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À voir: La pièce Le père Noël est une ordure

La saluée comédie théâtrale Le père Noël est une ordure s’arrête au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts le samedi 23 novembre 2024 à 20h.

Synopsis – Dans les locaux de SOS Détresse Amitié, rien ne va plus le soir de Noël alors que Pierre et Thérèse, les deux bénévoles en poste, reçoivent la visite de personnages tous plus saugrenus les uns que les autres. Entre le voisin bulgare déterminé à faire goûter ses recettes infectes, le travesti en pleine crise existentielle, le couple miteux dysfonctionnel et les appels répétés d’un obsédé, la magie de Noël éclate en mille morceaux là où se croisent le désenchantement et la comédie.

Cette pièce, issue d’un classique français, frôle la magie des Fêtes, mais avec un tout autre angle. Le père Noël est une ordure est portée par une distribution d’exception composée de Jean-Michel Anctil, Josée Deschênes, Mario Jean, Brigitte Lafleur, Pierre-François Legendre et Claude Prégent.

La tournée se poursuivra ensuite à travers le Québec, avec des arrêts à Valleyfield, Sherbrooke, St-Jérôme, Ste-Thérèse, l’Assomption, Joliette, Sainte-Hyacinthe, Laval, Victoriaville, Longueuil, Terrebonne et Shawiningan, tout le mois de décembre et janvier.

Pour vous procurer des billets, c’est ici.

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Le théâtre La Tulipe craint de devoir fermer ses portes et lance un appel à l’aide déchirant

Montréal est une ville bien connue pour son abondante offre culturelle; peu importe le moment de l’année, il y a des concerts et des spectacles aux quatre coins de l’île, et ça rend notre métropole tellement riche et intéressante.

Cependant, les derniers temps n’ont pas été faciles pour les salles de spectacle pour une panoplie de raisons, et la salle de concert La Tulipe ne fait pas exception à la règle. En effet, La Tulipe craint de devoir fermer ses portes et a lancé un cri du coeur éloquent sur le compte Instagram de La Tribu.

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Sur la publication, on peut constater que le théâtre a peur de devoir fermer à cause d’une erreur administrative de la part de la ville de Montréal. Il y a deux ans, la Ville a autorisé par erreur à un voisin de transformer les anciens entrepôts de monsieur Gilles Latulippe – le fondateur de l’ancien Théâtre des Variétés – en un logement dans lequel ce dernier habite.

Suite à cette erreur administrative, la salle de spectacle a dû dépenser plusieurs milliers de dollars pour compenser les honoraires, visites des policiers, menaces et contraventions des derniers temps, et le théâtre est maintenant à bout de ressources. 

Comme on peut le lire sur le post Instagram, la salle de concert a demandé l’aide de la Ville de Montréal, autant auprès de la mairesse Valérie Plante que du maire d’arrondissement Luc Rabouin, mais personne n’a répondu à l’appel. La semaine prochaine, La Tulipe devra se présenter en cour suite à une demande d’injonction. Si la salle de spectacle perd la cause, elle n’aura d’autre choix que de fermer ses portes indéfiniment. 

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Le théâtre du Plateau Mont-Royal a exprimé leur mécontentement face à la situation: « La Tulipe est un édifice classé monument patrimonial au Ministère de la Culture du Québec. Nous ne pouvons transformer ce lieu en pharmacie ou en condo. Il est incroyable de penser qu’on veut nous empêcher de présenter des spectacles dans un lieu qui n’a que la culture et le spectacle pour vocation. »

Cette erreur de l’administration Plante pose donc un enjeu de taille pour la mythique salle de spectacle, et on perçoit bien que le théâtre La Tulipe se sent délaissé par la Ville, qui prône la culture et la vie nocturne propre à Montréal.

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Le festival d’arts multidisciplinaires Phénomena célèbre ses 10 ans avec une édition 100% éclectique!

La ville de Montréal abonde de festivals de musique, d’arts visuels, de danse, etc. mais qu’en est-il des arts un peu inclassables? Des arts interdisciplinaires? Le festival Phénomena organisé chaque année par le collectif Les filles électriques nous offre la 10e édition qui met de l’avant les artistes multidisciplinaires de la ville d’une main de maître!

Le festival a pour mission de faire rayonner les artistes émergents et bien établis qui mélangent les disciplines artistiques des arts vivants comme la danse, le théâtre ou encore de la musique et des arts visuels et numériques. 

Avec leur signature DADA, leur esthétique baroque et un souci de montrer autant de diversité chez les artistes que dans les projets, le collectif des filles électriques derrière le festival se donne le grand plaisir cette année de nous offrir que des spectacles live. Après une édition numérique causée par le confinement l’an dernier, ça va faire du bien de sortir de son cocon pour apprécier l’art local.

Cette année vous attendent un total de 8 performances en salle, 8 en extérieur et 2 expositions. Ces performances prendront place dans différents lieux sur le Plateau-Mont-Royal tels qu’à la Sala Rossa, la Chapelle et au théâtre La tulipe. 

En ce qui concerne les performances, on a bien hâte de voir Mix Tape A et Mix Tape B par Claudia Chan Tak, qui mélangent musique du monde, création, danse et projections vidéo. Le cabaret DADA pandémique d’Alexis O’hara semble également très prometteur; les artistes impliqués vous invitent à lâcher votre fou avec eux en arrivant avec masques inusités et tenues extravagantes. Comme on peut le voir sur le site web du festival: « Faites-vous remarquer, ça fait 18 mois qu’on est encabané en tenue de jogging, c’est le temps de se ressaisir et de venir briller. »

On a bien hâte de voir quelles surprises nous réserve ce festival haut en couleur! Avec qui irez-vous célébrer les arts vivants de la ville?

Pour voir la programmation complète et pour l’achat de billets, c’est juste ici!

Festival Phénomena

Du 7 au 22 octobre 2021

À divers endroits sur le Plateau-Mont-Royal

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Tripeux de théâtre? Voici 5 pièces à voir ce mois-ci!

Au Québec, l’industrie du théâtre est vraiment dynamique! Malgré qu’elle ait été fortement frappée par la COVID-19, elle s’est relevé en force et propose aux Québécois.e.s plusieurs pièces de théâtre toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Côté culturel, le mois de septembre est souvent bouillonnant de nouveautés! C’est pourquoi plusieurs pièces sont présentées pour la première fois ou pour une nouvelle fois durant ce mois-ci.

Ci-dessous, découvrez cinq pièces de théâtre qui prendront l’affiche en septembre.

Embrasse

Crédit: Jean-François Gratton, une communication compagnie et cie

Embrasse est une pièce écrite par Michel Marc Bouchard et mise en scène par Eda Holmes. Elle est jouée au Théâtre du Nouveau Monde. On y suit l’histoire de Béatrice Lessard et de sa voisine, madame Maryse. Cette dernière a souvent porté plainte contre Béatrice Lessard pour violence envers son garçon et elle fera elle aussi les frais de cette violence en se faisant frapper par la mère. L’enfant, Hugo, est très singulier. Il embrasse les gens sans raison et rêve de devenir couturier. D’ailleurs, il a le projet de créer une tenue éblouissante pour sa mère afin qu’elle la porte lors du procès et qu’elle soit ainsi innocentée.

Vous trouverez plus d’informations ici.

Manuel de la vie sauvage

Crédit: Théâtre Duceppe

Manuel de la vie sauvage est une pièce écrite par Jean-Philippe Baril Guérard et mise en scène par Jean-Simon Traversy. On suit Cindy Bérard, une jeune multimillionnaire et fondatrice de Technologies Huldu inc. Son mantra: «Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée». Mais la route vers la réalisation de cette idée est jalonnée de pièges…

Véritable satire du monde des start-ups et des conférences de motivation, Manuel de la vie sauvage nous amène loin dans les questionnements d’éthique, de pouvoir et d’argent.

Vous trouverez plus d’informations ici.

Adieu Monsieur Haffmann

Crédit: Théâtre du Rideau Vert

Adieu Monsieur Haffmann est une pièce écrite par Jean-Philippe Daguerre et mise en scène par Denise Filiatrault. On se trouve catapulté à Paris sous occupation allemande, en 1940. Joseph Haffmann, de confession juive, doit céder sa bijouterie à son employé Pierre Vigneau et se cacher dans la cave. Mais combien de temps devra-t-il faire cela? Et à quel prix?

Cette pièce a remporté un grand succès en France et c’est un bonheur d’avoir l’occasion de la voir ici au Québec.

Vous trouverez plus d’informations ici.

Seeker

Crédit: Centre du Théâtre d’aujourd’hui

Seeker est une création de l’autrice Marie-Claude Verdier mise en scène par Justin Laramée. On y suit David Boutin et Madeleine Péloquin dans leurs personnages de Lomond et son ex-femme. Campée en 2250, au Colorado, l’histoire tourne autour de Lomond qui est un Seeker, soit quelqu’un qui a la capacité d’accéder aux souvenirs des autres. Il sera appelé à collaborer avec le gouvernement et cela l’amènera face-à-face avec son ex-femme.

La pièce est une sorte de thriller de science fiction qui saura plaire à un grand nombre de personnes. Les thématiques explorées sont la corruption, l’utilisation de l’intimité à des fins de pouvoir ainsi que la réalité versus la fiction.

Vous trouverez plus d’informations ici.

Nassara

Crédit: Centre du Théâtre d’aujourd’hui

Nassara est une pièce de théâtre écrite par Carole Fréchette et mise en scène par Sophie Cadieux. Dans cette pièce, on suit Marie-Odile qui est en voyage à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre d’un colloque international sur l’agriculture urbaine. Incapable de se concentrer, Marie-Odile a en tête un incident étrange arrivé la veille. Lorsque ce sera à son tour de prendre la parole, la porte de la salle s’ouvrira et tout basculera.

Nassara signifie le Blanc, la Blanche en moré. L’autrice s’est inspiré de son séjour à Ouagadougou pour rédiger cette pièce. Elle a d’ailleurs été coproduite par le Théâtre des Récréâtrales de Ouagadougou.

Vous trouverez plus d’informations ici.

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Le Festival Vue sur la Relève dévoile sa programmation officielle

Le Festival Vue sur la Relève qui nous fait découvrir année après année des artistes qui deviennent rapidement nos préférés, tels que Klô Pelgag, Fred Pellerin, Karim Ouellet, Vincent Vallières, Lisa Leblanc, Martin Léon et le groupe Karkwa, a dévoilé la programmation de sa 25e édition qui se tiendra jusqu’au 18 mai.

Pour souligner la 25e année, vous aurez la chance de visionner 25 spectacles de 25 artistes différents pour seulement 25$. Musique, chant, conte, théâtre et danse sont au rendez-vous pour que vous puissiez passiez dix magnifiques soirées-évènements lors desquels jusqu’à trois artistes se produiront. La porte-parole de cette édition est nulle autre que l’artiste Viviane Audet, elle-même participante du festival en 2015. « Je suis très touchée et honorée d’être la porte-parole de l’édition de cette année qui promet malgré la situation actuelle d’être riche en découvertes ! », raconte-t-elle.

Voici la programmation officielle:

  • Mercredi 5 mai 2021 : Kanen (Chanson), Claude l’Anthrope (Chanson), Sylvie (Chanson)
  • Jeudi 6 mai 2021 : Poire (Chanson), Mikhaëlle Salazar (Musique), Carl Mayotte (Musique)
  • Vendredi 7 mai 2021 : Heïka (Chanson), Little Misty (Chanson)
  • Samedi 8 mai 2021 : Joyce N’sana (Chanson), Razalaz (Musique)
  • Lundi 10 mai 2021 : La Fièvre (Chanson), Léo Gaudreault et Charles Voyer (Interdisciplinarité)
  • Mardi 11 mai 2021 : Steven SLAB (Conte), Au crique après souper (Théâtre), Théâtre Parabole (Théâtre)
  • Mercredi 12 mai 2021 : Compagnie Forward Movements (Danse), nicholas bellefleur (Danse)
  • Jeudi 13 mai 2021 : J.A.M. (Chanson), David Campana (Chanson), FIDES (Chanson)
  • Vendredi 14 mai 2021 : Jjanice+ (Chanson), WU-SEN (Chanson)
  • Samedi 15 mai 2021 : Claire Renaud (Théâtre), Ariane Dessaulles (Danse), Other Animals – arts interdisciplaire (Interdisciplinarité)

Festival Vue sur la Relève

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Le Théâtre ESPACE GO a rassemblé 100 artistes et personnalités connues pour un spectacle incroyable!

Un spectacle avec une centaine d’artistes d’ici qu’on adore, au même endroit, au même moment, vous semble impossible? Eh bien, c’est le projet qu’a réalisé le Théâtre ESPACE GO pour sa soirée-bénéfice. Lors d’un spectacle de 6h consécutives (assoyez-vous confortablement, vous aurez le temps d’en manger du popcorn), adultes, ados et enfants seront comblés grâce à la soirée virtuelle la plus rassembleuse de la pandémie!

Chaque achat de billet pour cette soirée-bénéfice du Théâtre ESPACE GO est un soutien direct envers les artistes, leurs recherches et leurs projets de création. Leur mission? Donner vie aux imaginaires des femmes artistes. C’est donc le Vendredi Saint 2 avril 2021, de 18h à minuit qu’aura lieu une soirée durant laquelle vous aurez la chance de voir des entrevues exclusives, des tutoriels à mourir de rire, des visites virtuelles dans l’envers des décors, des chroniques décapantes, des parodies originales et bien plus encore. Comme l’a si bien dit Jean-Sébastien Girard: « 50$ pour un spectacle de 6 heures avec 100 artistes, ça fait seulement 13₵ la minute! »

« Et comme ESPACE GO ne fait jamais rien comme les autres, nous vous préparons pour l’occasion, une soirée de rires, de détente, de surprises et de plaisir. Une soirée unique et très, très, très longue orchestrée par nuls autres que la comédienne, chanteuse, metteure en scène et autrice Ines Talbi (Félix 2019 du spectacle de l’année pour La Renarde, sur les traces de Pauline Julien) et le metteur en scène de renom Serge Denoncourt », peut-on lire sur le site web d’ESPACE GO.

Lors de ce spectacle de six heures, 100 artistes et personnalités connues vous offriront une soirée festive et haute en couleur pour contrer l’isolement que nous vivons depuis un an déjà. Voici 75 des artistes déjà annoncés, et quelques surprises sont gardées pour la soirée même: Ines Talbi, Serge Denoncourt, Anne-Marie Cadieux, Sophie Cadieux, Anne Dorval, Amélie Beyries, Amélie Mandeville, France Castel, Marina Orsini, Andre Papanicolaou, Christine Morency, Élise Guilbault, Barbada, Boogát, Catherine Brunet, Catherine St-Laurent, Chantal Lamarre, Christian Bégin, Chloé Lacasse, Danielle Proulx, Elkahna Talbi/Queen Ka, Émilie Bibeau, Éric Bruneau, Émilie Perreault, Fayolle Jean Jr, Florence Blain Mbaye, Gabrielle Fontaine, Bianca Gervais, Ginette Noiseux, France Beaudoin, Jean-Sébastien Girard, Jesse Mac Cormack, Rébecca Déraspe, Josée di Stasio, Evelyne de la Chenelière, Klô Pelgag, Julie Le Breton, Karine Gonthier-Hyndman, Jean-Philippe Wauthier, Tatiana Zinga Botao, Leïla Thibeault-Louchem, Rachel Graton, Frannie Holder et Fab de Random Recipe, Jay Du Temple, Magalie Lépine-Blondeau, Pierre-Yves Lord, Didier Lucien, Isabelle Racicot, Mani Soleymanlou, Rose Simard, Sarah Dagenais-Hakim, Mykalle Bielinski, Bruno Pelletier, Marc Chartrain, Marie-Lyne Joncas, Gabrielle Boulianne-Tremblay, Maude Audet, Naya Ali, Normand D’Amour, Pascale Montreuil, Patrick Hivon, Rita Baga, Debbie Lynch-White, Samian, Jemmy Echaquan Dubé, Ricardo Larrivée, La Bronze, Sébastien Diaz, Simon Boulerice, Valérie Chevalier, Virginie Reid, Katherine Levac, Sylvie Léonard, Guy A. Lepage. Nous vous invitons à consulter régulièrement le site Internet d’ESPACE GO, car d’autres noms s’ajouteront à la liste au cours des prochaines semaines.

Soirée-bénéfice du Théâtre ESPACE GO

50$

Vendredi 2 avril de 18h à minuit

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La renaissance du « Fantôme de l’Opéra »

Le 8 janvier dernier, au théâtre St-Denis, a eu lieu la première du Fantôme de l’Opéra dans la langue de Molière. L’oeuvre qu’on a pu voir mainte fois en anglais s’est imposée à Montréal sous la mise en scène d’Étienne Cousineau dans une salle remplie.

Contrairement à la version originale où le décor a une place prépondérante, il est question ici d’une scénographie épurée. On mise sur les chanteurs et l’orchestre. Ce dernier est magistral en arrière-plan. La puissante musique prend vie sous nos yeux et c’est un choix judicieux. Composé d’une quarantaine de musiciens, il est dirigé par Dany Wiseman.

C’est à travers un théâtre que l’histoire prend place en 1881 dans un Paris mythique. Depuis plusieurs années, un mystérieux fantôme hante les coulisses des lieux et il y règne une ambiance sombre. La tête d’affiche du nouveau spectacle, Carlotta, quitte le théâtre prise de peur par les menaces du fantôme. Christine Daaé, originellement danseuse de ballet, s’impose comme remplaçante puisqu’un mystérieux ange de la musique lui a enseigné le chant. Christine se retrouve malgré elle au centre d’un triangle amoureux entre son dévoué et bien-aimé Raoul et le fantôme qui lui a enseigné la musique durant toutes ces années et qui lui voue une véritable passion malgré son visage défiguré qu’il cache sous son masque. De ce côté, rien n’a été changé à l’histoire. On demeure très fidèle à l’oeuvre de Broadway de Andrew Lloyd Webber.

En ce qui a trait à la scénographie, l’absence de décor, hormis quelques marches d’escalier au milieu de la scène, ne dérange pas. Au contraire, on s’attarde davantage aux paroles des chansons et au jeu d’acteurs. Petit bémol: une douzaine de micros sur pieds fixes sont disposés en deux rangées sur la scène. À chaque intervention, les personnages doivent se placer devant un micro ce qui a pour effet de casser le dynamisme de la pièce et rend le tout parfois très statique. C’est un choix artistique discutable.

Pour ce qui est du coeur même de l’oeuvre, les interprètes : ils sont magistraux. La Carlotta est délicieusement charismatique et apporte son lot d’humour. On apprécie chacune de ses interventions. Christine et le fantôme ont des voix puissantes. Même sans micros, leurs voix auraient résonné partout dans la salle. Vocalement, c’est impeccable. Les personnages secondaires et le coeur sont divertissants à souhait et talentueux.

La version française coule bien et l’histoire prend place dans les paroles. On oublie rapidement l’absence de décors et on se concentre davantage sur le jeu des personnages. De superbes costumes habillent les artistes qui se changent souvent. On a quand même pris soin de garder l’élément emblématique du fantôme de l’opéra, le lustre imposant.

C’est une oeuvre qui mérite le détour. La pièce demeure très fidèle à l’oeuvre originale et on se concentre sur les personnages et leurs chants ainsi que sur l’orchestre qui a une place importante bien appréciée. Je tiens à souligner le magnifique travail des 20 acteurs-chanteurs.

La pièce prendra place au Théâtre St-Denis du 8 au 12 janvier puis du 23 au 26 janvier.

Le Fantôme de l’Opéra se déplacera ensuite au Grand Théâtre de Québec du 17 au 19 janvier 2020.

Crédit photo : Pat Beaudry

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Théâtre : La quête de liberté vue par Étienne Lepage

Un nouveau texte d’Étienne Lepage, dramaturge incontournable de notre théâtre québécois contemporain, voit le jour cette saison sur la scène du Théâtre de Quat’Sous. Dans une mise en scène signée par le réputé Claude Poissant, Le ravissement dénonce, en entremêlant froideur, absurdité, humour et pathétisme,la société répressive dans laquelle nous vivons sans trop se poser de questions

La pièce raconte l’histoire d’Arielle (Laetitia Isambert), qui, le jour de ses 18 ans, ne souhaite rien d’autre que d’être elle-même. Prise d’une lucidité qui grandit en elle sans qu’elle ne le comprenne encore entièrement, la jeune fille, qui fait son passage à l’âge adulte, se défait de son entourage attend d’elle.

Arielle défait les stéréotypes que lui attribuent sa mère (Nathalie Malette), son amoureux (Simon Landry-Désy) et son patron (Étienne Pilon). Ces trois protagonistes, déboussolés par le changement, se verront révoltés par la quête de liberté de la jeune fille, probablement due à leur incapacité à faire eux-mêmes le saut hors du moule que leur impose la société. Leur détresse coûtera cher à la jeune fille qui ne veut rien d’autre que de briser les chaînes qui la retiennent à être ce qu’on lui demande d’être.

Des choix intelligents et réfléchis 

On pourrait reconnaître l’écriture d’Étienne Lepage à des milles à la ronde. Dans Le ravissement, on retrouve encore une fois les procédés stylistiques qui rendent l’écriture du dramaturge absolument unique. Les répliques courtes, répétitives et qui souvent ne vont pas au bout de la pensée, sont encore une fois à l’honneur. Ce style particulier crée l’illusion de personnages presque robotisés, qui disent ce que la société voudrait qu’ils disent, sans même en être conscients. L’écriture de Lepage nous éloigne certainement du naturel, ne nous émeut pas particulièrement, mais reste absolument brillante.

Il faut souligner le talent des acteurs qui parviennent à rendre brillamment ce texte loin d’être évident à jouer. Leur interprétation donne un sens à toutes ces répliques, qui souvent se répètent et semblent vides de sens, mais qui sont en réalité loin de l’être. Coup de coeur pour Nathalie Malette qui nous désole et nous fait rire dans le rôle de la mère envahissante et possessive ainsi que pour Étienne Pilon, hilarant, pathétique et grinçant dans la peau du patron macho et manipulateur.

La scène vide sur laquelle se déroule la pièce est le seul élément de chaleur qu’on retrouve dans cette oeuvre à tendance froide et déshumanisée. Les lattes de bois clair, l’éclairage jaunâtre/orangé et la lumière sortant de la porte par laquelle Arielle fait ses entrées et venues laissent croire à une pointe d’espoir ou d’une réussite pour la jeune fille désirant s’extirper de la noirceur de son entourage toxique. La mise en scène, pour sa part, sobre et d’une incroyable simplicité, laisse toute la place au texte et à l’absurdité de ses propos.

Sur papier, et sur scène, tout est là pour me chavirer : un texte brillant, fidèle au style d’Étienne Lepage (que j’adore!), des comédiens intelligents à l’interprétation sans failles ainsi que des thématiques sociétales qui me rejoignent énormément. Pourtant, au final, je ne sais pas trop quoi en penser.

C’est difficile de se laisser aller et d’être touché par un texte froid et robotique de la sorte, même si je comprends la signification derrière ce choix. Peut-être manquait-il une pointe d’humanisme qui nous sort de la froideur à certains moments? Un effet de surprise dans la trame narrative ou la mise en scène? Je ne sais pas, mais dans tous les cas, je crois que la pièce est pertinente et fascinante, mais il ne faut pas s’attendre à en ressortir chamboulé.

Le ravissement, au Théâtre de Quat’Sous jusqu’au 16 novembre.

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Virginie Fortin et son père dans un théâtre musical signé Sèxe Illégal

S’il y a bien un spectacle que les amateurs d’humour délirant devraient mettre à leur agenda, c’est probablement celui-ci.

Dans le cadre de la quatrième édition du festival Dr. Mobilo Aquafest, le duo Sèxe Illégal présentera le théâtre musical Donovan, est-ce toi?, qui mettra en vedette Virginie Fortin, Léane Labrèche-Dor, Bernard FortinVincent FafardFrédéric LavalléeMarc-Antoine Sinibaldi et Zoé Tremblay-Bianco.

Écrite par Philippe Cigna (Tony Légal), le chum de Virginie Fortin, avec une musique composée par Mathieu Séguin (Paul Sèxe), la pièce est décrite comme « une épopée musicale intersidérale présentant la naissance, la mort et les exploits de Michel, notre sauveur intergalactique de demain ».

Très christique!

Donovan, est-ce toi?

Seulement deux représentations du théâtre musical sont prévues, le 9 mai à 19h30 et 22h au Théâtre Fairmount.

Plusieurs autres artistes seront en spectacle pendant le Dr. Mobilo Aquafest, qui se tiendra du 4 au 11 mai, comme Les Denis Drolet, Catherine Éthier, Adib Alkhalidey ou encore Martin Perizzolo. Pour plus d’info, c’est ici.

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Keira Knightley porte plainte pour harcèlement

Keira Knightley a décidé de porter plainte pour harcèlement à la police de New York. L’homme qu’elle accuse est Landon Rust, un étrange spectateur qui a interrompu la pièce de théâtre dans laquelle joue Knightley, le 1e octobre dernier. Rust souhaitait déclarer son amour à l’actrice et la demander en mariage.

Selon ce qu’un témoin raconte au New York Post, l’actrice a gardé son calme et est restée dans son personnage tout au long de la commotion. Elle aurait cependant eu particulièrement froid dans le dos quand Rust a déclaré : «Nous serons ensemble au paradis!».

«Elle a eu peur. Elle voulait documenter l’événement pour déjà avoir un dossier si cet homme commence à la suivre», explique le témoin concernant la plainte qu’elle a déposée à la police.

«S’il commence à la suivre et se présenter dans les endroits où elle se trouve, elle pourra ainsi obtenir une ordonnance lui obligeant à se tenir loin d’elle», continue la source.

La pièce Thérèse Raquin sera officiellement lancée jeudi (29 octobre) prochain sur Broadway, au Studio 54.