interférons ne commence qu’après l’infection par le virus. C’est souvent trop tard. »

On utilise déjà les interférons dans la thérapie antivirale, mais ils causent des effets secondaires comme la fièvre et les nausées.

La prochaine étape consiste à créer un médicament dont les effets seront similaires à cette modification génétique. Selon les scientifiques, cela pourrait prendre cinq ans.