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Quand la pauvreté joue sur la taille des enfants

Des chercheurs de l’Université de Montréal se sont penchés sur les effets de la pauvreté sur la croissance des enfants. Ils concluent que les bambins, de deux ans et demi à quatre ans, qui sont issus de milieux défavorisés accusent des retards de croissance, comparativement aux enfants nés dans des familles plus riches.

1 929 mères ont été questionnées par la Dre Louise Séguin et son équipe à propos de la taille de leur enfant et la situation économique au sein de leur famille.

La taille des sujets de milieux défavorisés était plus petite que celle des enfants mieux nantis, et ce, peu importe l’hérédité des parents et leur niveau de scolarité.

Ces résultats viennent donc confirmer les effets de la pauvreté, souvent associée à la malnutrition et à un taux élevé de stress, sur le développement des enfants.

« Même si le Québec fait plus pour les familles avec de jeunes enfants que d’autres provinces, il y aurait encore bien des choses à faire pour s’assurer que chaque enfant a droit à l’égalité des chances pour croître et se développer du mieux qu’il peut », souligne Mme Séguin.

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Le poids à la naissance lié au cancer du sein

Selon la Dre Isabel dos Santos Silva du London School of Hygiene and Tropical Medicine, un poids et une taille à la naissance au-dessus de la moyenne pourraient expliquer le cancer du sein.

« Notre recherche démontre une évidence significative entre le poids et la taille à la naissance et le marqueur du cancer du sein une fois adulte », a précisé la Dre Silva, qui ignore les raisons pour expliquer ce lien.

Après avoir éliminé les facteurs de risque, comme l’âge en général et celui où survient la ménopause, les chercheurs ont observé que le poids à la naissance était le facteur de risque le plus élevé pour développer un cancer du sein.

À titre d’exemple, les filles qui pesaient plus de 4 kilos avaient 12 % plus de chances de souffrir d’un cancer du sein que les bébés qui pesaient 3 à 3,5 kilos.

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Cachez ce poids que je ne saurais voir

Une étude menée par Santé Canada auprès de 132 000 participants en dit un peu plus sur la perception des Canadiens de leur apparence physique. Lorsque vient le temps de dévoiler leur poids et leur taille, ceux-ci ont tendance à s’enlever quelques kilos et à ajouter quelques centimètres, question de se rapprocher des standards de la mode.

Les hommes ajoutent un centimètre de plus à leur taille réelle, tandis que les femmes exagèrent leur taille de 0,5 cm. Quant au poids, les messieurs affirment qu’ils retranchent 1,8 kg et les femmes, 2,5 kg à leur poids réel.

Dans les deux phénomènes, les personnes de petite taille et ayant un surplus de poids semblent plus enclines à « tricher » que les personnes qui ont une apparence physique dont elles sont satisfaites.

Mine de rien, ces données ont des répercussions sur la science, car les recherches sur l’obésité sont effectuées à partir des données que les sujets déclarent aux scientifiques. S’ils ont tendance à cacher leur poids véritable, la mesure de l’obésité de la population canadienne pourrait être faussée selon la Dre Margot Shield.