Après avoir suivi 1 684 441 enfants nés entre 1967 et 2001 et suivis jusqu’en 2005, des chercheurs affirment que non seulement la prématurité prédispose à un risque accru de paralysie cérébrale, mais qu’une naissance tardive est aussi à risque.
C’est connu depuis longtemps que les bébés prématurés ont plus de chances de développer la pathologie, mais c’est la première fois que l’on établit un lien avec les naissances dépassant la date prévue, rapporte le journal JAMA.
Parmi les enfants suivis nés à terme ou après, on en a identifié 1 938 avec une infirmité motrice cérébrale. La paralysie cérébrale est une cause commune d’incapacité physique dès l’enfance et persiste tout au cours de la vie de la personne.
La prévalence de la maladie est de 0,99 par 1000 naissances pour les enfants nés à terme à 40 semaines. Pour ceux nés à 37 semaines, on parle de 1,91 cas par 1000 enfants, soit 3,7 fois plus de risques. Pour ceux nés à plus de 42 semaines, on établit à 1,44 cas sur 1000, soit 2,4 fois plus de risques d’avoir la maladie. Ce sont les deux groupes le plus à risque.