La FDA suit ainsi la recommandation unanime d’un comité consultatif de 17 experts indépendants qui s’était prononcé le 15 mai pour la mise sur le marché de ce test, OraQuick In-Home HIV, du laboratoire américain OraSure Technologies.
Un essai clinique mené par le fabricant a montré que le test permettait de détecter avec succès une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans 92 % des cas, soit légèrement au-dessous du seuil de 95 % recommandé par la FDA.
Le OraQuick permet à une personne de collecter un échantillon de sa salive sur ses gencives à l’aide d’un tampon qu’elle place ensuite dans un récipient. Il faut de 20 à 40 minutes pour avoir le résultat.
Un résultat positif ne signifie pas forcément que la personne est séropositive, mais indique que des tests supplémentaires devraient être faits dans un centre médical pour une confirmation.
De même, un résultat négatif n’est pas une garantie absolue que le sujet n’est pas contaminé, surtout si ce dernier a été infecté au cours des trois mois précédents, précise la FDA dans un communiqué.
Il demeure que ce test a le potentiel d’identifier un nombre important de séropositifs qui n’ont pas été diagnostiqués, surtout dans les groupes à risque qui ne se font pas tester.
Quelque 240 000 personnes sur 1,2 million qui sont infectées par le VIH aux États-Unis ignorent qu’elles sont séropositives, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Un test régulier est donc le moyen le plus efficace pour freiner le nombre des nouvelles infections.
Ce test sera en vente à partir d’octobre dans plus de 30 000 points de distribution aux États-Unis, a précisé OraSure Technologies, qui indique ne pas encore avoir établi le prix de détail.