Catégories
Uncategorized

Les thérapies sensorielles pour traiter l’autisme remises en question

Les thérapies sensorielles où l’on utilise divers objets comme des brosses sont pourtant de plus en plus utilisées par les thérapeutes qui traitent l’autisme.

« C’est correct que les parents essaient ces types de thérapies, mais il n’y a que peu de recherches qui certifient leur efficacité ou qui attestent qu’elles donnent des résultats positifs à long terme chez les enfants atteints d’un trouble du développement », explique la professeure adjointe en pédiatrie du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Michelle Zimmer.

Certains enfants autistes peuvent avoir des anormalités au niveau des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent réagir fortement lorsqu’on les touche sans qu’ils s’y attendent. Cependant, cela ne signifie pas que le problème vient de la façon dont leur cerveau traite les informations sensorielles, comme le sous-entend le terme « trouble du traitement sensoriel ».

Selon l’Académie américaine de pédiatrie, le trouble du traitement sensoriel ne devrait pas être diagnostiqué comme seul responsable de ce comportement chez le patient. Les médecins doivent considérer l’autisme ou le trouble envahissant du développement au même titre que le trouble du traitement sensoriel.

Rappelons que beaucoup de parents qui ont un enfant autiste ne sont pas portés à demander conseil à leur pédiatre. Quant aux médecins, ils disent que faute de temps et de connaissances, ils sont mal à l’aise de suivre les patients autistes, selon une étude du Centre régional de recherche sur l’autisme de Philadelphie.

Catégories
Uncategorized

Le divorce en soi n’affecte pas les enfants

Les résultats d’une étude au Pays Basque démontrent qu’il n’y a aucune raison pour que les enfants de parents divorcés aient plus de problèmes que ceux de parents mariés.

Tout cela dépend de la manière dont les parents s’adaptent de façon positive à leur nouvelle situation et évitent les conflits interparentaux, le manque de coparentalité et le climat familial inadapté.

Un questionnaire à remplir par les parents sans la présence des enfants a permis de cerner les principaux comportements problématiques que peuvent vivre les enfants à la suite d’un divorce, soit des syndromes comme l’introversion, la dépression, des problèmes d’attention ou de comportement délinquant.

Il semblerait que la moyenne des enfants de parents divorcés est bien ajustée émotionnellement. A priori, lors de l’annonce d’un divorce, les enfants ont de fortes réactions, mais tout se rétablit par la suite grâce au bon comportement des parents entre eux et le développement d’une saine relation.

Cette thèse pourrait contribuer à créer davantage de programmes de prévention pour promouvoir une meilleure résilience entre les adultes et avec leur progéniture.