Il semblerait, selon une nouvelle étude de l’Université Columbia à New York, que les compétences sociales et la communication de certains enfants autistes pourraient s’améliorer avec le temps grâce à la thérapie.
Cependant, d’autres enfants ne verront pas leur sort s’améliorer et continueront d’avoir des problèmes fonctionnels à mesure qu’ils vieillissent. Selon les experts, tout dépend de l’âge où l’enfant a reçu son diagnostic : plus jeune est le mieux pour entreprendre un suivi rapide et efficace.
De plus, au moment du diagnostic, il faut remarquer si l’autisme était léger ou sévère, car ceux qui sont des cas moins lourds sont plus aptes à s’améliorer, tout comme ceux qui ne sont pas atteints d’une déficience intellectuelle supplémentaire.
Il semblerait que les parents qui offrent un soutien précoce à leur enfant autiste voient de meilleurs progrès auprès de leur jeune.
L’étude indique que les parents instruits et de race blanche avaient tendance à se tourner davantage vers la thérapie et diverses organisations pour aider leur progéniture, ce qui permettait à l’enfant de se retrouver dans le 10 % des autistes qui connaissent les plus grandes améliorations au niveau social entre 3 et 12 ans.
La recherche révèle également que contrairement aux compétences sociales et à la communication, les comportements répétitifs n’auront pas tendance à s’améliorer ou à s’aggraver au fil du temps, pour la majorité des enfants.
Optimisme et persévérance devraient être deux éléments au programme quotidien des parents, selon les chercheurs. De plus, ces derniers espèrent que des lois seront adoptées sous peu pour permettre la légitimité des traitements pour tous, peu importe le statut social, afin d’aider le plus d’autistes possible. Ces derniers devraient poursuivre la thérapie à l’âge adulte, conseillent les chercheurs.
Les détails de cette étude sont parus récemment dans la revue Pediatrics.
La plupart des enfants ont récupéré émotionnellement, sans signes de dépression ou de trouble de stress post-traumatique, selon une étude de chercheurs de Memphis publiée sur le site Pediatrics.
Les spécialistes ont vérifié si des thérapies complémentaires au traitement standard, comme des massages ou des rencontres d’humour, pouvaient avoir un impact sur la récupération des enfants. Ils ont vérifié si ces suppléments en thérapie avaient également une influence sur les parents qui les utilisaient.
Les enfants dans le groupe d’intervention ont reçu un massage de 30 minutes par un massothérapeute agréé 3 fois par semaine, à partir de l’admission jusqu’à la troisième semaine, en plus des soins standard. Ce groupe a également reçu une thérapie d’humour et des visites d’un aide-thérapeute, une fois par semaine.
Les parents de ceux-ci ont vécu le même sort, sauf qu’ils devaient pratiquer, avec l’aide d’un DVD, la relaxation quotidiennement à la maison.
Mis à part une réduction globale de la dépression et du stress post-traumatique entre l’admission et le sixième mois, les experts ont constaté qu’il n’y avait pas de différence significative entre les groupes d’étude. À leur grande surprise, la majorité des enfants qui avaient subi une transplantation de cellules souches étaient aussi heureux que les enfants en bonne santé, 24 semaines après l’intervention chirurgicale.
Dans une étude publiée en ligne par The Lancet, des chercheurs des universités de Toronto et du Texas invitent les médecins qui traitent les enfants brûlés à donner plus d’attention, être plus vigilants et améliorer la thérapie pour ces patients.
Les spécialistes recommandent notamment que les patients pédiatriques atteints de brûlures couvrant plus de 60 % de leur corps soient immédiatement transférés dans un centre spécialisé pour grands brûlés.
De plus, l’enfant en question et sa famille devraient pouvoir bénéficier d’un meilleur suivi psychologique postbrûlures.
Sur un total de 123 952 morts infantiles à l’hôpital Shriners pour enfants aux États-Unis, entre 1998 et 2008, les enfants brûlés du groupe de 30-39 % TBSA ne représentaient que 3 % des décès, tandis que ceux du groupe de 90-100 % TBSA en représentaient 55 %.
Des cas de septicémie et de défaillances multiviscérales ont été trois à quatre fois plus diagnostiqués chez les enfants qui se sont retrouvés dans le groupe des brûlés à 90-100 % de leur corps.
Les chercheurs ont également constaté que la présence et la concentration de nouveaux biomarqueurs pour la fonction des organes, du métabolisme et du contrôle de l’inflammation dépendaient en grande partie du fait que le patient avait des brûlures au-dessus ou en dessous du seuil de 62 % TBSA.
Les nouvelles techniques de greffage, les traitements médicamenteux et les méthodes d’amélioration des soins ont permis de sauver davantage de vies depuis le début des années 90. Cependant, les chercheurs affirment qu’il reste du travail à faire afin de répondre au taux élevé de mortalité des personnes atteintes de brûlures couvrant plus de 60 % de TBSA.