Des chercheurs de l’Université de Montréal se sont penchés sur les effets de la pauvreté sur la croissance des enfants. Ils concluent que les bambins, de deux ans et demi à quatre ans, qui sont issus de milieux défavorisés accusent des retards de croissance, comparativement aux enfants nés dans des familles plus riches.
1 929 mères ont été questionnées par la Dre Louise Séguin et son équipe à propos de la taille de leur enfant et la situation économique au sein de leur famille.
La taille des sujets de milieux défavorisés était plus petite que celle des enfants mieux nantis, et ce, peu importe l’hérédité des parents et leur niveau de scolarité.
Ces résultats viennent donc confirmer les effets de la pauvreté, souvent associée à la malnutrition et à un taux élevé de stress, sur le développement des enfants.
« Même si le Québec fait plus pour les familles avec de jeunes enfants que d’autres provinces, il y aurait encore bien des choses à faire pour s’assurer que chaque enfant a droit à l’égalité des chances pour croître et se développer du mieux qu’il peut », souligne Mme Séguin.