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Les traumatismes durant l’enfance conduisent plus de filles à fumer

Anxiété, dépression, divorce et consommation de substances par les parents, sévices physiques, psychologiques ou sexuels et négligence durant la petite enfance sont tous des éléments qui peuvent déclencher la consommation de tabac chez un adulte, en particulier chez le sexe féminin.

Selon une étude récente où plus de 7000 personnes fumeuses ont répondu à un questionnaire, dont plus de la moitié étaient des femmes, 60 % d’entre elles avaient été victimes de l’une de ces situations malsaines durant la petite enfance.

En excluant le fait que le participant ait pu grandir dans un milieu où ses parents fumaient ou encore qu’il ait consommé de l’alcool au cours du dernier mois avant l’étude, il est ressorti que les femmes qui avaient été physiquement ou émotionnellement abusées étaient 1,4 fois plus susceptibles de fumer.

Celles qui avaient eu un parent en prison pendant la petite enfance doublaient leurs chances de tabagisme également.

La détresse psychologique augmente les chances que toute personne fume. Toutefois, les hommes qui ont subi des traumatismes durant l’enfance peuvent avoir d’autres mécanismes d’adaptation que leurs homologues féminins, a expliqué l’auteure principale de l’étude, Dre Tara Strine.

Pour la spécialiste et le BioMed Central, qui ont publié leurs conclusions dans le journal Substance Abuse Treatment, Prevention, and Policy, un événement troublant durant l’enfance peut effectivement avoir un effet à long terme et conduire à un comportement de dépendance plus tard dans la vie.

« Voilà pourquoi les actuelles stratégies et campagnes de désaccoutumance au tabac devraient se fier au passé de leurs patients pour comprendre la relation potentielle entre traumatisme de l’enfance et détresse psychologique ultérieure sur le rôle du tabagisme, et ce, en particulier chez les femmes », affirme Dre Strine.

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Le gain de poids est plus important dans les trois mois après l’arrêt du tabac

Après avoir analysé 62 études sur le sujet, des chercheurs concluent qu’arrêter de fumer vous fera prendre quelques kilos, mais les avantages pour la santé sont plus importants que ce gain de poids.
 
« Si vous arrêtez de fumer à 40 ans, votre gain en espérance de vie en bonne santé est de neuf ans », mentionne un des auteurs de l’étude, Henri-Jean Aubin.
 
« Les études montrent qu’un petit gain de poids n’accroît pas le risque de décès, contrairement à la cigarette », ajoute le professeur Estève Fernandez.
 
En moyenne, les gens vont prendre de 4 à 5 kilos dans l’année qui suit l’abandon du tabagisme. C’est surtout dans les trois premiers mois que cela survient, car après cette période, les gens ont pris en moyenne 2,9 kg.
 
Il est surprenant également de constater que 16 % des gens qui ont cessé de fumer auront perdu du poids, alors que 13 % auront pris plus de 10 kg.
 
« Il est impossible de prédire ce qu’on prendra ou pas au bout d’un an, et l’obsession de la silhouette est un obstacle à la réduction du tabac, surtout chez les femmes », ajoute le Pr Aubin.
 
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Le tabac a des effets néfastes sur l’embryon

Une nouvelle fois, des chercheurs ont montré que fumer pendant une grossesse est néfaste pour le développement du bébé, en particulier pour l’embryon.

Lorsque la mère est fumeuse, l’embryon se développe plus lentement qu’à la normale. Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont observé les divisions cellulaires de 868 embryons, dont 139 issus de mères fumeuses.

L’étude a été réalisée par l’équipe du Dr Thomas Fréour, pharmacien biologiste dans le service de médecine et de biologie de la reproduction du CHU de Nantes. Pour mener à bien ces recherches, l’équipe a utilisé un EmbryoScope, un système par lequel on peut observer l’évolution des embryons.

Les résultats analysés indiquent que les embryons avaient deux heures de retard par rapport à ceux de mères non-fumeuses.

Le tabac diminue les chances de mener à terme une grossesse, mais il a également des conséquences sur la fertilité.

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Un vaccin pour vaincre la dépendance à la nicotine

Le tiers des fumeurs souhaitent arrêter, mais ce n’est pas toujours une réussite lorsqu’ils tentent de le faire. En fait, deux tentatives sur trois sont un échec pour les gens qui veulent arrêter de fumer.
 
Voilà que vient de naître un espoir inattendu. Un vaccin génétique créé au Weill Cornell Medical College, qui a été testé sur des souris pour traiter certaines maladies oculaires et certains types de tumeurs, semble efficace pour vaincre la dépendance à la nicotine, rapporte le Science Translational Medicine.
 
En fait, ce vaccin déclenche la production permanente d’anticorps qui engloutissent la nicotine avant qu’elle atteigne le cerveau. Chez les souris, les résultats ont été des plus surprenants, et ces anticorps ne laissaient passer que très peu de nicotine vers le cerveau. Ceci pourrait donc vaincre la dépendance et éviter les rechutes également.
 
Pour la souris, une dose unique semble la protéger pour le reste de sa vie. « Notre façon de traiter la dépendance chronique à la nicotine est d’avoir ces anticorps en permanence et en quantité suffisante dans le sang avant que la nicotine puisse avoir un effet biologique », mentionne l’auteur principal des travaux, le Dr Ronald G. Crystal.
 
Contrairement aux autres vaccins testés par le passé, qui fournissaient les anticorps et étaient donc très limités, ce vaccin génétique incite le corps à produire ses propres anticorps et à développer son immunité.
 
Les études seront plus approfondies avant de faire des tests sur des humains, mais les résultats sont forts encourageants.
 
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Le tabac menace la santé des nouveau-nés prématurés

Une étude de l’Université de Louisville, au Kentucky, a permis d’associer au tabagisme un risque plus élevé de développer l’entérocolite nécrosante chez les poupons nés prématurément.

Cette maladie, la plus commune des affections gastro-intestinales chez les prématurés, détruit les tissus de la paroi intestinale des nouveau-nés.

Sept à dix pour cent des enfants américains souffrent de cette maladie.

Plusieurs facteurs après la naissance ont été associés avec la maladie à ce jour — comme les infections bactériennes ou l’allaitement artificiel —, mais cette fois, les experts se sont tournés vers des facteurs en lien avec le développement du bébé avant sa naissance.

« En fait, le seul facteur qui a été statistiquement significatif était le tabagisme chez la mère qui, je pense, donne plus de crédibilité aux obstétriciens et aux pédiatres qui avertissent les femmes de cesser de fumer durant la grossesse », explique Cynthia Downard, auteure de la recherche et professeure adjointe en chirurgie pédiatrique à l’Université de Louisville.

Rappelons également que le risque de développer une maladie mentale est accru chez les enfants nés prématurément. En effet, ces bébés sont plus à risque de souffrir d’un trouble bipolaire, de dépression et de psychose.

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La cigarette reliée à l’asthme sévère chez l’enfant

Les enfants afro-américains et latins dont la mère fumait durant la grossesse sont plus susceptibles de souffrir d’un asthme sévère dans leur adolescence que les enfants dont la mère n’a pas fumé, selon une étude de l’UCSF.

« Si les femmes fumaient pendant qu’elles étaient enceintes, leurs enfants avaient une augmentation d’environ 50 % de leur asthme incontrôlé, même quand nous contrôlions l’exposition au tabac », explique l’auteur de la recherche, Sam S. Oh du UCSF Center for Tobacco Research and Education.

De plus, il soutient que les adolescents âgés de 17 ans ont encore des séquelles physiques de ce à quoi ils ont été exposés durant les neuf premiers mois de leur vie.

Aux États-Unis, les dépenses reliées au traitement de l’asthme, aux journées de travail ou d’école manquées à cause de la maladie et aux décès prématurés montent jusqu’à 56 milliards de dollars, selon le NIH.

Rappelons également qu’aux États-Unis, la présence de nicotine a été décelée chez plus de 75 % des élèves de quatrième année, ce qui signifie que la majorité des enfants du pays est exposée à la fumée secondaire régulièrement.

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Les gènes pour prédire s’il sera plus facile d’arrêter de fumer

Apparemment, des variations génétiques pourraient influencer le degré de difficulté d’arrêter de fumer.
 
Selon l’American Journal of Psychiatry, en plus de savoir s’il sera plus difficile pour certaines personnes de renoncer au tabac, ces variantes pourraient aussi prédire la réceptivité du fumeur aux différentes techniques pour arrêter.
 
Étrangement, ceux qui sont génétiquement programmés à être de plus gros fumeurs et à être plus dépendants à la nicotine ont plus de chances de mieux répondre aux traitements pour arrêter de fumer.
 
« Notre recherche suggère que la constitution génétique d’une personne peut nous aider à prédire qui est plus susceptible de répondre à une thérapie médicamenteuse de sevrage et donc de contribuer à proposer une thérapie combinée personnalisée au patient », mentionne la professeure Laure Jean Bierut.
 
« Les personnes avec des marqueurs génétiques à risque élevé fument en moyenne deux ans de plus que ceux sans ces gènes de risque élevé et sont moins susceptibles d’arrêter de fumer sans prendre de médicaments », ajoute le Dr Li-Shiun Chen.
 
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Grossesse : la consommation de tabac, drogues et alcool varie selon la race

Selon une enquête publiée cette semaine et dont les données ont été recueillies entre 2002 et 2010 par l’organisme américain Substance Abuse and Mental Health Services Administration, le taux de consommation de drogues, de tabac et d’alcool dépend de la race de la future mère.

Ainsi, il a été démontré que chez les femmes enceintes de race blanche, presque 22 % d’entre elles ont fumé à l’intérieur des 30 jours précédant l’accouchement, comparativement à 14 % des femmes noires et 6,5 % des hispaniques.

Si les femmes noires se retrouvent au deuxième rang en matière de tabac, elles grimpent au premier échelon en ce qui a trait à la consommation de drogues illicites. En effet, elles ont été dénombrées à 7,7 %, comparativement à 4,4 % chez les blanches et environ 3 % chez les femmes hispaniques.

Quant au plaisir de prendre un verre, le taux de consommation était pratiquement similaire chez les femmes de race noire et blanche (12,8 % et 12,2 %), alors qu’il était relativement plus bas chez les femmes hispaniques (7,4 %).

Selon l’organisme, même si les dangers d’abus de ce type de substances sont connus pour les mères et les bébés, il est important de trouver ce qui pousse les femmes enceintes de différentes ethnies à consommer, car chaque personne peut avoir ses motifs.

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L’exposition à la fumée secondaire et les enfants asthmatiques

Depuis très longtemps, on recommande aux parents de tenir les enfants asthmatiques loin de la fumée de cigarette, pour éviter que les petits développent des problèmes respiratoires plus graves. Toutefois, les conseils ne sont pas toujours suivis à la lettre.

Ainsi, de 2003 à 2010, le National Health and Nutrition Examination Survey aux États-Unis a permis de voir que sur 972 enfants asthmatiques âgés de 6 à 19 ans, 53 % d’entre eux étaient exposés à la fumée secondaire.

En tenant compte de l’âge, du sexe, de la race et du statut économique, les spécialistes des Centers for Disease Control and Prevention ont noté que l’exposition de l’enfant asthmatique à la fumée secondaire était liée à un risque accru d’effectuer 3 visites ou plus à l’urgence ou chez le médecin en raison d’une respiration sifflante, de troubles du sommeil dus à une respiration sifflante une nuit ou plus par semaine ou encore d’une limitation dans l’exercice physique à cause d’une respiration laborieuse.

Pour les spécialistes, il est important de poursuivre les efforts afin que la population prenne conscience des méfaits du tabac. Ils suggèrent la création de nouveaux outils ou programmes afin d’aider les familles à réduire l’exposition des enfants à la fumée secondaire, tant à la maison que dans les autres environnements fréquentés.

Les résultats partagés à la réunion des Pediatric Academic Societies à Boston doivent demeurer préliminaires jusqu’à publication dans une revue médicale.

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Le tabagisme passif affecte aussi vos voisins

Il a déjà été démontré que le tabagisme passif était nocif pour la santé, notamment celle des enfants.
 
Selon des chercheurs qui ont présenté leurs travaux à la rencontre Pediatric Academic Societies, le tabagisme passif peut même déranger vos voisins.
 
En effet, la fumée peut s’infiltrer dans les appartements voisins de celui d’un fumeur.
 
323 personnes ont été interrogées concernant l’incursion de fumée ou d’odeur de tabac dans leur immeuble et sur leur étage, ainsi que le nombre d’enfants qui vivaient avec eux.
 
Le tiers des répondants déclarait des odeurs de tabac dans l’immeuble, mais 50 % d’entre eux disaient en avoir à l’étage de leur appartement. Ceux qui avaient des enfants étaient aussi plus susceptibles d’être dérangés par cette odeur.
 
« Un nombre important de logements collectifs avec présence d’enfants sont involontairement exposés à la fumée du tabac, et pour certains, sur une base quotidienne. Cette exposition met les enfants à risque de maladies respiratoires comme l’asthme ou la fibrose kystique », explique l’auteure principale de l’étude, Dre Karen M. Wilson.
 
Même le fait d’interdire la cigarette dans les espaces communs serait inefficace. Le seul moyen de ne pas être incommodé est de vivre dans des immeubles non-fumeurs.