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Différences cérébrales reliées au TDAH

On a entendu parler au cours des derniers mois de dissemblances cérébrales chez les enfants autistes. Cette fois, l’expérience a été effectuée auprès d’enfants atteints d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute ont donc pu statuer, selon l’imagerie cérébrale d’enfants d’âge préscolaire, que le TDAH est lui aussi lié à des différences au niveau du cerveau, lisons-nous dans Clinical Neuropsychologist.
 
Les jeunes participants étaient âgés de quatre ou cinq ans. Sur 26 enfants, 13 avaient reçu un diagnostic de TDAH et la seconde moitié suivait un développement habituel.
 
La région du cerveau responsable de la maîtrise cognitive et motrice était plus petite chez les enfants atteints que chez les autres. Cette découverte ouvre bien sûr la porte à de futures interventions pouvant être accomplies le plus tôt possible.

Cette avenue est donc très encourageante, car il a été démontré que les enfants ayant reçu un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention en bas âge étaient plus à risque de vivre des difficultés d’apprentissage et sociales.

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D’autres risques liés au TDAH

Une récente étude du Massachusetts General Hospital parue dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry démontre un lien entre le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et les problèmes de consommation.

On a suivi des patients dès l’âge de 11 ans, ces derniers vivant tous avec le TDAH. On a remarqué que 10 ans plus tard, leur trouble était un indicateur important d’une future dépendance, à la cigarette, aux drogues ou à l’alcool.
 
En comparaison à ces 268 enfants ayant le TDAH, on a suivi un groupe témoin formé de 229 enfants. Tous les participants avaient sensiblement le même âge au début de la recherche, soit 10,9 ans en moyenne dans le premier groupe et 11,9 ans en moyenne dans le second.

Selon les chercheurs, les enfants atteints du TDAH étaient trois fois plus enclins à développer une dépendance. En ciblant certains facteurs, ils en sont tout de même arrivés à un risque plus élevé de 1,5 fois chez ceux qui avaient un trouble du déficit de l’attention.

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Autre cause possible du TDAH

Si les cas d’enfants aux prises avec un trouble du déficit de l’attention (TDAH) semblent exploser, les explications n’en sont pas moins nombreuses. Ainsi, une nouvelle étude sous-entend maintenant que l’anesthésie en bas âge pourrait y être reliée.

Des études réalisées sur des primates ont en effet démontré des effets de l’anesthésie sur le développement du cerveau. Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, cela prouverait que des déficits pourraient en découler.
 
Toutefois, une plus récente recherche a démontré un facteur de risque de développement du TDAH lorsque de multiples anesthésies ont été pratiquées avant l’âge de deux ans, mais il semble qu’une seule exposition n’en comporte pas.

Finalement, on suggère de retarder, dans la mesure du possible, les interventions chirurgicales d’un enfant lorsqu’il aura atteint quatre ans. Ces conclusions ont été tirées de nombreuses études faites au cours des dernières années.

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Données alarmantes sur les troubles de développement

Selon Pediatrics, le nombre d’enfants autistes ou souffrant d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a augmenté de 17 % en 12 ans. Une vaste étude américaine fait état de cet inquiétant constat.

Ainsi, de 2006 à 2008, près de 10 millions de jeunes ont reçu un diagnostic de l’un de ces troubles de développement, ce qui représente 15 % des enfants d’âge scolaire. Le nombre de cas est 12,8 % plus élevé que ce qui a été observé de 1997 à 1999.
 
La même recherche suggère aussi que trois enfants sur quatre faisant partie d’une classe scolaire typique ont développé des difficultés. On reconnaît que plusieurs enfants connaissaient ce genre de problème dans le passé.
 
De nos jours, ils sont toutefois plus nombreux à pouvoir recevoir un diagnostic. Il est aussi possible que les parents aient plus tendance à en demander un, ce qui permet à leur progéniture d’avoir accès à des services spécialisés et à des médicaments.
 
Selon les chercheurs, ce comportement parental est positif, car plus un syndrome est décelé tôt, meilleures seront les interventions. Un meilleur soutien sera alors offert à l’enfant. On propose qu’une plus grande aide soit aussi donnée aux enseignants et aux parents.
 
L’une des raisons de ces hausses serait l’augmentation des naissances prématurées. Cette situation fait que plusieurs bébés naissent avec des problèmes de développement latents.

On pense aussi que certains facteurs environnements seraient en cause. Les phtalates contenus dans le plastique et certains produits ainsi que les pesticides pourraient jouer un triste rôle dans cette augmentation.

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Médicaments pour le TDAH : aucun risque cardiovasculaire

Il semble qu’il n’y a aucun risque d’accidents cardiovasculaires pour les enfants comme pour les adolescents qui prennent des médicaments pour leur trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Selon les résultats d’une équipe de l’Université de la Pennsylvanie à Philadelphie, les enfants qui suivent ce genre de traitement n’ont pas plus de risques de souffrir d’arythmie ventriculaire ou de mort subite.

Ces données sont le fruit de comparaisons entre des enfants qui prenaient lesdits médicaments et d’autres qui n’en ingéraient pas.
 
Rappelons-nous qu’en 2006, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait demandé que les étiquettes de ces produits soient changées afin que l’on avise le public de risques potentiels. Certains cas de mort subite chez des enfants et des adolescents avaient sonné l’alarme quant à des risques cardiovasculaires.
 
Déjà, en début d’année, la FDA avait annoncé qu’à la suite de résultats préliminaires, des avis ne s’avéraient plus nécessaires.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Stress et grossesse : encore des répercussions

En avril dernier, nous apprenions qu’une étude australienne ayant porté sur 3 000 femmes enceintes avait fait un lien entre le stress et les problèmes comportementaux chez l’enfant.

Une nouvelle recherche vient confirmer ce premier constat, faisant même un lien avec le trouble déficitaire de l’attention (TDAH).
 
Il semble que le haut taux d’hormone du stress pendant la grossesse augmente les risques d’apparition de ce trouble chez les enfants en âge scolaire.
 
Ces récents résultats ont été obtenus après que des spécialistes de l’Institut psychiatrique du King’s College de Londres aient suivi pas moins de 1 700 mères et leurs enfants. On voit cette percée comme une nouvelle façon de diagnostiquer le TDAH.
 
Selon MailOnline, les mères qui avaient vécu du stress ou une rupture durant leur grossesse couraient aussi plus de risques que leur enfant ait des problèmes émotifs.
 
La pression mentale que vit une future maman durant ses premiers mois de grossesse peut donc avoir d’importantes répercussions sur le comportement de son enfant.

Selon les chercheurs, les hauts taux mentionnés des hormones du stress atteindraient le développement cérébral du bébé à naître.

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Impacts du TDAH sur les aptitudes scolaires

Souhaitant mieux comprendre le TDAH, des experts de la Case Western Reserve University, en Ohio, ont tenté de mieux cibler ses impacts sur l’apprentissage.

On a donc cherché à définir le rôle de l’environnement et celui de l’hérédité quant aux aptitudes mathématiques et de lecture, ainsi que le comportement associé au trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
 
Pour ce faire, les chercheurs ont suivi 271 paires de jumeaux âgés de 10 ans. La majorité de ces enfants n’avaient pas le TDAH.
 
C’est sans surprise qu’il a été constaté que l’inattention et l’hyperactivité avaient des impacts négatifs sur les performances scolaires. Toutefois, les gènes n’expliqueraient pas tout.
 
Si l’hérédité avait une influence plus grande sur la lecture, l’environnement en avait une plus importante sur les mathématiques.
 
Ainsi, l’influence du TDAH sur les résultats scolaires serait une combinaison de l’hérédité et de l’environnement, à la maison et à l’école.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Psychological Science.

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Comparaisons entre l’alcoolisme prénatal et le TDAH

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas d’enfants atteints d’un TDAH et d’autres souffrant d’alcoolisme prénatal. À première vue, ces deux groupes semblent vivre avec les mêmes problèmes, car ils ont tous des troubles de comportement similaires, comme l’hyperactivité et l’impulsivité.

Or, certains aspects diffèrent. Les enfants ayant un TDAH arrivent mieux à comprendre de nouveaux éléments. Ils ont toutefois de la difficulté à les retenir sur une longue période de temps; leur mémoire est donc plus touchée.

Ceux qui ont reçu un diagnostic d’alcoolisme fœtal, pour leur part, vivent avec un problème d’apprentissage à la base. Ils ont un déficit quant au décodage du langage. Toutefois, une fois le nouveau renseignement intégré, ils arrivent mieux à se le rappeler après une certaine période de temps.

Les résultats complets de cette recherche paraîtront dans l’édition de juin prochain de la revue Alcoholism: Clinical & Experimental Research.

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Pronostic du TDAH par les mouvements de la main

La maîtrise d’un enfant des mouvements impulsifs de ses mains en dirait long sur la neurobiologie de son trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), selon deux récentes études. L’évaluation de cette capacité permettrait même d’établir un pronostic sur ce trouble et d’en prévoir les traitements nécessaires.

L’une de ces recherches consistait à faire passer des tests de frappe à des enfants âgés de 8 à 12 ans. Des mouvements involontaires, mais constants, ont été remarqués à la main opposée.

En fait, les enfants qui avaient un trouble déficitaire de l’attention présentaient deux fois plus souvent ces mouvements. C’est la première fois qu’un lien est établi entre le TDAH et une déficience dans la maîtrise du système moteur.

Dans la seconde étude, des chercheurs ont mesuré l’activité cérébrale de la partie du cerveau responsable des mouvements involontaires, le cortex moteur. Précisément, ils ont évalué l’inhibition intracorticale par un intervalle court, lequel indique l’activité musculaire et cérébrale.

Or, les enfants atteints de TDAH ont présenté une baisse marquée d’inhibition, soit 40 % de moins que les autres enfants. Aussi, plus l’inhibition motrice était faible, plus les symptômes du trouble étaient importants.

De plus, cette mesure a pu prédire fortement les problèmes de comportement que les enfants connaîtraient, en comparaison avec le témoignage des parents.

Ces deux découvertes nous permettront donc de mieux comprendre les tenants et aboutissants du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, lequel touche 1,2 million de Canadiens, dont près de 500 000 sont des enfants.

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Plus de dépendances chez les enfants avec le TDAH

Indépendamment du sexe et de l’ethnie, un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) connaîtra plus souvent des problèmes de consommation une fois adulte.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des spécialistes de l’Université de la Caroline du Sud après avoir analysé 27 études longitudinales. Celles-ci avaient suivi au total plus de 10 000 enfants.

Sur une période de 10 ans, on a donc observé 4 100 enfants atteints du TDAH et 6 800 enfants non atteints. On a remarqué que ceux avec le trouble avaient deux à trois fois plus souvent des problèmes de consommation à l’adolescence et à l’âge adulte.

Ces problèmes concernaient l’alcool, la nicotine, la marijuana, la cocaïne ainsi que d’autres drogues. De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu un trouble déficitaire de l’attention n’arrivaient pas à se défaire de leur dépendance.

Selon les chercheurs de cette étude, parue dernièrement dans Clinical Psychology Review, on pourrait douter du résultat s’il ne s’agissait que d’une seule étude. Or, la conclusion est tirée de plus de 25 recherches différentes.

On peut donc conclure à l’importance d’un diagnostic le plus tôt possible et à la nécessité d’un suivi médical adéquat pour les enfants atteints du TDAH.