Autre tournoi, autre sortie rapide d’Eugenie Bouchard. La joueuse de tennis originaire de Westmont vient de glisser au 114e rang mondial. Elle devrait perdre quelques rangs encore lors de la prochaine publication.
La joueuse de 25 ans sait que ses récentes performances vont susciter des commentaires négatifs. En entrevue au Journal de Montréal, Genie ne se cache pas.
« J’avoue que je traverse une période difficile, a-t-elle admis. Je manque de confiance présentement. Je tente de changer plusieurs éléments dans mon jeu. »
Pourtant, ce n’est pas qu’elle n’essaie pas. Lors du dernier tournoi auquel elle a participé à Washington plus tôt cette semaine, et où elle fut éliminée dès le premier tour, Bouchard y mettait les efforts à l’entrainement.
« Je l’ai vue s’entraîner de façon intensive pendant deux bonnes heures jeudi dernier sous une chaleur accablante. Et elle a répété le tout au cours des jours suivants », soulignait un journaliste attitré à la couverture du tennis rencontré par le quotidien montréalais.
Même si son éthique de travail ne semble pas être en cause, Eugenie Bouchard ne gagne plus. Pour l’aider, elle vient d’embaucher un neuvième entraineur en cinq ans. Cette fois, c’est l’Argentin Jorge Todero qui va tenter de la ramener sur le chemin de la victoire.
« Il y a une bonne chimie entre nous deux. Je l’aime beaucoup et il comprend mes besoins. Je veux faire un bon bout de chemin avec lui », confie la principale intéressée.
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De retour au Canada, à Toronto ce week-end pour prendre part à la Coupe Rogers, Eugenie Bouchard qui a obtenu un laissez-passer, va tenter de freiner sa chute. Historiquement, ce tournoi n’a jamais été un succès pour l’ancienne numéro 5 mondial.
Photo : Instagram_Eugenie Bouchard
