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Pas de preuve concluante que le téléphone mobile cause le cancer

Un rapport de la Health Protection Agency au Royaume-Uni affirme que les preuves ne sont pas concluantes concernant le fait que les téléphones mobiles causeraient le cancer.
 
Encore une fois, on a analysé des centaines d’études sur les effets d’une exposition à des champs de radiofréquences électromagnétiques pour en arriver à de tels résultats, mais on avoue qu’il faut tout de même être prudent.
 
Les données sont insuffisantes concernant les effets possibles à long terme et sur la santé des enfants également.
 
Bien que pour l’instant, les preuves ne soient pas assez solides, on recommande aux gens de réduire leur utilisation des téléphones portables, surtout chez les moins de 16 ans, et de privilégier les dispositifs mains libres pour réduire l’exposition aux radiofréquences.
 
De plus, cette recherche ne concernait pas seulement les téléphones mobiles, mais aussi tous les autres appareils qui émettent des ondes de radiofréquences, comme les Wi-Fi, les télévisions et autres.
 
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Grossesse : attention au téléphone mobile?

C’est ce qu’ont relevé des chercheurs de l’Université Yale dans la plus récente revue Scientific Reports. Ils ont découvert que l’exposition aux rayonnements des téléphones mobiles pendant la grossesse pouvait affecter le développement du cerveau des enfants.

Après avoir fait des expériences sur des souris gravides, les chercheurs se sont aperçus que les rongeurs, une fois nés, souffraient de problèmes de mémoire, d’hyperactivité et d’anxiété.

Pour arriver à cette conclusion, l’activité électrique du cerveau de souris adultes qui avaient été exposées à des rayonnements dans le fœtus a été mesurée. Une série de tests psychologiques et comportementaux ont également été faits.

Pour un groupe de scientifiques britanniques de l’University College de Londres, cette étude est complètement « alarmiste et injustifiable ».

Leurs contre-arguments reposent sur le fait que les souris à naître auraient reçu une dose de radiation beaucoup plus élevée que ce que l’enfant dans l’utérus peut obtenir. De plus, il semblerait que la distance entre le téléphone mobile et l’utérus n’était pas conforme à la femme et la souris en période de gestation.

Finalement, ils ont ajouté que la comparaison est impossible entre les rongeurs et les humains, parce que les souris sont nées après seulement 19 jours, avec un cerveau qui est à un stade beaucoup plus précoce de développement que celui des bébés humains.

Ils ont remarqué également que le niveau d’anxiété avait diminué chez les souris exposées aux radiations, alors qu’il est généralement plus élevé chez les enfants atteints de troubles de comportement.

Des tests auprès de fœtus humains seraient nécessaires pour extrapoler et obtenir des résultats concluants. Toutefois, ceux-ci sont interdits par des organisations qui protègent la santé de l’homme.

La dernière étude controversée portant sur le même sujet remonte à deux ans et avait été réalisée par des scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles.

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Les téléphones mobiles augmentent les risques d’acouphènes

Une personne sur sept souffrira, à un moment dans sa vie, d’acouphènes, ce constant bourdonnement ou sonnerie dans l’oreille qui affecte la qualité de vie.
 
Une étude dévoile que l’usage du téléphone mobile augmente le risque de développer des acouphènes.
 
Selon le journal Occupational and Environmental Medicine, des chercheurs autrichiens ont comparé l’utilisation du cellulaire chez 100 personnes ayant des acouphènes et chez 100 autres du même âge qui n’en avaient pas. On a tenu compte du type d’appareil, de l’intensité et de la durée des appels.
 
En moyenne, ceux ayant utilisé leur téléphone dix minutes par jour avaient 71 % plus de chances de souffrir d’acouphènes. Ceux qui avaient utilisé leur cellulaire pendant quatre ans ou plus doublaient leurs chances de développer cet inconfort.
 
Les scientifiques affirment que le rayonnement émis par les appareils peut endommager la fonction délicate de l’oreille interne.
 
Malheureusement, les acouphènes sont incurables et les traitements pour les atténuer demeurent peu efficaces encore aujourd’hui.