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Des chercheurs américains en sont venus à une importante conclusion dans la recherche pour des cancers parmi les plus mortels qui soient.
231 nouveaux gènes viennent d’être identifiés comme potentiellement liés aux cancers de la tête et du cou, ce qui inclut les cancers de la bouche, du nez, des sinus, des glandes salivaires, de la gorge et des ganglions lymphatiques.
Auparavant, on ne connaissait que 33 gènes liés à ces cancers.
Les cancers de la tête et du cou représentent 2,1 % des décès, tous cancers confondus, aux États-Unis. Chaque année, on diagnostique 39 000 nouveaux cas.
Une étude, menée auprès de 22 211 adultes âgés de 20 à 55 ans, nous apprend que le risque de migraines augmente quand les participants souffrent d’embonpoint, particulièrement au niveau de la taille et du ventre.
Le Dr B. Lee Peterlin et son équipe, du département de médecine de l’Université Drexel de Philadelphie, ont observé que 37 % des femmes avec un tour de taille plus élevé souffraient de migraines, comparativement à 29 % des femmes sans obésité abdominale.
« Ces résultats, qui ne sont que préliminaires, suggèrent que perdre du poids au niveau de l’abdomen peut être bénéfique chez les adultes qui souffrent de migraines, particulièrement chez les femmes », a souligné M. Peterlin.
Le poids, cause de migraines?
Une étude menée auprès de 7 601 adultes par des chercheurs affiliés aux U.S. Centers for Disease Control and Prevention, situés à Atlanta, prétend que les kilos en trop augmentent de 1,2 à 1,4 fois le risque de prévalence des migraines.
Parmi les sujets, 15 % des hommes et 28 % des femmes ont avoué au Dr Earl S. Ford, auteur principal de l’étude, avoir connu des épisodes de migraines au cours des trois derniers mois. De ces participants, 35 % avaient un surplus de poids et 30 % étaient obèses.
« Si l’obésité augmente l’incidence de migraine, la perte de poids peut alors être envisagée pour diminuer la douleur des maux de tête », a souligné le Dr Ford.
Une recherche, menée auprès de 4 000 participants par une équipe de chercheurs de l’Université Duke aux États-Unis, nous apprend que l’acupuncture est plus efficace que l’aspirine pour réduire la sévérité et la fréquence des migraines chroniques.
62 % des sujets ayant été traités par cette méthode traditionnelle chinoise ont mentionné aux scientifiques une amélioration de leur condition, comparativement à 45 % des participants qui ont avoué être soulagés en prenant de l’aspirine.
« L’acupuncture devient une option intéressante pour plusieurs problèmes de santé, que ce soit pour mousser la fertilité ou réduire la douleur postopératoire. Les patients ressentent moins d’effets secondaires et c’est relativement moins coûteux », a souligné l’auteur de cette étude, le Dr Tong Joo Gan.
Un avantage aux migraines
Selon le Dr Christopher Li, chercheur au centre du cancer Hutchinson à Seattle aux États-Unis, les femmes qui avouent avoir souvent des migraines voient leur risque de cancer du sein chuter de 30 % comparativement aux autres femmes.
Ce phénomène s’applique aux types de cancers liés au récepteur positif d’oestrogène ou de progestérone, mais le Dr Li n’arrive pas à trouver une explication plausible, si n’est la variation d’hormones dans le sang.
« Les migraines paraissent avoir une composante hormonale dans la mesure où elles se produisent plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes et plusieurs des déclencheurs connus sont liés aux hormones », a-t-il mentionné.
Par exemple, les femmes qui prennent la pilule contraceptive oralement pendant trois semaines, suivi par une semaine de pilule inactive, ont tendance à souffrir davantage de migraine dans cette dernière semaine.
La migraine qui persiste
Une vaste étude menée entre 1993 et 2006, par le Dr Shuu-Jiun Wang du Centre hospitalier des vétérans de Taipei, à Taiwan, démontre que les migraines chroniques ne s’estompent pas avec l’âge. Au contraire, elles semblent s’exacerber chez les personnes âgées.
Alors qu’on évalue à 3,9 % le taux de personnes âgées qui souffrent de migraines quotidiennement, les chercheurs ont observé que la moyenne de migraines était de 8,4 fois par mois chez leurs participants.
Parmi ces sujets, tous ont avoué avoir souffert de migraines à l’âge adulte.
« Un traitement rapide des maux de tête chez les personnes âgées doit être envisagé », a souligné le Dr Wang, dont la recherche est publiée dans la revue scientifique Cephalalgia.
Selon le Dr Andrew Hershey, directeur du Headache Center de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, il existe un lien entre les migraines chez les enfants et adolescents et les kilos en trop.
Parmi les 913 sujets qu’il a observés, le Dr Hershey a observé que 34,1 % des jeunes patients ayant un surplus de poids souffraient de maux de tête et que le degré de sévérité de ces migraines augmentait en fonction de l’indice de masse corporelle.
Le chercheur a aussi observé que la fréquence et la sévérité des migraines diminuaient quand le participant perdait du poids. C’est pourquoi il recommande aux professionnels de la santé d’envisager la perte de poids comme moyen de traitement des migraines.
Selon des chercheurs de l’Uniformed Services University, à Bethesda au Maryland, des évènements de vie marquants peuvent causer des migraines chroniques chez des candidats qui ne sont pas prédisposés à souffrir de cette condition.
La Dre Ann I. Scher, l’auteure principale derrière ces résultats, a évalué les effets de plusieurs changements de vie marquants auprès de 206 personnes souffrant de migraines chroniques, à raison de 180 journées et plus avec maux de tête par année, et 507 participants ayant des migraines épisodiques.
Nouvel emploi, séparation, maladie, problèmes financiers, déménagement, décès et toutes autres situations stressantes ont particulièrement affecté les personnes souffrant de migraines chroniques, et ce, même deux ans après ces changements dans leur vie.
De plus, il semble que l’âge joue un rôle puisque les sujets de 40 ans et plus ont avoué avoir davantage de migraines que les autres participants à cette recherche.
L’exercice contre les migraines
Une recherche publiée dans Headache et menée par le Dr Volker Busch de l’Université de Regensburg, en Allemagne, se penche sur les effets de l’exercice sur les migraines. S’il en réduit la durée, il n’influe pas sur l’intensité des migraines.
Le Dr Busch déplore que plusieurs publications sur les migraines recommandent l’entraînement physique, mais que ces consignes ne soient pas appuyées par des études solides à ce chapitre.
Selon lui, il n’existe aucun lien significatif entre la diminution des maux de tête et un programme régulier d’entraînement. « En raison de plusieurs paramètres, comme le peu d’études réalisées en la matière, la difficulté de poser un diagnostic et les données comme telles sur les migraines, nous ne pouvons pas établir que l’exercice est bénéfique pour lutter contre cette condition », a-t-il conclu.