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La noirceur aide les femmes à guérir du cancer du sein

La mélatonine est une hormone qui aide à réguler le sommeil chez les humains. Exposée à la lumière durant la nuit, la mélatonine devient moins productive, rend moins efficace le traitement par tamoxifène et dérange le rythme circadien, affirment des chercheurs de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans).

Les veilleuses, lampes de chevet, écrans d’ordinateur, télévisions et autres sources de lumières électriques suppriment dans le cerveau la production de mélatonine, qui a aussi un rôle important dans la croissance des tumeurs cancéreuses. 

En d’autres termes, la mélatonine est essentielle pour « favoriser l’action du tamoxifène en retardant la formation de tumeurs et en ralentissant leur croissance », résume Santé Log. On spécifie que lorsque « les lumières restent allumées la nuit, la mélatonine est supprimée, les cellules cancéreuses se réveillent et ignorent le tamoxifène ».

L’obscurité totale la nuit serait donc fortement suggérée aux femmes qui tentent de guérir d’un cancer du sein, révèle cette nouvelle étude parue dans la revue Cancer Research. La noirceur complète durant la nuit pourrait aider l’organisme des femmes malades à ne pas devenir résistant au traitement par tamoxifène.

L’effet de la lumière artificielle et électrique durant la nuit pourrait expliquer pourquoi « les femmes qui font des quarts de nuit présentent un taux de cancer du sein plus élevé et qu’il y a cinq fois plus de risques de cancer du sein dans les pays industrialisés que dans les pays sous-développés », mentionnent des études antérieures.

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Cancer du sein : un gel non invasif pourrait remplacer la médication

Son avantage : les effets secondaires, tels que la formation de caillots sanguins seraient moindre.

L’application du gel à base de tamoxifène, pendant 6 à 10 semaines, a réduit la croissance des cellules cancéreuses autant que le médicament par voie orale. C’est ce qu’ont démontré les résultats de cette recherche de Northwestern, parue dans la revue Clinical Cancer Research.
 
Le gel a été appliqué directement sur les seins des femmes atteintes d’une ou de plusieurs tumeurs cancéreuses. Absorbé à travers la peau et directement par le tissu du sein, le gel implique des niveaux moins élevés de médication dans le sang et diminue les risques de formation de caillots sanguins.
 
« Le gel minimise l’exposition du reste du corps et permet une concentration du médicament in situ, en évitant le risque de formation de caillots ou de développement de cancer de l’utérus », précise le Pr Khan de l’Université Northwestern Feinberg School of Medicine. 
 
Le nouveau gel pourrait dorénavant faire compétition à la médication orale et encourager les femmes effrayées par les effets secondaires incommodants à poursuivre leurs traitements, explique le site Santé Log.
 
Crédit photo : Monkeybusinessimages/Bigstock.com
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50 % des femmes en rémission du cancer du sein abandonnent le traitement

Une étude surprenante révèle des statistiques déconcertantes : une femme sur deux en rémission du cancer du sein laisserait tomber son traitement avant la date prescrite.

C’est ce que révèle Top Santé, qui explique aussi qu’à la décharge de ces femmes, les effets secondaires du traitement post-cancer sont parfois nombreux et désagréables.

Menée par des chercheurs de Glasgow, l’étude explique que le traitement par hormonothérapie doit généralement s’étendre sur une période de cinq ans.

« Or, les femmes qui laissent tomber leur traitement après trois ans, au lieu des cinq ans recommandés, ont trois fois plus de risque de décéder d’une récidive », explique le Dr Colin McGowan, auteur en chef de l’étude.

Les patientes en rémission de ce terrible cancer abandonneraient progressivement le traitement, notamment le tamoxifène, au fil des années suivantes. À la cinquième et dernière année du traitement prévu, elles ne seraient plus que 50 % à continuer à suivre les ordres du médecin.

Les raisons vont de la prise de poids subséquente aux bouffées de chaleur étouffantes, des symptômes qui dérangent les femmes qui en sont victimes.

Malgré ces désagréments, les spécialistes affirment que le tamoxifène est un allié puissant pour assurer une guérison complète du cancer du sein et qu’il est hautement dangereux de stopper les traitements dans les cinq premières années.

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Antidépresseurs et cancer du sein ne font pas bon ménage

La Dre Catherine Kelly et son équipe, de l’Institute of Clinical Evaluative Sciences en Ontario, ont analysé les dossiers médicaux de 2 430 femmes âgées de 66 à 75 ans ayant pris du tamoxifène entre 1993 et 2005.
 
Ce médicament sert de traitement préventif et augmente les chances de survie pour les femmes en rémission d’un cancer du sein.
 
Par contre, 30 % de ces femmes ont aussi été traitées avec des antidépresseurs à base de paroxétrine. Ce dernier traite non seulement les dépressions et l’anxiété, mais diminue également les bouffées de chaleur dues à la ménopause.
 
Selon le Bristish Medical Journal, les chercheurs ont constaté avec grande surprise que la paroxétrine annulait les effets du tamoxifène, ce qui diminue grandement les chances de survie au cancer du sein. Les antidépresseurs n’ayant pas ce composé n’avaient pas d’effet sur le tamoxifène.
 
Ainsi, les patientes prenant les deux médicaments ne sont pas protégées et ont de grandes chances de succomber à la maladie, alors qu’elles auraient pu survivre si elles avaient eu la prescription d’un antidépresseur sans paroxétrine.