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Des trucs pour aider son enfant qui souffre de déficit de l’attention

Une étude d’envergure vient de prouver que former les parents est plus efficace que les stimulants pour les enfants qui ont un trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH), tout en étant moins risqué.

Séparer les tâches

Si votre enfant semble dépassé par une tâche, séparez celle-ci en une série d’étapes plus courtes et faciles, et considérez celles-ci une par une.

Créer le bon environnement

Il est nécessaire d’aider l’enfant à se concentrer en créant le bon espace dans la maison. Certains enfants auront besoin de silence et ne pourront avoir de distractions, alors que d’autres bénéficieront de bruits de fond.

Mettre l’accent sur le sommeil

Personne n’est au sommet de sa forme lorsqu’il n’a pas assez dormi, mais les enfants avec un TDAH particulièrement.

Prévoir les bonnes collations

Des protéines et du fructose permettent à ces enfants de bien apprendre entre les repas. Pensez par exemple à du yogourt grec avec du miel, du fromage ou des noix.

Changer la routine

Essayez de modifier légèrement les manières de s’organiser quelques fois par année, ce qui permettra peut-être à votre enfant d’être stimulé.

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Quel est le meilleur traitement pour l’hyperactivité?

Selon une récente analyse de l’autorité américaine en matière de santé, les Centers for Disease Control (CDC), environ 11 % des enfants d’âge scolaire reçoivent aujourd’hui un diagnostic de trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH).

L’analyse a porté sur 55 études complétées entre 1980 et 2011, ayant pour objet différents traitements contre le TDAH. Parmi celles-ci, les chercheurs ont trouvé 8 « bonnes » études prouvant les avantages de la formation comportementale menée auprès des parents, consistant à 10 à 12 séances qui permettent aux parents de mieux comprendre leur enfant, et d’agir en conséquence.

En contraste, seulement une « bonne » étude portait sur l’utilisation de médicaments comme le Ritalin. Selon celle-ci, ces médicaments auraient un effet similaire sur le comportement, mais présenteraient également des risques pour l’enfant, comme l’irritabilité et les troubles de l’humeur, ainsi que le ralentissement de la croissance.

« Même si une approche comportementale est manifestement l’intervention de première ligne la plus appropriée, il est souvent difficile pour les familles d’avoir accès à des thérapies comportementales de qualité », a toutefois fait remarquer un expert du TDAH, le Dr William Barbaresi, selon MedlinePlus.

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Les enfants avec un déficit d’attention pourraient bénéficier d’un supplément dérivé du soya

Des chercheurs japonais ont effectué une étude auprès de 36 enfants avec un trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH), âgés de 4 à 14 ans. Pendant deux mois, ceux-ci ont reçu un supplément de 200 mg de phosphatidylsérine chaque jour ou encore un placebo.

La phosphatidylsérine est un supplément phospholipide produit par le corps et contenant deux acides gras, comme les oméga-3 qui sont souvent donnés aux enfants avec un TDAH.

Les experts croient que des carences en différents nutriments pourraient en partie expliquer les problèmes neurologiques comme le TDAH.

Après deux mois, les enfants qui avaient pris le supplément démontraient des améliorations significatives de la mémoire auditive de courte durée, de l’inattention et de l’impulsivité.

« Les suppléments de phosphatidylsérine dérivés du soya semblent sécuritaires et sont une stratégie nutritionnelle naturelle pour améliorer la performance mentale d’enfants qui souffrent d’un TDAH », ont conclu les chercheurs, selon ce que rapporte NutraIngredients.

Les résultats ont été publiés dans le Journal of Nutrition and Dietetics.

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Les médecins doivent arrêter de prescrire des stimulants aux jeunes en santé

La revue médicale Neurology a publié un article dans lequel l’association s’insurge contre une tendance de plus en plus importante, selon laquelle des parents demandent à leur médecin de prescrire des stimulants pour leurs enfants, même si ceux-ci n’ont pas reçu un diagnostic de trouble de déficit de l’attention ou d’hyperactivité (TDAH).

Les parents souhaitent que ces médicaments améliorent les capacités des jeunes à étudier et à apprendre, face à des pressions scolaires de plus en plus grandes dans notre société.

« Les médecins qui traitent les enfants et les jeunes ont une obligation professionnelle de toujours protéger les intérêts premiers de ceux-ci, de protéger les populations vulnérables, et d’empêcher que les médicaments soient mal utilisés. En ce sens, la pratique de prescrire ces médicaments pour des élèves en santé n’est pas justifiable », a expliqué l’auteur, le Dr William Graf, selon Science Daily.

L’AAN donne de nombreuses raisons pour lesquelles ces médicaments chez des jeunes qui ne souffrent pas de TDAH posent problème, incluant des questions éthiques, légales, sociales et reliées à la santé et au développement.

Il existe des alternatives à ces médicaments, ont rappelé les experts, par exemple une bonne hygiène de vie incluant de bonnes habitudes de sommeil, d’alimentation, d’activité physique et de routine d’étude.

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Le TDAH peut se poursuivre jusqu’à l’âge adulte

The National Library of Medicine rapporte une étude qui suggère que le fameux TDAH, ou trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité, peut aussi se transposer dans la vie d’adulte.

On croit souvent que le trouble est plus juvénile ou adolescent, mais cette étude du Developmental Medicine Center, situé au Boston Children’s Hospital, révèle des statistiques étonnantes.

On apprend que les jeunes souffrant du TDAH sont nombreux à encore en ressentir les effets jusqu’à la fin de la vingtaine. En fait, c’est près de 30 % du groupe qui sera encore affligé par le trouble à l’âge de 27 ans.

Ces révélations, publiées dans l’édition du 4 avril du journal Pediatrics, permettent de mieux comprendre le développement du TDAH.

« Ceci démontre que le TDAH est une condition chronique sérieuse, qui n’est pas présentée adéquatement. C’est probablement une description plus exacte de ce qui se passe dans le vrai monde », lance le Dr William Barbaresi, qui commente sa propre étude.

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L’hyperactivité favoriserait les idées suicidaires

L’étude proposée par l’Hôpital pour enfants de Boston émet un constat inquiétant après avoir suivi 232 enfants atteints du TDAH jusqu’à l’âge adulte.

Le principal responsable de la recherche, le Dr Barbaresi, est particulièrement inquiet des résultats, puisque l’échantillonnage a été prélevé sur une population de classe moyenne ayant facilement accès aux soins de santé. Malgré cela, seulement 37 % des enfants participant à l’étude n’ont pas développé de trouble mental additionnel à l’âge adulte.

Le TDAH touche 3 garçons pour 1 fille et atteint plus ou moins 7 % des enfants. Alors que la pensée populaire juge que l’affection est « surtraitée », le Dr Barbaresi pense tout le contraire.

D’une part, le TDAH ne diminue pas nécessairement à l’âge adulte. La recherche démontre que 29 % des jeunes étaient toujours aux prises avec le trouble. Chez 57 % des cas étudiés, un trouble psychiatrique s’est déclaré dès l’âge adulte, ou plus tôt.

Il s’agissait principalement de toxicomanie, de troubles de la personnalité, d’anxiété ou dépression majeure, ou encore d’épisodes hypomaniaques et de suicide.

Le Dr Barbaresi insiste auprès des parents. Il est primordial de maintenir un suivi serré jusqu’à l’adolescence, puis il faut observer de près les signes de toxicomanie, de dépression et d’anxiété, même chez les plus jeunes.

Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics.

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Y aurait-il un lien entre l’obésité et le déficit d’attention chez les enfants?

Une étude a soumis un groupe de souris à un régime très riche en graisses (environ 60 % des calories), et un autre à un régime très pauvre en matières grasses (environ 10 %).

La diète occidentale comporte normalement entre 35 % et 45 % de graisses.

« Après seulement une semaine de ce régime, même avant que l’on puisse constater une prise de poids, le comportement des souris du premier groupe a commencé à changer, » a affirmé l’auteur, le professeur Gregory Freund, selon Science Daily.

Les souris sont devenues plus anxieuses, et ont développé des déficits d’apprentissage et de mémoire. Si les souris changeaient de régime et revenaient à une alimentation faible en gras, ces problèmes disparaissaient au bout d’une semaine.

Si les souris continuaient avec ce régime trop gras, les effets négatifs se poursuivaient au cours des semaines suivantes.

Au bout de 10 semaines, toutefois, le niveau de dopamine revenait à la normale parce que le corps compensait ce régime inadéquat; mais à ce stade, les souris étaient devenues obèses et faisaient du diabète.

« L’étude suggère qu’une alimentation trop grasse pourrait déclencher de l’anxiété et des problèmes de mémoire chez les enfants qui ont des prédispositions génétiques, » a ajouté M. Freund.

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Les traitements contre le déficit d’attention et l’hyperactivité ne fonctionnent habituellement pas

Dans le cadre de l’étude menée aux États-Unis, 186 enfants âgés de 3 à 5 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de TDAH ont été suivis pendant 6 ans.

Leur comportement, leur performance scolaire et la fréquence ainsi que la sévérité de leurs trois symptômes principaux, c’est-à-dire l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité, ont été évalués tout au long de cette période.

Il n’y avait pas vraiment de différence entre les enfants qui avaient pris des médicaments, habituellement des stimulants, et ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’hyperactivité et d’impulsivité sévère était de 62 % chez les enfants qui prenaient des médicaments, et de 58 % pour ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’inattention sévère était quant à lui de 65 % dans le premier groupe, et de 62 % dans le second.

« Le diagnostic de TDAH chez les jeunes enfants est de plus en plus fréquent, alors c’est extrêmement important de comprendre comment ce problème progresse. Nous avons constaté que le TDAH chez cette population est chronique et persistant, et que nous devons trouver de meilleurs moyens comportementaux et pharmacologiques pour gérer cette condition », a expliqué l’auteur de l’étude, le pédopsychiatre Mark Riddle, selon Science Daily.

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Les tout-petits sont affectés par la violence et la dépression

La revue médicale JAMA Pediatrics publie les résultats d’une étude menée auprès de 2422 enfants. Parmi ceux-ci, 58 de leurs parents avaient affirmé avoir vécu à la fois de la violence conjugale et de la dépression avant que l’enfant atteigne l’âge de 3 ans, 69 avaient vécu uniquement de la violence, 709 avaient eu des symptômes de la dépression.

Chez les enfants âgés de 3 à 6 ans, 3,3 % avaient reçu un diagnostic de TDAH, près de 9 % avaient des troubles de comportement, 0,7 % étaient dépressifs, 0,3 % avaient des problèmes de sommeil, et 1,7 % avaient des problèmes d’adaptation.

Les enfants dont les parents étaient dépressifs étaient environ 2 fois plus susceptibles de souffrir de TDAH après l’âge de trois ans que les enfants dont les parents n’avaient pas rapporté cette condition. Lorsque les parents avaient vécu à la fois la violence et la dépression, ce risque était 3 fois plus élevé.

Les auteurs ont rappelé que les pédiatres « jouent un rôle crucial » dans la surveillance des familles qui peuvent peut-être vivre de la violence et de la dépression, ce qui pourrait leur permettre d’intervenir rapidement, selon MedPageToday.

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Les traitements « alternatifs » semblent avoir une portée limitée contre le déficit d’attention

Des experts de l’European ADHD Guideline Group ont publié les résultats de leur analyse, portant sur les traitements « alternatifs » aux médicaments chez les enfants atteints de trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH). Ils se sont attardés aux résultats de 54 études portant sur différents moyens d’intervention.

Même si plusieurs de ces études montraient des résultats positifs à la suite de différentes interventions psychologiques et alimentaires, le problème résidait plutôt dans leur conception, qui n’était pas nécessairement « en aveugle ».

Ce type d’étude est considéré comme le plus objectif, parce que les participants ne savent pas s’ils reçoivent le traitement ou encore un placebo. Les chercheurs ont noté que lorsque les études étaient « probablement en aveugle », les avantages significatifs de ces méthodes diminuaient.

Il y avait par contre deux méthodes dont les effets étaient prouvés : les suppléments d’acides gras libres ainsi que l’exclusion des colorants alimentaires artificiels.

Les auteurs ont conclu que « des preuves supplémentaires sur l’efficacité de méthodes comme les interventions comportementales, la rétroaction, l’apprentissage cognitif et les restrictions alimentaires sont nécessaires. La science aurait besoin d’études en aveugle avant de soutenir ces traitements contre le TDAH », rapporte MedPageToday.

Les stimulants restent le traitement de première ligne contre le TDAH, mais ces médicaments sont associés à des effets secondaires néfastes et à plusieurs incertitudes.