La onzième saison de la télé-réalité Below Deck a beau avoir terminé sa diffusion en mai, le nom de Marie-Soleil «Sunny» Marquis reste encore méconnu par une majorité de Québécois.
Pourtant, c’est la première originaire d’ici à avoir faire partie d’un équipage de la populaire émission!
Sur les ondes depuis 2013, Below Deck raconte le quotidien de l’équipage de yachts privés de luxe tentant par tous les moyens de satisfaire les passagers les plus exigeants. Matelot sur ce genre de bateaux depuis environ trois ans, Sunny Marquis a été recrutée par une productrice de l’émission sur Instagram.
«Un peu après la pandémie, je voulais voyager et j’aime beaucoup aider les gens, donc je me suis rendue en Floride faire mon cours de matelot et j’adore ça. Tu es payée pour voyager à travers le monde», a-t-elle raconté lors d’une entrevue téléphonique, jeudi dernier.
Durant la saison, la jeune femme de St-Jean-sur-Richelieu a non seulement évolué professionnellement, passant de matelot à matelot cadre, mais a aussi eu la chance de rencontrer celui qui est son amoureux encore aujourd’hui, l’Australien Ben Willoughby.
«Ça va super bien entre nous! En ce moment, on est à Montréal pour qu’il vienne visiter ma famille et ça se passe très bien. Je me suis rendue en Australie durant les Fêtes, et c’était le temps qu’il vienne voir là où j’ai grandi. En plus il fait super beau!»
Malgré les hauts et les bas qu’elle a vécu au cours de l’émission, Sunny Marquis referait une nouvelle saison de Below Deck n’importe quand.
«Tu ne peux pas passer à côté d’une expérience comme ça», a-t-elle souligné.
«C’est ta vie enregistrée à l’écran, des histoires que tu peux transmettre à tes enfants, je ne pouvais pas passer à côté de ça. J’ai pas de regrets, sauf peut-être d’avoir eu des relations intimes à la télévision», a-t-elle ajouté, en ricanant.
De plus en plus de femmes sur le pont
À l’origine un métier presqu’exclusivement masculin, de plus en plus de femmes s’intéressent au métier de matelot sur des yachts.
«En ce moment, je la vois de moins en moins, la différence homme-femme. Sur chaque équipage dont j’ai fait partie, il y a toujours au moins une fille sur le pont», a souligné Sunny Marquis, même si elle admet qu’il faut tout le temps faire sa place.
«Si je fais mon travail moins bien qu’un autre, je vais le savoir beaucoup plus vite qu’un gars à qui on va laisser plus de chances», a-t-elle ajouté.
Toutefois, les filles membres d’équipage sur les bateaux de luxe sont une communauté tissée serrée.
«On a un groupchat d’environ 1000 filles sur WhatsApp qui travaillent dans l’industrie. On se pose des questions, si on a un problème avec un patron, un collègue de travail, on en parle, et on s’entraide entre nous», a raconté la jeune femme, bien optimiste par rapport à la suite des choses.
Les onze saisons de «Below Deck: la vie à bord» et les quatre formats dérivés de la série sont disponibles sur Amazon Prime par le biais de la plateforme Hayu.
