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L’incontinence reliée au TDAH

Des chercheurs avancent l’hypothèse qu’un enfant atteint d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) serait plus enclin à souffrir d’incontinence durant le jour.

Comme nous l’apprenons dans le Journal of Urology, on a remarqué depuis longtemps ce lien, mais cette fois, on en présente une certaine preuve. Il semble en effet qu’un enfant qui est incontinent est quatre fois plus susceptible de souffrir du TDAH.

Dans le cadre de la présente étude, qui a été menée par l’Université de la Sarre, les parents de 1300 enfants (de 5 à 7 ans) ont répondu à des questionnaires.

Il en est ressorti que parmi les 49 enfants qui présentaient des problèmes d’incontinence diurne, 18 étaient aussi atteints du TDAH, ce qui revient à 37 %. Chez ceux qui n’étaient pas incontinents, seuls 40 avaient un TDAH, ce qui représente 3 %.

Les chercheurs ont par ailleurs isolé certains facteurs, tels la déficience intellectuelle et un trop jeune âge.

Cette recherche s’inscrit donc avec de précédentes à démontrer le lien existant entre ces deux troubles. Toutefois, on ne pourrait statuer si l’une des conditions engendre l’autre, ou si elles prennent leurs sources dans les mêmes causes.

Une possibilité serait un retard de maturation : le TDAH est effectivement lié à un tel retard au cerveau, ce qui pourrait aussi concerner la vessie.

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Déceler le TDAH plus tôt

Un diagnostic de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) pourrait être posé dès l’âge de quatre ans, lisons-nous sur Medical News Today. Jusqu’ici, le TDAH pouvait être clairement reconnu lorsqu’un enfant avait atteint six ans.

Quant aux soins apportés à ces enfants, on misera maintenant sur des techniques de gestion du comportement; l’approche par médicaments ne serait conservée que pour des enfants plus âgés.

La prescription de médicaments demeure toutefois une avenue possible, advenant le cas où un enfant ne répondrait pas du tout à l’intervention comportementale. On pense ici au Ritalin, mais cette approche est encore un sujet de controverse. Le cas d’enfants présentant des symptômes moyens à sévères devrait donc être réévalué.

Le diagnostic pour des enfants de quatre ans est donc maintenant envisageable. Ces nouvelles conclusions comprennent aussi des lignes à suivre quant aux enfants qui présentent un comportement hyperactif ou impulsif, sans répondre entièrement aux critères du TDAH.

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Les médicaments pour le TDAH toujours présents

De 1996 à 2008, les médicaments prescrits pour traiter ou soulager les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) n’ont cessé de prendre de l’importance. Leur augmentation s’est faite sur une pente douce, mais continue, lit-on dans l’American Journal of Psychiatry.

Leur prévalence a été très marquée durant les années 90, pour ensuite se stabiliser, mais ils sont toujours aussi présents. Ainsi, en 1987, ils étaient prescrits à 0,6 % des enfants; en 1997, ce taux a grimpé à 2,7 %. Il s’est ensuite stabilisé en 2002 à 2,9 %, mais l’augmentation est bien présente : 2,4 % en 1996, contre 3,5 % en 2008.

Toutefois, les prescriptions de ces médicaments sont encore en hausse, de même que les cas de TDAH diagnostiqués. Chez les 4 à 17 ans, le diagnostic du TDAH est passé de 7,8 % en 2003 à 9,5 % en 2007. On estime que près de 60 % des enfants atteints prennent de tels médicaments. Pourtant, ils ne constituent pas l’unique traitement possible.

Le trouble du déficit de l’attention est le trouble le plus connu chez les enfants, et il se poursuit très souvent à l’adolescence et durant la vie adulte. Ses symptômes les plus reconnaissables sont la difficulté à demeurer concentré et à garder son attention, à maîtriser son comportement, et l’hyperactivité.

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Le TDAH cause plus de blessures

Selon une étude de l’University of Alabama parue dans Academic Pediatrics, les enfants souffrant d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) seraient plus à risque de subir des blessures que les autres.

Après avoir suivi près de 5 000 enfants, on a évalué que les enfants atteints d’un TDAH étaient jusqu’à 2 fois plus enclins à souffrir d’une blessure sérieuse. Cette proportion est d’autant plus marquée chez des enfants de 11 ans.

En fait, plus un enfant aura des symptômes du TDAH, plus il courra le risque de subir des blessures. Les garçons seraient deux fois plus touchés que les filles par ce lien. De plus, cesdites blessures tueraient plus d’enfants atteints que toutes autres causes combinées.

Dans le cadre de cette recherche, on a défini les blessures comme en étant qui nécessitaient des soins médicaux. Plus de la moitié de celles-ci consistaient en des fractures osseuses.

Une raison simple de cette corrélation serait que les enfants vivant avec le TDAH sont impulsifs et inattentifs; ils bougent beaucoup et sont souvent portés à ne pas avoir conscience du danger.

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Trouble du langage écrit lié au TDAH

Un enfant qui souffre du TDAH serait plus enclin à souffrir aussi d’un trouble du langage écrit, lit-on dans Pediatrics. Il semble aussi que les filles ayant un TDAH auraient plus de risques d’avoir ledit trouble ainsi que des difficultés de lecture.

Ce triste constat a été fait après que l’on ait suivi 5 718 enfants; une certaine partie des sujets étaient atteints d’un TDAH. Tous les enfants étaient nés entre 1976 et 1982, et ils ont été suivis jusqu’à presque 20 ans.

Le lien entre le trouble déficitaire de l’attention et celui du langage écrit (et, dans certains cas, des difficultés de lecture) a été fait selon leur incidence et une analyse de données scolaires et médicales.

La différence s’est révélée marquante. Chez les garçons ayant le TDAH, 64,5 % avaient aussi un trouble du langage écrit, contre 16,5 % pour les autres. Ce rapport était de 57 % contre 9,4 % chez les filles. L’analyse finale s’est faite lorsque les participants ont eu l’âge de 19 ans.

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Augmentation du nombre de cas de TDAH

Les chercheurs du CDC’s National Center for Health Statistics ont analysé les dernières statistiques sur le TDAH, et ils ont remarqué que le nombre de diagnostics a passé de 7 %, de 1998 à 2000, à 9 %, de 2007 à 2009.

 

Lors de l’analyse, on a constaté que le nombre de diagnostics émis est plus grand chez les garçons que chez les filles, chez les 5 et 17 ans.

En effet, le pourcentage serait passé de 9,9 % à 12,3 % chez les garçons et de 3,6 % à 5,5 % chez les filles. Autre constatation, l’augmentation du nombre de cas a largement été observée chez les enfants vivant dans des ménages aux revenus inférieurs à la moyenne. Le nombre de cas pour les ménages sous le seuil de la pauvreté était supérieur à 10 %, comparativement à 7,9 % pour les familles plus aisées.

Comme les recherches antérieures indiquaient que plusieurs enfants présentant tous les symptômes de TDAH n’avaient pas été diagnostiqués faute d’avoir accès aux soins de santé, par exemple, il est difficile pour les chercheurs d’affirmer avec certitude que cette augmentation n’est pas liée à une détection accrue du trouble déficitaire.

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Nouvelle percée quant au TDAH

On pourrait atténuer les symptômes du trouble déficitaire de l’attention. Des chercheurs entrevoient de nouveaux médicaments après avoir analysé un récepteur du cerveau. Leurs résultats sont parus dans Molecular Psychiatry.

On y lit que des stimulants pourraient en fait en venir à réduire les symptômes liés au déficit de l’attention. C’est qu’une dysfonction de la dopamine, un récepteur, serait bel et bien liée au développement du TDAH.

Ce lien avait déjà été établi, de même qu’avec d’autres troubles impulsifs et l’abus de drogues.

Précisément, la dopamine D4.7, une variation de la D4, semble commune à tous ceux qui sont atteints du trouble déficitaire de l’attention.

Une expérimentation a été effectuée sur ce sujet en utilisant des souris, mais l’on prévoit déjà un transfert vers l’humain, afin de soulager les symptômes des enfants atteints de ce trouble, entre autres.

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Une autre cause du TDAH?

Selon des chercheurs, un schéma biochimique relié à la diarrhée et la fonction intestinale donnerait des réponses quant au déficit de l’attention avec hyperactivité (le TDAH). On envisage même un futur traitement, lit-on dans Science.

Une protéine intestinale, la GC-C, connue pour son rôle dans certains problèmes intestinaux, aurait aussi une influence sur certaines régions du cerveau.

En d’autres mots, la GC-C joue un rôle de récepteur dans la membrane intestinale et ce même récepteur est présent dans des zones cérébrales importantes.

Or, une analyse basée sur des souris a démontré que lorsque la GC-C présente une déficience ou un blocage, les sujets démontraient un déficit d’attention et des symptômes d’hyperactivité.

On apprend aussi qu’il s’agit d’une première : jamais auparavant cette protéine n’avait été reliée à un problème neuropsychiatrique.

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TDAH : toute la famille en souffre

Une étude de la Baylor University met en lumière certaines répercussions du trouble déficitaire de l’attention d’un enfant sur les autres membres de la famille.

Il semble que plus le trouble est sévère, plus les impacts sur la qualité de vie de l’enfant comme du parent seront importants.

Qui plus est, après comparaison entre des enfants atteints de TDAH, il semble que ceux qui sont suivis en pédiatrie courante connaissent une meilleure santé générale, une meilleure qualité de vie et une meilleure situation familiale que ceux suivis en psychiatrie.

Les chercheurs soutiennent donc qu’il est tout aussi important, dans le cas d’un trouble déficitaire de l’attention, d’évaluer la routine de l’enfant que celle du parent, afin de faire en sorte que la qualité de vie de chacun en soit le moins affectée possible.

Cette étude parue dans le Journal of Attention Disorders a porté sur près de 200 familles.

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TDAH et imprudence : sont-ils reliés?

Selon une récente étude de l’Université de l’Alabama, les enfants atteints du TDAH seraient moins prudents que les autres lorsqu’ils doivent traverser la rue. Ils seraient même plus enclins à se mettre dans des situations à risque, selon Pediatrics.

On a relevé cette différence en comparant le comportement d’un groupe de 78 enfants âgés de 7 à 10 ans. La moitié d’entre eux présentaient des symptômes reconnus (au moins 12) du trouble déficitaire de l’attention et la majorité (71 %) était formée de garçons.

Les participants ayant un TDAH qui prenaient des médicaments devaient cesser de le faire 24 heures avant le début de l’étude. On a par la suite évalué ce que faisait chaque enfant avant de traverser la rue, à quel moment il le faisait et combien de temps cela lui prenait.

Les enfants présentant un TDAH se différenciaient des autres dans la mesure où ils ne réussissaient pas à percevoir l’information de manière adéquate pour traverser la rue de façon sécuritaire. Les chercheurs concluent donc que la sécurité piétonnière demeure un défi pour ces enfants.