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Grossesse et cancer du sein : un meilleur taux de survie?

Pour la première fois de l’histoire, une étude confirme que les patientes en rémission d’un cancer du sein peuvent tomber enceintes sans danger. Encore mieux, il semblerait que celles qui vivent une grossesse ont un meilleur taux de survie que celles qui n’auront pas d’enfant.

Malgré cette découverte, le Dr Hatem Azim Jr de l’Institut Jules Bordet à Bruxelles demeure prudent. Il affirme que des études supplémentaires seront nécessaires, car les résultats de l’étude ne peuvent être considérés comme une preuve qu’il n’y aura pas d’effet néfaste d’une grossesse ultérieurement.

Toutefois, le spécialiste persiste à dire qu’il n’est plus d’actualité d’encourager la femme en rémission d’un cancer à se faire avorter par peur des conséquences, ni de dire que la grossesse peut augmenter le taux d’œstrogène dans le corps et causer le retour du cancer.

Même dans les deux premières années après le diagnostic, il serait sécuritaire de tomber enceinte. Cependant, l’étude a été incapable de démontrer si tel était le cas pour les femmes ayant des récepteurs aux œstrogènes (ER+) de la maladie.

Pour en arriver à ce constat, un groupe de 333 femmes enceintes atteintes de la maladie a été apparié pendant cinq ans à un groupe de 874 femmes aux prises avec le cancer du sein, mais qui ne sont pas tombées enceintes. L’âge moyen des participantes était de 34 ans.

Autre constat : ni l’allaitement ni l’avortement ou la fausse couche n’ont semblé avoir une influence sur les résultats.

Pour les spécialistes, cette étude est importante, car elle permet aux femmes de croire
qu’une grossesse désirée après un traitement pour le cancer du sein ne signifie pas nécessairement qu’elles courent plus de risques de mourir et de ne pas voir grandir leurs enfants.

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Bébés prématurés : insuline et glycémie font-elles bon ménage?

Jane M. Alsweiler de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, et ses collègues ont découvert qu’un contrôle glycémique strict ne permet pas de réduire significativement l’hyperglycémie chez les prématurés et ainsi de sauver des vies. Ils vont jusqu’à dire que cela peut même nuire à certains aspects de la croissance.

Comparativement à d’autres bébés nés avant terme qui n’ont pas été traités avec l’insuline, ceux ayant reçu l’hormone ont eu un gain de poids supplémentaire et une plus grande circonférence de tête.

Cela peut être préoccupant en ce qui concerne des troubles neurologiques et une augmentation de la masse grasse plutôt que de la masse maigre. Une croissance plus lente et moins linéaire a également été remarquée par les chercheurs, qui dévoilent leurs résultats dans le numéro d’avril de Pediatrics.

« L’insuline ne peut pas être un traitement sûr et efficace pour les nouveau-nés prématurés hyperglycémiques », croient les spécialistes, qui ajoutent que cela peut accroitre leur risque de maladies cardiovasculaires à long terme.

Plus de la moitié des enfants nés pesant moins de 1500 g développent une hyperglycémie, qui est associée aux taux de survie les plus bas et à des risques tels que la rétinopathie du prématuré.

Cette étude a observé 88 bébés nés avant 30 semaines de gestation ou pesant moins de 1500 g et ayant développé une hyperglycémie.

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Leucémie : 90 % des enfants survivent

Il y a 50 ans, ce cancer, qualifié comme étant le plus commun chez les enfants, était incurable, rappelle ce mois-ci le Journal of Clinical Oncology.

Seulement entre 1990 et 2005, le taux de survie est passé de 84 à 90 % pour un enfant âgé de plus de cinq ans. Ce facteur est important, puisque survivre pendant cinq ans est considéré comme un remède à la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), alors que les risques de décéder sont presque nuls après ce délai.

 
Le progrès remarquable en matière de survie s’explique notamment par les multiples essais cliniques qui ont permis d’aider les médecins à affiner l’utilisation et le dosage des médicaments.
 
Au fil des ans, ils ont d’ailleurs découvert qu’un type de corticostéroïde est plus efficace qu’un autre médicament de la même classe, et que sans chimiothérapie, la LLA progresse rapidement.

L’étude, réalisée à l’Université du Colorado, a constaté que le taux de survie a augmenté pour tous les groupes raciaux et ethniques, pour les deux sexes et pour tous les groupes d’âge, sauf en ce qui concerne les nourrissons de moins de 1 an.

 
Pour les chercheurs, le but est de guérir tout le monde. Après des données réjouissantes, les spécialistes s’attardent dorénavant au 10 % des petits qui décèdent.