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Les enfants sont exposés à plus de 5 heures de télé par jour

Le numéro de novembre de la revue médicale Pediatrics présente les résultats d’une étude révélant que les enfants passent un nombre « alarmant » d’heures devant la télé chaque jour. Selon cette étude, les enfants sont en moyenne exposés à 232 minutes de télé indirecte au cours d’une journée.

La durée est inversement proportionnelle à l’âge : les plus jeunes enfants, âgés de 8 à 24 mois, passent 5,5 heures devant une télé ouverte, tandis que ceux d’âge scolaire, 6 et 8 ans, passent plutôt 2,75 heures. Ces chiffres s’ajoutent à 1,3 heure d’écoute active quotidienne, considérée comme « typique » pour les enfants américains.

« L’exposition à une télé ouverte dans la pièce est liée à un niveau d’attention diminué durant la période de jeu, à un plus faible niveau d’interaction entre les parents et les enfants, ainsi qu’à une performance réduite dans des tâches cognitives », a affirmé le chercheur responsable de l’étude, Matthew Lapierre.

Celui-ci a suggéré aux parents de prendre conscience de leur propre temps passé devant la télé et de fermer l’appareil lorsque personne ne le regarde.

« Cette recommandation pourrait être particulièrement efficace pour les parents de très jeunes enfants qui ne voient peut-être pas comment leur propre exposition à une télé ouverte peut avoir un effet sur leurs petits ou qui se servent de la télé comme s’il s’agissait d’une présence », a-t-il ajouté.

Pour parvenir à ces statistiques, les chercheurs ont procédé à un sondage téléphonique auprès de 1454 parents ou répondants d’enfants âgés de 8 mois à 8 ans, partout aux États-Unis. Medpage souligne que cette étude présente toutefois des limites, telles que l’absence de réponses provenant de familles dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, ou encore l’absence de données sur l’exposition à la télé ailleurs qu’à la maison.

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Les parents peuvent combattre la sédentarité de leurs enfants

« Le soutien familial est très important pour réduire le comportement sédentaire des enfants », a déclaré Zhen Cong, professeur adjoint en développement humain et études familiales à la Texas Tech University.

L’auteur de l’étude, parue dans l’American Journal of Health Promotion, a démontré que les enfants qui avaient un soutien et un suivi parental plus élevé étaient ceux qui bougeaient le plus, donc ceux qui passaient moins de temps devant l’écran de télévision, d’ordinateur ou les jeux vidéos, soit les principaux comportements sédentaires des enfants de 5 à 9 ans.

Il a également été démontré que bien que les enfants de race blanche soient susceptibles de développer un surpoids ou un embonpoint avec un comportement sédentaire, les enfants hispaniques sont plus vulnérables.

De plus, même si les filles ont l’habitude d’être moins rivées devant un écran, il a été prouvé qu’avec un soutien parental et des encouragements, ce sont les petits garçons qui sont portés à modifier le plus leur comportement et ainsi passer de la sédentarité à l’activité.

Pour arriver à la conclusion que les encouragements à l’exercice, la participation et le soutien parental ainsi que l’éducation nutritionnelle peuvent avoir un impact positif sur le comportement de l’enfant quant à l’activité physique, les chercheurs ont interrogé et suivi plus de 418 couples mère-enfant pendant deux ans, dans le cadre du programme intitulé Transformación Para Salud (Changements pour la santé).

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Que transmet la télé à nos enfants?

En une décennie, la célébrité s’est hissée au premier rang des valeurs mises de l’avant dans les émissions les plus populaires chez les 9 à 11 ans. C’est ce que nous apprend un rapport publié dans Cyberpsychology: Journal of Psychosocial Research on Cyberspace.

Mené par l’Université de la Californie à Los Angeles, le rapport révèle que de 1997 à 2007, la célébrité est passée de la 15e à la 1re position des valeurs les plus transmises. Des émissions de 1967 à 2007 ont été évaluées et les chercheurs notent une transformation majeure au cours de la dernière décennie.

Parallèlement, on pourrait faire un lien, toujours selon les chercheurs, entre cette prévalence de la célébrité et l’augmentation du narcissisme dans nos sociétés. Elle aurait aussi une influence importante sur notre culture.

En 2007, les 5 valeurs en tête de liste auront donc été la célébrité, le succès, la popularité, l’image et la réussite financière. En 1997, elles étaient le sentiment d’appartenance, la bienveillance (comme aider les autres et être gentil), l’image, la tradition et l’acceptation de soi.

 

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La télévision, nuisible pour les enfants?

Dimitri Christakis, professeur en pédiatrie de l’Université de Washington, et son équipe prétendent que le téléviseur allumé en permanence compromet le développement du langage et de l’intelligence des jeunes enfants, même s’ils ne le regardent pas.

« La télévision allumée à la maison réduit manifestement la verbalisation, à la fois chez les enfants et ceux qui s’en occupent, et est donc potentiellement néfaste pour le développement des bébés », ont mentionné les chercheurs.

Selon le Dr Christakis, les bambins entendent de 500 à 1000 mots de moins de la part des adultes lorsque la télé est ouverte. « Les adultes prononcent généralement environ 941 mots par heure. Notre étude a montré que ces mots étaient presque complètement éliminés quand l’enfant peut entendre la télévision », a-t-il conclu.

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La télé, source de dépression?

Si l’on en juge une recherche menée par le Dr Brian A. Primack, du département de médecine de l’Université de Pittsburgh, accumuler les heures d’écoute de télévision ne serait pas sans conséquence pour les adolescents.

En effet, il semblerait qu’une fois adultes, les adolescents trop rivés sur le petit écran seraient plus à risque d’être touchés par la dépression. Cette incidence augmente pour chaque heure d’écoute supplémentaire quotidienne.

4 100 sujets ont participé à cette étude publiée dans Archives of General Psychiatry. Les chercheurs leur ont demandé de mettre un chiffre sur leur écoute de télévision pour ensuite les questionner sur leur état psychologique sept ans plus tard. 7,4 % d’entre eux affirmaient souffrir de troubles dépressifs, mais les chercheurs n’avancent toutefois pas que trop d’heures de télé causent automatiquement la dépression.

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Baby Einstein, nocif pour les enfants?

Le Dr Dimitri Christakis, chercheur et directeur du Child Health Institute de l’Université de Washington à Seattle, juge que les émissions de télévision produites pour les poupons, comme les DVD Baby Einstein, ne devraient pas leur être présentées.

Pour le pédiatre, le montage rapide, les couleurs acidulées, les sons et les lumières clignotantes de ces contenus télévisés stimulent trop les bambins de moins de deux ans, ce qui pourrait expliquer, en partie, la hausse des cas des troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité au cours des 20 dernières années.

Pour en arriver à ces conclusions, M. Christakis a analysé 78 études qui s’étaient penchées sur le sujet.

Du même souffle, le chercheur accuse les scientifiques qui ont participé à l’élaboration de ces émissions pour bébés et les parents qui sont parfois obsédés par l’idée que leur progéniture soit intelligente et stimulée dès le berceau.

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Les jeunes boudent l’exercice physique

Un bulletin publié par l’organisme Jeunes en forme Canada nous apprend que les adolescents au pays passent trois fois plus de temps devant les écrans cathodiques au détriment de l’exercice physique, ce qui représente une moyenne de six heures quotidiennement.

90 % des jeunes Canadiens, même ceux d’âge préscolaire, ne suivent pas les recommandations du Guide d’activité physique canadien.

Pour le directeur scientifique de l’organisme, Mark Tremblay, l’inactivité chez les jeunes nuit grandement à leur développement et aura fatalement des conséquences sur leur état de santé une fois adulte, alors que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et les maladies dégénératives chroniques pourraient faire leur apparition.

Selon Jeunes en forme Canada, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette attitude des adolescents envers l’activité physique, dont les programmes scolaires et les parents.