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Vers une nouvelle manière de diagnostiquer le déficit d’attention?

Pour sa thèse de doctorat en pharmacologie, la chercheuse basque Alaitz Molano a prélevé 400 échantillons de salive chez des enfants ayant reçu un diagnostic de trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ainsi que 400 échantillons chez des sujets qui n’avaient aucun problème de ce genre.

Parmi ces échantillons, un total de 250 polymorphismes, c’est-à-dire des variations génétiques entre les individus, ont été découverts, incluant 32 qui étaient directement reliés au TDAH, à l’évolution de la maladie, à son sous-type, à sa sévérité ainsi qu’à la présence d’autres problèmes.

L’analyse a même confirmé l’existence de 3 sous-types : le déficit d’attention, l’hyperactivité et la combinaison des deux. Mme Molano a expliqué « qu’il était véritablement possible de constater, sur le plan génétique, à quel sous-type les enfants appartiennent », selon Science Daily.

La doctorante propose de mettre au point une puce à ADN contenant les 32 polymorphismes et pouvant être mis à jour au besoin si d’autres sont découverts, afin de faciliter le diagnostic du trouble.

Dans le monde, le taux de TDAH oscille entre 8 et 12 % des enfants. Environ 50 % des jeunes patients diagnostiqués continuent de montrer les symptômes à l’âge adulte.

Jusqu’à présent, le diagnostic n’était basé que sur l’observation comportementale, et non sur une confirmation clinique.

 

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Le taux de diagnostic de déficit de l’attention et d’hyperactivité en forte hausse

Une nouvelle étude s’est penchée sur les données de 842 830 enfants américains âgés de 5 à 11 ans. Selon les chercheurs, pendant la décennie entre 2001 et 2010, le taux de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a augmenté de 30 % parmi les enfants caucasiens, de 70 % parmi les enfants afro-américains, et de 60 % parmi les enfants hispaniques, tandis qu’il est demeuré stable chez les autres groupes ethniques étudiés.

Malgré l’augmentation des diagnostics chez les minorités ethniques, les chercheurs ont expliqué que la prévalence du TDAH était encore beaucoup plus élevée chez les petits Caucasiens. Pendant cette décennie, l’âge médian est demeuré stable, passant de 8,4 ans à 9,5 ans.

Les chercheurs ont déclaré que la maladie était désormais « épidémique » aux États-Unis. « Il s’agit de l’une des conditions psychiatriques pédiatriques les plus chroniques, affectant de 4 à 12 % de tous les enfants d’âge scolaire », ont-ils expliqué, selon Med Page Today.

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Confondre le trouble obsessionnel compulsif et l’hyperactivité a des conséquences graves

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychology, a porté sur 30 patients qui avaient reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC), 30 qui avaient reçu un diagnostic de trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), ainsi que 30 patients sans problème de santé mentale, qui ont tous passé des tests psychologiques.

Les patients avec un TDAH et un TOC avaient tous une moins bonne mémoire, une attention diminuée et de moins bonnes fonctions cognitives que les autres. Par contre, les gens avec un TDAH étaient décrits comme des « preneurs de risques » qui ne mesuraient pas les conséquences de leurs gestes, tandis que ceux qui souffraient du TOC accordaient beaucoup trop d’importance aux conséquences, ce qui causait des hésitations problématiques et une tendance à beaucoup trop contrôler.

« C’est très possible qu’un jeune écolier reçoive un diagnostic de TDAH au lieu du TOC parce les enseignants voient tellement de gens avec des problèmes d’attention, mais pas beaucoup qui ont un problème de TOC. Si vous ne faites pas vraiment attention, vous pouvez facilement vous tromper », a averti l’auteur de l’étude, Reuven Dar, cité par Science Daily.

Les chercheurs répètent que le bon diagnostic est crucial pour le bien-être et le traitement des enfants. Par exemple, les stimulants souvent prescrits pour le TDAH tendent à exacerber les symptômes du TOC.

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Confondre le trouble obsessionnel compulsif et l’hyperactivité a des conséquences graves

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychology, a porté sur 30 patients qui avaient reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC), 30 qui avaient reçu un diagnostic de trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), ainsi que 30 patients sans problème de santé mentale, qui ont tous passé des tests psychologiques.

Les patients avec un TDAH et un TOC avaient tous une moins bonne mémoire, une attention diminuée et de moins bonnes fonctions cognitives que les autres. Par contre, les gens avec un TDAH étaient décrits comme des « preneurs de risques » qui ne mesuraient pas les conséquences de leurs gestes, tandis que ceux qui souffraient du TOC accordaient beaucoup trop d’importance aux conséquences, ce qui causait des hésitations problématiques et une tendance à beaucoup trop contrôler.

« C’est très possible qu’un jeune écolier reçoive un diagnostic de TDAH au lieu du TOC parce les enseignants voient tellement de gens avec des problèmes d’attention, mais pas beaucoup qui ont un problème de TOC. Si vous ne faites pas vraiment attention, vous pouvez facilement vous tromper », a averti l’auteur de l’étude, Reuven Dar, cité par Science Daily.

Les chercheurs répètent que le bon diagnostic est crucial pour le bien-être et le traitement des enfants. Par exemple, les stimulants souvent prescrits pour le TDAH tendent à exacerber les symptômes du TOC.

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Le traitement du trouble de déficit d’attention et d’hyperactivité chez les enfants

La médication

Les stimulants comme le Ritalin permettent de réguler et de contrôler les comportements impulsifs. Ceux-ci minimisent l’interactivité, améliorent les interactions sociales et aident les enfants à se concentrer.

Il existe d’autres stimulants « de première ligne », par exemple le Dexedrine, le Concerta et le Strattera. Lorsque ceux-ci ne fonctionnent pas, les médecins peuvent aussi avoir recours à d’autres traitements, par exemple le Wellbutrin. Chacun de ces médicaments a ses particularités, ses avantages, ses inconvénients et ses risques. Informez-vous et discutez-en avec votre médecin.

La psychothérapie

Généralement, la médication n’est pas suffisante pour complètement traiter le TDAH. C’est pourquoi les parents et les enfants suivent souvent également des interventions psychosociales. Cela peut aller d’une formation pour les parents, pour leur permettre de développer des techniques qui fonctionnent, à la modification comportementale pour l’enfant, par exemple par le renforcement positif.

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Les plus jeunes de la classe risquent plus d’éprouver des problèmes

Les chercheurs ont constaté qu’en 4e année, les enfants qui se trouvaient dans le tiers des plus jeunes d’une classe étaient deux fois plus susceptibles d’avoir de mauvais résultats dans des tests standardisés en langue et en mathématiques.

Ceux-ci avaient également deux fois de chances de prendre des médicaments pour le trouble de déficit d’attention ou d’hyperactivité en septième année, comparativement au tiers des plus vieux.

« Les dates d’anniversaire pour l’entrée à l’école entrainent nécessairement une différence d’âge allant jusqu’à 12 mois entre les élèves d’une même classe », a noté la chercheuse Helga Zoëda, selon MedPageToday. « À 5 ans, cette différence est considérable par rapport à l’âge de l’enfant et explique une différence de maturité et de performance entre les plus jeunes et les plus vieux de la classe. »

Cette différence tend à persister jusqu’à l’âge de 14 ans, ont ajouté les auteurs, précisant que ces facteurs « devraient entrer en ligne de compte lorsqu’on évalue la performance et le comportement des enfants à l’école, afin d’éviter que les petits prennent inutilement des stimulants. Ceux-ci ne devraient pas recevoir une étiquette qu’ils garderont toute leur vie simplement parce qu’ils sont immatures face à leurs pairs plus âgés ».

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Les médicaments contre le TDAH ne causent pas de problèmes cardiaques sévères chez les enfants

Une nouvelle étude ayant analysé les données provenant de plus de 55 000 enfants américains qui avaient reçu un traitement pour le TDAH a relevé les « événements cardiovasculaires » chez ces enfants.

Bien que l’étude ait constaté que ces enfants avaient consulté un médecin pour des problèmes cardiovasculaires 20 % plus souvent que des enfants ne prenant pas ces médicaments, les problèmes « graves » tels que le décès ou l’hospitalisation n’étaient pas plus fréquents.

« Les spécialistes se posaient la question depuis une dizaine d’années », a expliqué l’auteure de l’étude, Almut Winterstein, citée par MedicalNewsToday.

La psychiatre Regina Bussing a toutefois rappelé que cette étude ne s’attarde qu’aux effets à court terme des médicaments, et que les conséquences possibles à long terme ne sont toujours pas connues.

Elle conseille donc aux parents de cesser la médication et de consulter un médecin si l’enfant présente un symptôme inhabituel.

Le Ritalin et l’Adderall, qui sont tous les deux des stimulants du système nerveux central, sont les deux médicaments les plus souvent prescrits pour le TDAH.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le British Medical Journal.

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L’exercice diminue les symptômes de TDAH

Les résultats de cette récente étude, la première qui incorpore l’activité physique comme traitement, sont publiés dans le Journal of Pediatrics. La recherche a été menée par une équipe d’experts à la Michigan State University.

Le principe est simple et même logique. Parmi un groupe de 40 enfants âgés de 8 à 10 ans, la moitié souffrait de TDAH. Après une série rapide d’exercices d’une durée de 20 minutes, ils étaient tous soumis à un petit test informatique, puis à un autre de mathématique.

Dans 100 % des cas, les enfants ont démontré une amélioration de la concentration et du résultat des tests. Ainsi, les chercheurs sont catégoriques. Les programmes scolaires ne cessent de diminuer les heures d’activité physique. Pour la santé et le comportement des enfants, il faudrait fournir le budget aux écoles pour réintégrer ce manque d’exercice.

Le chercheur principal, Matthew Pontifex, professeur adjoint en kinésiologie, explique : « Ces résultats sont l’évidence même que l’exercice est un outil non pharmaceutique important dans le traitement du TDAH. Ainsi, peut-être qu’à l’avenir, ce sera notre première recommandation pour diminuer les symptômes de ce trouble comportemental ».

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Diabète de grossesse lié au TDAH

Cependant, un second critère accompagnait les résultats de la recherche : la situation socioéconomique (faible revenu). Medpagetoday.com rapporte que les résultats démontrent également que l’enfant allaité recevait une protection contre le risque de développer un TDAH.

Les médecins allemands, Dr Jochen Schmitt de la Technical University Dresden et Dr Marcel Romanos de l’University Hospital, ont poussé plus loin les recherches et ont augmenté considérablement l’échantillonnage. Ainsi, ce sont 11 222 enfants et leurs mères qui ont été interrogés quant aux habitudes prénatales de la mère et au comportement de l’enfant plus tard.

En moyenne, les enfants étaient âgés de 9,9 ans, et la moitié étaient des filles. Ils ont découvert que lorsque la mère souffrait de diabète pendant la grossesse et se situait au niveau du seuil de la pauvreté, elle développait souvent une dépendance, soit à l’alcool, soit à la cigarette, ce qui augmentait le risque du développement d’un TDAH chez l’enfant.

En conclusion, Schmitt et Romanos ont également soulevé que les facteurs suivants augmentaient de façon significative les risques d’hyperactivité : statut de classe moyenne, tabagisme pendant la grossesse, problèmes de santé prénataux et eczéma atypique.

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Votre enfant souffre-t-il d’un TDAH?

Les enfants atteints de troubles du déficit de l’attention et d’hyperactivité ont des symptômes visibles.

D’abord, ils seront portés à toujours grimper quelque part, même là où on leur a dit de ne pas le faire.

Puis, il se pourrait que l’enfant ne soit pas capable de s’asseoir sans se trémousser et avoir besoin de se relever fréquemment. Vous remarquerez peut-être aussi qu’il ne peut garder un genou ou les pieds immobiles pendant qu’il est en position assise.

Également, il pourrait avoir de la difficulté à se concentrer sur quelque chose et perdre son intérêt rapidement. Il y a possibilité qu’il refuse simplement de participer à des activités qui requièrent son attention pour plus de deux ou trois minutes.

Le simple fait de voir son enfant bouger et courir si vite qu’il se blesse sérieusement, alors qu’on lui avait demandé d’arrêter de le faire, représente un indicateur de TDAH.

De plus, si votre enfant de quatre ans ne peut pas se tenir sur un pied, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille. Le TDAH peut être responsable.

Ensuite, un enfant avec un TDAH est imprudent et discute avec les inconnus sans réfléchir. Encore, il ne montre aucun signe de peur et d’inquiétude en rapport à des situations qui pourraient être dangereuses pour lui.

Avec ses pairs, l’enfant pourrait se montrer agressif et plus bruyant que les autres.

Rappelons que les enfants indisciplinés seraient plus à risque de développer des dépendances à la nicotine, au cannabis et à la cocaïne.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net