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Une grossesse sans fumée

Selon une recherche publiée dans la revue médicale Obstetrics & Gynecology, les futures qui écrasent pour de bon lors de la grossesse risquent davantage de donner naissance à un poupon en santé.

« Nos résultats démontrent que les femmes qui cessent de fumer au cours du premier trimestre de grossesse ont un risque d’accoucher prématurément comparable à celui des futures mères qui n’ont jamais fumé. Cette incidence diminue au deuxième trimestre, mais jamais autant qu’au premier », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, la Dre Laura L. Polakowski.

Cette dernière espère donc que son étude sera peut-être une raison supplémentaire pour les femmes enceintes de cesser pour de bon de fumer.

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Deux facteurs de risque du cancer du sein

Une recherche effectuée par Vishnee Bissonauth, de l’Unité de recherche en épidémiologie du CHUM, a démontré que le tabagisme et la prise de poids augmentent l’incidence du cancer du sein, malgré l’absence d’une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 associée à la maladie.

La chercheuse a comparé les différents facteurs de risque du cancer du sein chez 280 femmes en bonne santé et 280 autres présentant la mutation génétique.  

Les résultats démontrent qu’engraisser de plus de 15,5 kg après 20 ans fait augmenter de 68 % le risque de souffrir de la maladie. Plus le gain de poids survient tard dans la vie, plus l’incidence croît.

Quant à la cigarette, à raison d’un paquet par jour, elle augmente le risque du cancer de 59 % si la patiente a fumé pendant 9 ans. L’effet du tabagisme est moindre chez les femmes ménopausées, mais demeure élevé, soit de 50 %.

Malgré cette étude, la Dre Bissonauth croit que d’autres recherches devront être menées afin de vérifier l’influence de ces deux facteurs sur le développement de la maladie.

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Le tabagisme et la sclérose en plaques

Une recherche menée auprès de 1 465 patients souffrant de la maladie dégénérative a démontré que le tabagisme faisait accélérer la progression et l’ampleur des symptômes de la sclérose en plaques.

Le Dr Brian C. Healy et ses collègues de la faculté de médecine de l’Université Harvard ont observé pendant leurs travaux que la sclérose en plaques passait d’un stade intermittent à une progression moyenne chez 20 sujets sur 154 fumeurs, comparativement à 32 sur 500 non-fumeurs.

Cette recherche, dont les résultats sont publiés dans Archives of Neurology, soutient donc l’hypothèse qui veut que la cigarette soit néfaste chez les patients atteints de la maladie. « Bien que d’autres études en la matière doivent être menées, nos résultats démontrent que les patients aux prises avec la sclérose en plaques qui cessent de fumer réduisent non seulement les maladies liées au tabagisme, mais la progression de la sclérose en plaques », ont conclu les auteurs.

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Fumée secondaire et vaisseaux sanguins

Le risque de maladies cardiovasculaires, comme la crise cardiaque, augmente lorsqu’il y a fumée secondaire, selon des chercheurs de l’Université du Kentucky.

Ces derniers ont travaillé avec 40 adultes en bonne santé et non-fumeurs, dont l’âge moyen était de 35 ans, qui étaient exposés à trois types de fumée secondaire : la cigarette, celle d’un feu ou encore de cuisson.

Ils en concluent que les fines particules contenues dans les trois types de fumée diminuent les capacités respiratoires et cardiovasculaires après seulement 10 minutes.

« J’ai été surprise des résultats significatifs même lorsque l’exposition à la fumée était minime », a noté l’un des auteurs, la Dre Joyce McClendon Evans.

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Cigarette et système immunitaire

Des chercheurs associés à l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario, affirment que non seulement la cigarette augmente le risque de bronco-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), mais qu’elle rend le système immunitaire plus faible contre une bactérie qui rend plus maligne la maladie.

« C’est un fait reconnu que le tabagisme est l’un des facteurs de risque de la BPCO, mais notre recherche suggère également que fumer la cigarette modifie la réponse du système immunitaire devant la bactérie Haemophilus influenzae. Cela signifie donc que les fumeurs atteints de la BPCO empirent leur état et font progresser la maladie », a laissé entendre le chercheur principal de cette étude, le Dr Martin Stämpfli.

M. Stämpfli a travaillé avec des souris pour obtenir ces résultats, qui sont publiés dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

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15 semaines pour cesser de fumer

Les futures mères ont jusqu’à la 15e semaine de grossesse pour cesser de fumer si elles souhaitent voir le risque de naissance prématurée ou de bébé de petit poids chuter.

Si les chercheurs s’entendent sur les risques que comporte la cigarette lors de la gestation, il n’en demeure pas moins que les médecins doivent encourager leurs patientes enceintes à cesser de fumer le plus rapidement possible, selon la Dre Lesley McCowan de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.

2 504 futures mères ont participé à cette étude et les chercheurs concluent que l’incidence de naissance prématurée était similaire entre les non-fumeuses et celles qui arrêtaient de fumer avant la 15e semaine de grossesse.

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Pour ou contre la cigarette électronique?

La e-cigarette ou cigarette électronique gagne en popularité et a fait son entrée tout récemment au Québec.

Créée en Chine en 2004, cette cigarette ressemble à une vraie, mais ne dégage aucune odeur ni aucune fumée. La pression des lèvres actionne le vaporisateur et la lumière LED rouge qui sont alimentés par une pile rechargeable.

Une cartouche de nicotine dissoute remplace le tabac. Celle-ci est contenue, avec un arôme artificiel de tabac, dans du propylène glycol (liquide utilisé pour créer de la fumée sur les planchers de danse). Le mélange de ce liquide avec l’air inspiré est propulsé sous forme de vapeur qu’on aspire dans les poumons. Les fumeurs peuvent donc utiliser cette cigarette électronique dans les endroits publics.

Toutefois, on ne connaît pas encore très bien les effets nocifs du produit. L’Organisation mondiale de la santé a émis une première mise en garde en septembre 2008. Elle suggérera prochainement d’interdire ce produit dans les lieux publics jusqu’à ce qu’on prouve qu’il est totalement inoffensif, y compris pour les gens autour du fumeur.

Jusqu’à maintenant, plusieurs utilisateurs se plaignent d’effets secondaires comme de la toux, des vomissements, des conjonctivites et des allergies.

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La nicotine et le syndrome de stress post-traumatique

Une recherche menée auprès de vétérans américains démontre que fumer une cigarette est loin d’apaiser les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique. Au contraire, il semble que la nicotine affecte des zones du cerveau liées à l’humeur et à l’anxiété, ce qui a pour conséquence d’empirer ce trouble psychologique.

« Tous les médecins ont peur quand leurs patients arrêtent de fumer, car ils craignent que leur situation empire. Or, il n’y a aucune preuve scientifique pour appuyer cette théorie », a souligné la Dre Jean Beckham de l’Université Duke en Caroline du Nord.

Environ 8 millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui se caractérise par une anxiété paralysante, de l’irritabilité et de l’insomnie.

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Une première en Ontario

Le gouvernement McGuinty entend lutter contre le tabagisme et la fumée secondaire en interdisant aux automobilistes de fumer une cigarette dans leur voiture lorsqu’un enfant de moins de 16 ans se trouve à bord.

Les passagers et conducteurs qui ne respecteront pas cette loi, en vigueur depuis le 21 janvier, s’exposent à une amende de 250 $.

« La fumée secondaire est dangereuse pour nos enfants. Cette nouvelle loi démontre l’engagement du gouvernement McGuinty à l’égard de la santé de nos enfants et en vue de créer un Ontario sans fumée », a mentionné Mme Margarett Best, ministre de la Promotion de la santé de l’Ontario.

Cette initiative est saluée par l’Ontario Medical Association, comme en témoigne son président, M. Ken Arnold : « En assurant la protection des enfants de l’Ontario contre la fumée secondaire dans les voitures, nous les aidons à continuer de mener une vie saine dans le futur. »

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La première cigarette qui rend accro

Selon les chercheurs qui ont mené l’étude NICO auprès de 1 293 jeunes Québécois, la dépendance à la nicotine pourrait débuter dès la première cigarette.

« Pendant plusieurs années, la communauté scientifique a cru que l’accoutumance à la nicotine se développait seulement après deux ou trois ans de consommation régulière. Notre étude révèle au contraire que les symptômes de dépendance à la nicotine, y compris les états de manque, apparaissent rapidement, bien avant la consommation hebdomadaire et quotidienne », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin de l’Université de Montréal.

Cette recherche nous apprend aussi que cesser de fumer n’est pas une sinécure puisque sur 68 % des adolescents qui tentent de cesser de fumer, 92 % rechutent après un an.

Ce sont les porteurs du gène CYP2A6 qui semblent démontrer plus de dépendance à la cigarette puisque ce marqueur génétique métabolise plus lentement la nicotine.