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Une plante pour mieux traiter les maladies du cerveau

Jusqu’ici, traiter les maladies du cerveau avec des médicaments posait problème. Ces traitements faisaient face à un obstacle de taille, car la barrière hémato-encéphalique freine les médicaments et les empêche d’atteindre le système nerveux central.
 
Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont découvert des composés de jonquilles africaines qui semblent forts prometteurs pour faire passer les médicaments dans le système nerveux central.
 
Ces composés transporteurs ont la capacité de franchir la barrière hémato-encéphalique. Ces plantes d’Afrique du Sud, les Crinum et Cyrtanthus, apparentées aux jonquilles, semblent fournir la clé pour surmonter cet obstacle infranchissable dans les traitements neurologiques.
 
« Le plus grand défi dans le traitement des maladies du cerveau, c’est que le principe actif ne peut pas traverser la barrière hémato-encéphalique. Les vaisseaux sanguins du cerveau sont impénétrables pour la plupart des composés. Trouver des composés qui parviennent à franchir cette ligne de défense est donc une étape importante dans la recherche », mentionne le professeur Birger Brodin au Journal of Pharmacy and Pharmacology.
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Espoir pour la sclérose en plaques

Des scientifiques du Joslin Diabetes Center lié aux universités Harvard et de Cambridge viennent de confirmer qu’il serait possible de régénérer le système nerveux central, indique le Cell Stem Cell.
 
En fait, ils ont découvert que la démyélinisation, ou la perte des gaines myélines qui entourent les fibres nerveuses, processus lié à l’âge, peut être réversible.
 
Il est possible de restaurer la myéline efficacement dans le système nerveux central, restaurant donc les signaux envoyés au cerveau.
 
Comme la déficience de régénération de la gaine myéline se retrouve dans certaines maladies, dont la sclérose en plaques, il s’agit donc d’un nouvel espoir pour les patients qui en souffrent.
 
Les chercheurs ont introduit une lésion expérimentale démyélinisante dans la moelle osseuse de vieilles souris et ont exposé les zones à des cellules de souris plus jeunes. On a alors assisté à une régénération de la myéline.
 
« Cette déficience peut être inversée, ce qui suggère que le développement éventuel de molécules basées sur des cellules qui imitent les signaux de rajeunissement exprimés dans notre étude pourrait fonctionner en thérapeutique », mentionnent les chercheurs.
 
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Prévenir les effets du manque d’oxygène

Une étude parue dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology donnera beaucoup d’espoir quant aux bébés qui souffrent d’un manque d’oxygène à la naissance.

Précisément, le taux sanguin élevé d’une protéine (la protéine acide fibrillaire gliale) dans les cellules du système nerveux central pourrait aider les médecins à reconnaître si un nouveau-né souffre de lésions cérébrales dues à un manque d’oxygène.

Mentionnons que les cellules du système nerveux central ici ciblées sont celles qui sont essentielles à la structure cérébrale. La mesure de la protéine en question pourrait soutenir un traitement de refroidissement corporel visant à prévenir les dommages permanents au cerveau.

Durant 1 an, on a suivi 23 bébés nés entre la 36e et la 41e semaine de grossesse qui avaient reçu un diagnostic de manque d’oxygène au cerveau. Ces poupons ont été comparés à d’autres qui étaient nés à la même étape de la grossesse, mais qui n’avaient pas subi de lésion cérébrale.

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Risques de cancer pour certains bébés

Un bébé qui naît avec une anomalie ou dont la mère a déjà eu un enfant mort à la naissance est exposé à un plus grand risque de cancer du cerveau. Des chercheurs viennent de présenter cette découverte dans Pediatrics.

Ce constat semble alarmant, mais les chercheurs soulignent que le risque demeure faible et que le type de cancer est rare. Il s’agit ici d’une tumeur au système nerveux central.

Malgré tout, si dans quelques cas il s’agit d’un syndrome génétique, on en sait encore très peu quant au développement d’un tel cancer chez de nombreux enfants.

Ainsi, chez les enfants atteints d’une tumeur au système nerveux central, 1,2 % d’entre eux présentaient une anomalie de naissance, contre 0,6 % pour les enfants non atteints de ce cancer.

Les risques d’autres types de cancer du cerveau ont aussi été mis en corrélation. D’autre part, si la perte d’un bébé durant la grossesse est liée à des anomalies génétiques, cela pourrait expliquer de plus hauts risques de cancer.