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Peu d’essais cliniques pour les médicaments pédiatriques

L’asthme, la migraine, la schizophrénie, la dépression, la maladie diarrhéique, les infections respiratoires inférieures, le paludisme, le trouble bipolaire et le sida touchent 60 % des enfants.

Seuls 12 % des essais cliniques qui ont été effectués entre 2006 et 2011 sur les médicaments pour traiter ces infections « courantes » concernaient l’effet qu’ils pouvaient avoir sur les petits.

Pour la Dre Florence Bourgeois, professeure adjointe à la Harvard Medical School, les essais cliniques pour des médicaments chez les enfants sont importants, car les jeunes ont souvent une réaction différente de celle des adultes.

Dans la revue de l’American Academy of Pediatrics, l’auteure de l’étude dénonce « le montant de la recherche qui est consacré aux essais cliniques pour cette tranche de la population ».

En effet, 58,6 % des essais cliniques réalisés entre 2006 et 2011 sur les médicaments pour enfants étaient subventionnés par des organisations à but non lucratif, alors que 64,7 % des essais des médicaments pour adultes ont reçu les fonds de l’industrie, affirme la spécialiste, dont les données doivent être encore considérées comme provisoires.

Selon Bourgeois, le manque de financement de l’industrie est l’une des raisons majeures de la carence de tests cliniques pour médicaments pédiatriques. La situation serait encore plus dramatique dans les pays à faible revenu et en voie de développement, là où les recherches sont trop souvent négligées, faute d’argent.

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Un test à domicile pour détecter l’autisme?

Le tout comprend une vidéo, un questionnaire, une structure mobile avec outils d’exploration et une feuille de route incluant un document avec algorithmes.

L’ensemble est offert gratuitement pour permettre d’évaluer les bienfaits et la popularité de cet outil permettant de réduire considérablement le temps que cela prend pour détecter l’autisme chez un enfant.

La méthode simple permet, sans attente pour un spécialiste pouvant avoir une opinion subjective, dans le confort de la maison, d’être certain qu’un enfant est atteint d’autisme en répondant à peine à 7 questions.

Pour les chercheurs, cette procédure pourrait réduire le temps de diagnostic de l’autisme de près de 95 %, et ainsi favoriser un compte-rendu précoce et un suivi thérapeutique pour venir en aide à l’enfant.

Dennis Wall, professeur associé de pathologie et directeur du programme de biologie computationnelle au Center for Biomedical Informatics à la Harvard Medical School, rappelle que l’autisme est de plus en plus fréquent, touchant un enfant sur 88. Jusqu’à maintenant, son étude a été réalisée auprès de 800 personnes.

Notons que la méthode habituelle exige une analyse minutieuse du comportement d’un individu. Lorsque les enfants sont évalués pour l’autisme, un questionnaire de 93 questions doit être rempli. Cela peut prendre jusqu’à trois heures, et le document doit être examiné par un spécialiste.

« Souvent, il y a un retard de plus d’un an entre les signes avant-coureurs et le diagnostic, en raison des délais d’attente pour voir un professionnel clinique qui peut donner des tests et livrer le diagnostic formel », mentionne M. Wall dans la revue en ligne Translational Psychiatry.

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Bientôt un test sanguin pour détecter la schizophrénie?

Une équipe du Karolinska Institute a trouvé un biomarqueur de la schizophrénie dans le sang des patients atteints.
 
On constate un changement épigénétique chez les malades, ce qui permettrait d’évaluer l’âge de l’apparition de la maladie ainsi que sa gravité.
 
Cette découverte permet maintenant le développement d’un test de sang qui pourrait non seulement aider à diagnostiquer la maladie très tôt, mais aussi effectuer le suivi pour mesurer l’efficacité des traitements.
 
« Les résultats de cette étude suggèrent que les mécanismes épigénétiques sont d’une grande importance dans la maladie mentale et qu’ils peuvent aussi être liés à l’âge au début de la maladie », explique l’auteur principal de l’étude, le professeur Tomas Ekström, au Faseb Journal.
 
Rappelons que la schizophrénie affecte 1 % de la population, et que les risques sont encore plus importants lorsqu’il y a des antécédents familiaux.
 
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Le lait maternel passe-t-il le test d’alcool?

Pendant neuf mois, vous vous êtes privée d’alcool, mais allez-vous continuer aussi longtemps parce que vous allaitez?

Certaines réussiront à poursuivre le défi, d’autres ne verront pas de problème à boire un verre entre amis, toutefois elles laisseront passer quelques heures avant de donner leur lait ou le tireront leur lait préalablement.

Dorénavant, il n’y a plus de raisons d’hésiter, de s’inquiéter ou de se priver d’un petit verre de vin, car avec le test américain d’alcool pour le lait maternel Milkscreen, il est possible de savoir en deux minutes à peine si le taux d’alcool est trop élevé dans votre sang pour donner le boire à votre petit.

C’est en y déposant quelques gouttes de votre lait que la languette du test changera ou non de couleur en à peine quelques secondes, et pourra ainsi détecter la présence de 13,1 mg d’alcool ou plus par décilitres de lait.

Si la languette change de couleur, le lait ne peut être bu par votre bébé. Si la couleur reste inchangée, le lait peut être consommé, explique La Presse.

Il est possible de se procurer 8 languettes Milkscreen au coût de 15,49 dollars dans les Pharmaprix. D’ici quelque temps, d’autres détaillants offriront sûrement le test maison.

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Les bébés nourris à la demande auraient un QI plus élevé

C’est dans l’objectif de déterminer quelle est la meilleure façon de nourrir les bébés entre l’heure fixe ou lorsqu’ils ont faim, quelle que soit la méthode d’allaitement (au sein ou au biberon), que l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children a été réalisée. L’étude britannique a été publiée dans l’European Journal of Public Health.
 
Les données de plus de 10 000 enfants ont été observées par des chercheurs de l’Institute for Social and Economic Research (ISER) et des universités d’Essex et d’Oxford (Royaume-Uni). Elles ont permis de conclure que les enfants qui avaient été nourris lorsqu’ils en « faisaient la demande » avaient un QI supérieur de 5 points par rapport aux autres, une fois qu’ils étaient âgés de 8 ans.
 
À noter également que les résultats à des tests SAT (examens utilisés aux États-Unis pour évaluer les élèves en mathématiques, lecture et écriture à leur entrée au collège ou à l’université), une fois qu’ils avaient 5, 7, 11 et 14 ans, étaient meilleurs pour ceux qui avaient été nourris quand ils avaient faim que pour les autres.
Sur le site de l’ISER, la Dre Maria Iacovou, auteure de l’étude, affirme que même si cette étude est la première de ce genre, il y a peu de chances qu’il y ait erreur, car cette dernière a été effectuée à long terme et à grande échelle.
 
En échange d’un QI plus élevé pour leurs bambins, les mères seraient cependant plus fatiguées, car selon le site Slate.fr, « les mères qui pratiquent l’alimentation à heures fixes obtiennent de meilleurs scores aux mesures de bien-être, se disent plus confiantes et moins sensibles ».
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Fausses couches : les problèmes d’hypothyroïdie en cause?

Le test de dépistage des problèmes thyroïdiens n’est pas systématique et offert à toutes les femmes enceintes. Toutefois, devrait-il l’être afin de prévenir des troubles de santé chez la mère et chez l’enfant?

Selon une récente étude parue dans le New England Journal of Medicine, le dépistage et le traitement ou non d’une glande thyroïdienne lente chez la femme n’aide pas nécessairement à prévenir des problèmes de développement neurologique ou moteur chez l’enfant. 

Pour l’endocrinologue Martin D’Amour, le test de dépistage devrait être hautement conseillé pour les femmes de plus de 30 ans, celles qui ont des antécédents familiaux et celles qui souffrent d’une maladie auto-immune.

Le spécialiste a d’ailleurs affirmé dans un article du quotidien Le Soleil que les problèmes d’hypothyroïdie peuvent générer des fausses couches et nuire au fœtus.

Quant à la Dre Andrée Boucher, endocrinologue au CHMUM et vice-doyenne de la faculté de médecine de Montréal, ce test de dépistage serait d’une grande utilité publique s’il était exercé universellement et surtout pratiqué dès qu’il y a le moindre symptôme de fatigue pendant la grossesse.

Jean Palardy, président de l’Association des médecins endocrinologues du Québec, approuve également en rappelant que la maladie est difficile à détecter durant la grossesse, les symptômes n’étant pas clairs.

En revanche, la Dre Isabelle Girard, vice-présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, et d’autres spécialistes croient que le supplément de médication durant la grossesse pourrait être néfaste et n’est pas conseillé. Seules les femmes à haut risque devraient subir ce genre de test.

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Un test de dépistage du cancer colorectal fait ses preuves

Radio-Canada nous apprend qu’un test de dépistage maison du cancer colorectal semble faire ses preuves en Ontario.
 
Depuis cinq ans maintenant, le test de recherche de sang occulte dans les selles est offert gratuitement dans les pharmacies. Les examens de dépistage dans les hôpitaux ont ainsi chuté de 22 % dans la province.
 
Ce test est simple d’utilisation et peut se faire à la maison. Le tout est ensuite envoyé à un laboratoire par la poste. Cela permet à un plus grand nombre de gens d’avoir un examen, sans être freinés par la gêne occasionnée par le type d’examen nécessaire à ce cancer.
 
Ce test cible les personnes de 50 ans et plus qui n’ont pas d’antécédents familiaux. Il est recommandé tous les deux ans s’il s’avère négatif. S’il est positif, une coloscopie est nécessaire.
 
Le cancer colorectal est le deuxième plus meurtrier au Canada. Le pays est le plus touché dans le monde avec les États-Unis et la Grande-Bretagne. Pourtant, lorsque ce cancer est détecté à un stade précoce, il est curable dans 90 % des cas.
 
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Les États-Unis révisent la nécessité des soins prénataux

Les soins prénataux (combinaison de tests de diagnostic et de dépistage) sont l’une des raisons les plus courantes qui poussent les femmes américaines à faire une visite chez le médecin. Elles représentent environ 22 millions de visites par an.

US Preventive Services Task Force (USPSTF) a fait une enquête et un sondage au sujet des soins médicaux que recevaient les futures mères entre 2001 et 2006.

L’organisation a estimé les taux de la culture d’urine, du dépistage de l’anémie, du test oral de tolérance au glucose (HGPO) et de l’analyse d’urine pendant les soins prénataux.

En moyenne, bien que le taux ait diminué au cours de l’enquête, la moitié des femmes ont fait une culture d’urine. Pour l’USPSTF, il y a encore trop de femmes qui ne font pas une culture d’urine au début de la grossesse. Ce test est le plus important des quatre examens et devrait être privilégié, selon l’organisation.

En revanche, l’analyse de l’urine pour permettre de voir les infections des voies urinaires des femmes est quant à elle trop souvent faite pour rien.

Il est prouvé que les femmes ont reçu au moins un test de dépistage de l’anémie en moyenne par grossesse, ce qui est également fortement recommandé. Quoique tout de même régulier, le test HGPO a été, lui, un peu moins fréquent.

Les experts ont également conclu qu’il semblerait que les minorités visibles et les femmes plus âgées ont accès plus facilement aux quatre tests de dépistage que les jeunes femmes et celles de race blanche.

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Un QI moins élevé pour les enfants qui ont eu une lésion cérébrale

C’est ce que rapportent les nouvelles données de chercheurs australiens dans deux articles publiés en ligne sur le site internet Medscape Medical News.

Jusqu’à présent, peu d’études portaient sur les conséquences à long terme des LCT chez l’enfant.

Les chercheurs ont retracé la récupération des capacités cognitives et fonctionnelles, 10 ans après l’accident, de 40 enfants ayant souffert d’un LCT entre 2 et 7 ans.

Comparativement aux 16 enfants témoins sains, les enfants ayant eu des lésions sévères avaient les résultats les plus bas au test de QI : de 18 à 26 points en dessous du groupe de contrôle.

Dans leurs commentaires, les chercheurs ont dit qu’il est important de noter que seuls les enfants avec des LCT graves ont d’importantes conséquences cognitives plus tard. Selon eux, ils auront toujours de la difficulté à rattraper leurs pairs en bonne santé, tandis que les enfants avec des lésions moins graves semblent récupérer leurs fonctions normales.

De plus, l’environnement de l’enfant serait aussi en cause dans le bon rattrapage de ses fonctions cognitives. Il semblerait que les jeunes enfants avec des lésions graves et des désavantages sociaux obtiennent les pires résultats, selon les médecins.

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Du lait pour augmenter la puissance de votre cerveau

L’International Diary Journal rapporte que les personnes qui boivent du lait quotidiennement sont cinq fois plus susceptibles de mieux réussir les tests de mémoire et les tests cognitifs que celles qui ne consomment pas de lait.
 
Bien que des études supplémentaires soient nécessaires, il est recommandé de consommer du lait tous les jours, notamment en raison de ses nombreux bienfaits, entre autres, pour la santé des os, mais aussi pour son apport en protéine, calcium et vitamine C. Il est préférable toutefois de privilégier le lait faible en gras.
 
Les personnes qui disaient boire au moins un verre de lait tous les jours ont eu de meilleurs résultats aux tests cognitifs et de mémoire. Les meilleures notes ont été observées chez celles qui consommaient au moins deux verres de lait quotidiennement.
 
Durant cette étude, on a également remarqué que les buveurs de lait avaient, en général, une meilleure alimentation globale.