Pour les nourrissons de l’Alaska, le taux de mortalité postnéonatale a chuté de 4,9 pour 1000 naissances en 1989 à 3,9 pour mille en 2009.
En 2007, le taux de mortalité postnéonatale chez les autochtones de l’Alaska et d’autres Amérindiens était de 4,67 pour 1000, contre 2,33 chez le reste des enfants américains.
Cette étude a révélé que le taux de mortalité reste élevé en Alaska, même si bien des décès pourraient être évités.
Les facteurs de risque de décès chez les nourrissons autochtones de l’Alaska les plus fréquents sont la naissance avant 34 semaines, la naissance entre 34 et 36 semaines, le faible poids à la naissance, le tabagisme prénatal maternel, la consommation d’alcool pendant la grossesse et le fait que la mère est célibataire et/ou le père ne figure pas sur le certificat de naissance.
Le rapport souligne également le manque de ressources dans le domaine de la santé pour cet État américain.
Cependant, depuis 1996, l’instauration du programme d’éducation publique Back to Sleep en Alaska aurait permis de faire diminuer la mortalité associée au syndrome de mort subite.
Le rapport affirme que les infections et les anomalies congénitales n’ont pas diminué au cours des dernières années.