L’Inserm et l’Université de Toulouse III ont créé un test prédictif pour le cancer colorectal.
Ce test mesure la présence de la protéine progastrine chez les patients opérés pour des polypes bénins.
Même bénins, les polypes peuvent être précurseurs d’un cancer.
L’étude, effectuée sur 74 patients pendant dix, a utilisé le test pour identifier la protéine qui est déjà reconnue pour son implication dans la cancérogenèse colique.
Selon ce que rapporte la revue Cancer Prevention Research, 100 % des personnes qui avaient un taux élevé de la protéine progastrine ont développé des adénomes dans les 2 à 10 ans.
Les adénomes sont des lésions précoces du cancer colorectal.
Ce test prédictif permettrait donc un diagnostic très précoce et identifierait les personnes à risque de développer la maladie. Ainsi, les traitements et les chances de guérison seraient grandement accrus.