Étiquette : test sanguin
On pourrait déchiffrer le code génétique de l’enfant à venir en utilisant un échantillon sanguin prélevé à aussi peu que 12 semaines, apprend-on dans Science Translational Medicine.
Ce nouveau test sanguin pourrait prévenir des syndromes et des maladies, et ce, en analysant l’ADN du foetus. On entend par là l’autisme, le syndrome de Down, voire les possibilités d’Alzheimer et de cancer.
Bien sûr, ce test éliminerait les risques actuels de fausse couche qu’entraîne par exemple l’amniocentèse, lorsqu’il faut pousser les analyses sur le fœtus. On sauverait ainsi une centaine de bébés par année.
Or, des scientifiques mettent en garde la venue d’un tel test. Les futurs parents pourraient tomber dans le piège de la recherche de l’enfant parfait en sachant tout sur sa santé future dès les premiers mois de grossesse.
Selon Mail Online, il s’agit ici d’un test sanguin tout simple. En relevant ainsi l’ADN du bébé à naître, on connaîtrait son sexe à 99 %, sans aucun risque pour lui.
Jusqu’ici, il fallait patienter jusqu’à la 20e semaine pour connaître le sexe du bébé.
Ce test a été développé par la Dre Esther Guetta du Centre médical Sheba à Tel-Aviv, en Israël. Il sera dorénavant offert dans plusieurs cliniques privées à travers le monde.
Il consiste à repérer le chromosome Y propre aux hommes, les femmes présentant quant à elles deux chromosomes XX.
Déjà, des partisans pro-vie se soulèvent, car cette mesure pourrait encourager des avortements, en particulier en Chine et en Inde. Comme nous le savons, ces pays dénombrent de nombreux avortements et abandons de fillettes.
La Dre Guetta a donc fait appel à un comité d’experts pour traiter de la question éthique qu’entraîne ainsi son nouveau test.
Des essais cliniques, menés auprès de 200 000 femmes âgées de 50 à 74 ans, ont permis de vérifier l’efficacité d’un test sanguin pour diagnostiquer plus rapidement le cancer de l’ovaire.
L’équipe de chercheurs, dont le Dr Ian Jacobs, prétend avoir diagnostiqué deux ans plus tôt que la normale ce type de cancer dans presque la moitié des cas.
Alors qu’on évalue qu’environ 100 000 femmes décèdent chaque année du cancer de l’ovaire, l’importance de diagnostiquer la maladie à un stade précoce prend toute son importance. En effet, le taux de survie n’est que de 30 % lorsque le diagnostic arrive après la prolifération des cellules cancéreuses.
Pour le moment toutefois, il semble que les coûts élevés de ce fameux test doivent être évalués en fonction des bénéfices rapportés.