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Influence des émotions sur le TDAH

Une récente étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a levé le voile sur l’influence des émotions sur la mémoire chez des enfants avec des problèmes d’attention ou de bipolarité.

Pour ce faire, on a observé l’activité cérébrale d’enfants qui devaient faire une tâche requérant la mémoire active demandant la reconnaissance de visages exprimant diverses émotions.

Parue dernièrement dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, la recherche comptait 56 jeunes participants âgés de 10 à 18 ans.

Parmi eux, 23 étaient bipolaires, 14 souffraient du TDAH et 19 ne vivaient aucun de ces problèmes de santé. Aucun des enfants souffrant de bipolarité ou du trouble de l’attention ne prenait de médicaments.

Il en est ressorti que les deux premiers groupes accusaient une dysfonction du cortex préfrontal lors de l’expérience. De plus, ceux atteints du TDAH avaient la dysfonction la plus sévère des trois groupes.

Rappelons au passage que le cortex préfrontal est responsable de la mémoire active, du langage et de l’attention, entre autres.

La voie à suivre pour le traitement de ces troubles du comportement serait donc d’aider les patients à employer cette partie de leur cerveau.

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Un rapport sur le TDAH dans les écoles

Nous pouvons apprendre sur CNW le constat du CADDAC (Centre for ADD/ADHD Advocacy Canada) quant à la reconnaissance, à l’identification et au soutien du TDAH au sein des écoles québécoises.

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDHA) atteint de 5 à 7 % des enfants au Québec. Ces pourcentages correspondent à 1 à 3 enfants par classe.

Les écoles spécialisées ont donc été évaluées, tout comme le sont les autres centres du même type au Canada.

Un diagnostic de TDAH reçu par un petit Québécois ne lui suffit pas pour obtenir un soutien complémentaire en ce qui concerne l’éducation et l’évaluation.

Les enfants doivent faire l’objet d’un autre trouble d’apprentissage reconnu pour accéder à des services plus poussés. Cela provoque des incohérences dans le système d’éducation, d’autant plus que lesdits services ne sont pas toujours accessibles.

Pour faire suite à ces tristes résultats, le CADDAC a créé un livre blanc, lequel fournit un résumé des avis d’experts et des recherches dans ce domaine. Il donne finalement des recommandations afin de relever les défis de la réussite scolaire et de l’équité en éducation.

Celles-ci consistent à faire reconnaître formellement le TDAH et les élèves qui en sont atteints, de même qu’à rendre le perfectionnement professionnel obligatoire.

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Le TDAH responsable de la dépression

Des chercheurs américains ont établi un lien entre le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDHA) et la dépression, nous apprend Canada.com.

D’après eux, les parents devraient faire preuve d’une plus grande vigilance pour les enfants atteints, car ceux-ci auraient plus souvent tendance à sombrer dans la dépression, voire à commettre un suicide.

Cette étude a été réalisée par les universités de Chicago et de Pittsburgh. On a suivi 123 enfants de 4 à 6 ans diagnostiqués avec un TDAH, et ce, pendant 14 ans, soit jusqu’à leurs 18 à 20 ans.

Ces enfants ont ensuite été comparés avec un groupe de 119 enfants dont le mode de vie était similaire. Ces derniers ont été observés une fois par jour pendant leurs 4 premières années de vie, puis de 6 à 9 ans et de 12 à 14 ans.

On a donc pu prouver que les enfants diagnostiqués entre 4 et 6 ans avaient 18 % plus de chances de vivre une dépression. Cela représente 10 fois plus de cas que chez les autres enfants.

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Un gène pointé du doigt pour le TDAH

Une étude a trouvé une nouvelle réponse pour le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

MailOnline présente aujourd’hui les résultats d’une recherche sur le TDAH. On aurait découvert un lien direct avec le développement du cerveau. Ce lien avait déjà été prouvé en ce qui concerne l’autisme et d’autres troubles semblables.

Des scientifiques de l’Université Cardiff, au Pays de Galles, ont mené une recherche portant sur environ 1 400 petits. Ils ont découvert que les enfants atteints avaient deux fois plus de chances de présenter une erreur génétique que les autres.

La professeure Anita Thapar, qui a dirigé cette étude, dit que le lien est maintenant établi entre les gènes et l’apparition de ce type de trouble. Il avait déjà été démontré que le TDAH avait tendance à se propager dans une même famille.

Il est dorénavant clair que TDAH est dû au développement du cerveau de ces enfants et non pas, comme on l’a longtemps cru, à une mauvaise alimentation ou une éducation déficitaire de la part des parents.