Selon les chercheurs de l’Université McMaster à Hamilton, au Canada, et de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, les résultats obtenus avant 24 mois après la naissance ne peuvent pas prédire clairement quel rôle cette forme de traitement jouera dans l’organisme du bébé prématuré une fois devenu plus grand.
Ce sont les expériences vécues et la relation que les bébés ont avec leur mère qui prédiront le comportement romantique de ces derniers 20 ans plus tard, affirment le psychologue et auteur Jeffry A. Simpson et ses collègues W. Andrew Collins et Jessica E. Salvatore de l’Université du Minnesota.
Selon les médecins, bien avant que vous puissiez vous souvenir, que vous soyez capables de parler pour décrire vos émotions et même avant que vous soyez conscients, votre esprit retiendra des codes sur la manière dont vous avez été traité et aimé.
Une fois adultes, les gens trouvent une manière cohérente de répondre à leur environnement en fonction de ce qui leur est arrivé dans le passé.
Au contraire de ce que prouvaient les recherches antérieures, au fil du temps, ces attitudes assimilées peuvent changer par le biais de nouvelles relations, de l’introspection et de thérapies. Un nourrisson trahi peut devenir fidèle, et un bébé abandonné peut aimer à 20 ans.
Pendant 30 ans, Simpson, Salvatore et Collins ont suivi 75 enfants, leur mère, leurs amis et leurs partenaires amoureux. Le comportement de ces petits, nés dans des familles à faible revenu, a été analysé sur plusieurs années, prouvant ainsi comment le développement social et affectif avait été affecté, selon les sentiments et les modes de vie qui leur avaient été offerts.
Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute viennent de présenter leurs résultats quant à une thérapie combinée pouvant venir en aide aux enfants atteints de lésions cérébrales. Cette méthode pourrait aussi être appliquée aux adultes atteints d’un AVC ou d’autres conditions qui se retrouvent avec un déficit de marche.
Le principe de cette thérapie est que l’on apprend de ses erreurs, que la pratique, en somme, est la clé du succès.
Comme on l’explique dans The Journal of Neuroscience, lorsqu’on force un sujet à marcher sur un tapis roulant selon un modèle inhabituel, il devient plus apte à suivre la forme habituelle de marche le jour suivant.
C’est en faisant marcher des sujets sur un tapis roulant à double courroie que les chercheurs ont remarqué cet effet. Ce type de tapis oblige la personne à bouger l’une de ses jambes plus rapidement que l’autre.
Habituellement, pour réapprendre à marcher, on nous explique et montre comment il faut le faire, puis on pratique, et on pratique encore. La présente étude prouve, au contraire, qu’il est plus efficace d’appliquer une méthode combinée appliquant la règle de l’essai-erreur.
La technique ainsi créée est porteuse de grands espoirs quant aux enfants – et aux adultes – qui se retrouvent avec une faiblesse sur un côté du corps.
Thérapie hâtive pour autistes
On lit sur News Bureau les observations de chercheurs de l’University of Missouri quant à une thérapie intensive destinée aux enfants autistes. Il semble que cette thérapie ait de meilleurs résultats si l’enfant la suit en bas âge.
En effet, plus la thérapie est ciblée et d’un intense degré, plus l’enfant en connaîtra des améliorations quant à sa communication et ses aptitudes sociales.
L’étude dont il est question ici a porté sur plus de 1000 enfants atteints du syndrome de l’autisme. On a évalué, en tenant compte des changements dans le temps, différents indices reliés aux relations sociales et à la communication.
Parmi ceux-ci, on compte les gestes, les expressions faciales, la compréhension du langage ainsi que différentes réponses sociales. La majorité des enfants, soit 94,5 %, ont démontré des améliorations dans ces divers aspects.
Pour ceux qui avaient suivi une thérapie intensive, les résultats ont été encore meilleurs. Même après avoir isolé certaines variables comme l’âge et la gravité des symptômes, les enfants avaient connu de plus grandes avancées quant à leur sociabilité et leur communication.
On lit dans JAMA le constat d’une équipe de chercheurs s’étant penchés sur l’accompagnement offert aux jeunes atteints d’un trouble obsessionnel compulsif. Ce problème du comportement touche environ 1 personne sur 50.
Il semble qu’une thérapie cognitive et behaviorale (un type de psychothérapie) mariée à la prise encadrée d’inhibiteurs de l’assimilation de la sérotonine serait des plus efficaces pour soulager les symptômes des enfants.
Cette recherche de 12 semaines menée par l’University of Pennsylvania School of Medicine a observé les effets d’une augmentation de la prise de médicaments psychiatriques mise en relation avec la thérapie combinée mentionnée.
À la fin de l’expérimentation, la plupart des enfants (de 7 à 17 ans) qui avaient vu leurs symptômes obsessionnels compulsifs diminuer faisaient partie du groupe qui suivait la thérapie cognitive et behaviorale.
La thérapie par le jeu
Medical News nous apprend qu’une équipe du Rochester Institute of Technology et du St. Fisher College travaille sur un projet qui pourrait changer le monde de la thérapie auprès des plus jeunes.
Les enfants et adolescents d’aujourd’hui sont de plus en plus nombreux à opter pour la thérapie. Ils demandent de l’aide, notamment pour gérer ou régler leur anxiété et la pression qu’ils peuvent subir.
C’est dans cette optique que cette équipe de chercheurs prépare un jeu vidéo qui aura pour but de les aider à améliorer leurs aptitudes de maîtrise de soi. La plateforme logicielle en question, basée sur des contrôleurs psychosociaux, aidera les jeunes patients d’une toute nouvelle façon.
Ainsi, le jeu s’entame par une évaluation, en incluant l’utilisateur comme personnage, ce qui aidera celui-ci à mieux comprendre et décrire ses anxiétés et son comportement.
Des détecteurs physiologiques sont structurés dans le jeu vidéo, ce qui permettra au joueur de mieux reconnaître les manifestations de son anxiété et de son stress.