La bataille juridique dans laquelle Corneille et Déjà Musique se disputent les droits de l’album Sans Titre du chanteur sur le marché canadien n’a toujours pas connu de dénouement après que la juge Pepita G. Capriolo ait rejeté les injonctions de part et d’autre des deux parties impliquées.
Corneille juge que Déjà Musique a failli lamentablement dans sa tâche de promouvoir son premier album anglais, The Birth of Cornelius, et que depuis 2008, le lien de confiance entre les deux n’existe plus. Il demande donc à la cour d’invalider le contrat les liant ensemble.
Il espère ainsi, une fois libéré de ses obligations avec Déjà Musique, pouvoir lancer son nouvel album Sans Titre sur le marché canadien. Le chanteur demandait donc que Déjà Musique cesse ses manoeuvres visant à l’empêcher de lancer un album au pays ou ailleurs et que la compagnie lui remette les enregistrements et les vidéoclips qu’elle a en sa possession.
En revanche, Déjà Musique avait répondu par une demande d’injonction visant à interdire à Corneille toute action concernant la mise en marché d’un album de façon directe ou indirecte au Canada et à ce que le contrat préalablement signé entre les deux parties soit mené à terme et exécuté comme entendu.
Corneille a demandé au juge d’agir rapidement, car il craint que son album, sorti en France depuis le 19 octobre 2009, puisse être téléchargé illégalement par un trop grand nombre d’acheteurs potentiels.
Dans sa décision de continuer à étudier la cause et d’imposer un statu quo, le juge stipule que Corneille peut quand même continuer à gagner sa vie ailleurs dans le monde et qu’en ce qui concerne la possible disponibilité de l’album sur les réseaux de téléchargements, elle conclut que Sans Titre est déjà sorti depuis 6 mois et que cela est déjà suffisant pour qu’il s’y retrouve.