Si jamais les attentes de PricewaterhouseCoopers (PwC), un cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil fiscal et juridique, sont atteintes, ce sera un nouveau record à Londres et du jamais vu en région depuis les années 70.
Selon les évaluations, le taux d’occupation dans les hôtels est estimé à 84 % dans la capitale et à 72 % à l’extérieur de Londres cette année.
Pour Robert Milburn de chez PwC, il n’y a pas que les Jeux olympiques qui sauveront la peau de Londres en ces temps difficiles, mais également les fêtes du jubilé de diamant de la reine.
D’ailleurs, depuis au moins trois ans, Londres se prépare à ces festivités. La ville a notamment connu une augmentation de 13 % du nombre de chambres offertes en formule économique. 24 000 chambres de ce type seront prêtes d’ici la fin de l’année, confirme PwC.
Ces attentes positives n’empêchent pas plusieurs personnes de craindre l’après Jeux olympiques et de prévoir de quelle façon les coûts seront absorbés si le commerce et les échanges deviennent difficiles, en particulier dans l’est de Londres.
D’autres n’attendent même pas cette période pour être préoccupés. Selon le quotidien The Independant, les hôteliers pourraient bien rester piégés avec des chambres vacantes durant les Jeux, en raison des 120 000 nuitées que le comité organisateur avait réservées en trop. Ce petit jeu de persuasion aurait plutôt eu un effet dissuasif sur les touristes, en faisant monter en flèche l’offre et la demande.
Le quotidien stipule donc que le taux d’occupation durant les Jeux pourrait bien être inférieur à 80 %, alors que d’habitude, en juillet et août, les hôtels sont pleins à 90 % ou plus.
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