Selon les chercheurs de l’Université de Warwick, au Royaume-Uni, il y a moyen de prévenir les troubles psychologiques sévères, conséquences avancées de l’intimidation. On parle notamment d’anxiété, de dépression, d’épisodes psychotiques et même du suicide.
Les résultats de l’étude, présentés lors de la rencontre annuelle des Pediatric Academic Societies (PAS) à Vancouver, au Canada, démontrent une corrélation entre les cauchemars et terreurs nocturnes et une précédente intimidation.
« Les cauchemars sont relativement communs durant l’enfance, alors que les terreurs nocturnes sont expérimentées par près de 10 % des enfants », rapporte Suzet Tanya Lereya. « Ces périodes agitées pendant le sommeil peuvent indiquer une détresse excessive chez l’enfant. »
En tout, 6438 enfants ont répondu à un questionnaire à 8 ans, 10 ans, puis 12 ans. Parmi les répondants de 12 ans, 24,2 % avaient des cauchemars, 9,3 % des terreurs nocturnes, et 12,6 % étaient somnambules.
Au terme de l’étude, on a découvert qu’à l’âge de 12 ans, les enfants les plus à risques de parasomnies avaient été victimes d’intimidation, et certains l’étaient encore.
Selon le Dr Wolke, professeur de psychologie du développement, les parents devraient garder l’œil ouvert et profiter de l’occasion pour discuter avec leur enfant.