Selon une étude effectuée par les hôpitaux universitaires montréalais, sur les 8 000 infirmières observées, une sur deux n’aimerait pas son travail.
Les résultats présentés à l’occasion d’une conférence du groupe de recherche Ferasi sont le reflet de tous les travailleurs du domaine de la santé, tous départements confondus, selon Esther Leclerc, directrice des soins infirmiers du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM).
La surcharge de travail constante ainsi que les nombreuses heures supplémentaires non prévisibles et obligatoires seraient en grande partie responsables du sentiment malheureux qu’éprouvent les infirmières envers leur travail.
Selon Judith Ritchie, directrice à la recherche en sciences infirmières du CUSM, l’environnement de travail des infirmières doit être amélioré au plus vite. Cela signifie qu’il faudra mettre au bon endroit les bonnes ressources, et ainsi investir dans le personnel bien avant d’acheter de l’équipement dont la nécessité est souvent à discuter.