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Importante découverte en matière de réanimation (RCR)

On croyait bien que les techniques de RCR (réanimation) étaient coulées dans le béton, c’est-à-dire qu’on ne pourrait pas vraiment les améliorer. Il semblait que la technique enseignée dans tous les cours de premiers soins prévaudrait.

Il semble toutefois que tout cela soit sur le point de changer, alors que plusieurs études viennent mettre en doute l’utilité du bouche-à-bouche lors des manœuvres de réanimation.

La plus récente en date est celle publiée dans la nouvelle édition du Journal of American College of Cardiology (JACC), rapportée par santelog.com, qui parle de taux de survie clairement plus élevé lorsque le RCR est pratiqué sans bouche-à-bouche.

On prône donc maintenant des manœuvres de compressions thoraciques uniquement, les spécialistes affirmant qu’ils sont en train de constater des hausses dans les taux de survie lorsque le bouche-à-bouche n’est plus dans le processus. On parle même de taux qui sont passés, dans certains cas, de 18 à 38 %!

On explique que dans les dix premières minutes d’un arrêt cardiaque, la compression thoracique permet d’imiter les battements du cœur et donc de maintenir le flux sanguin. L’aspect de l’aide respiratoire (bouche-à-bouche) ne serait pas prioritaire dans les tout premiers soins.

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La radiothérapie pourrait causer le cancer du sein

C’est ce que de nouvelles données du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York ont révélé.

Les experts incitent donc les jeunes femmes ayant subi un cancer dans leur enfance et un traitement de radiothérapie du thorax à passer un test de dépistage du cancer du sein dès 25 ans.

En fait, à l’issue d’une étude, les spécialistes ont découvert que l’incidence du cancer du sein atteignait 24 % avant que ces femmes aient 50 ans.

Parmi les survivantes d’un lymphome de Hodgkin, ce chiffre grimpe jusqu’à 30 %.

« Il ne s’agit pas seulement des survivantes de la maladie de Hodgkin qui sont à risque de développer un cancer du sein, mais de tous les cancers pédiatriques, même traités par doses de rayonnement modérées », peut-on lire dans la recherche.

Rappelons que le cancer du sein est l’un de ceux dont le nombre de cas augmentera d’ici 2030. De pus, le nombre de cas de cancer, toutes parties du corps confondues, pourrait augmenter jusqu’à 75 % d’ici moins de vingt ans.

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Enfance : une douleur à la poitrine est-elle un signe de trouble cardiaque?

La douleur thoracique chez les enfants n’a pas la même connotation que chez les adultes.

Tous les enfants qui ont été évalués dans un centre médical de Boston sur une période de 10 ans, entre 2000 et 2009, étaient âgés de plus de 6 ans et n’avaient pas de défauts cardiaques connus ou de maladie cardiovasculaire.

Les 3700 enfants qui ont été vus pour des douleurs thoraciques ont été identifiés à partir des dossiers médicaux qui faisaient référence à des données supplémentaires, comme des facteurs démographiques et cliniques.

Les enfants ont été divisés en deux groupes : ceux qui avaient des douleurs thoraciques à l’effort et ceux qui avaient des douleurs thoraciques au repos. Les douleurs thoraciques au repos étaient le scénario le plus fréquent (56 %), alors que la douleur thoracique à l’effort comptait pour 33 %.

L’échocardiographie a été réalisée sur 38 % des patients; ces évaluations ont été normales dans 88 % des cas. Les diagnostics de causes de douleurs thoraciques ont été répartis comme suit :
• origine inconnue, 52 %;
• origine musculo-squelettique, 36 %;
• origine pulmonaire, 7 %;
• origine gastro-intestinale, 3 %;
• Anxiété, 1 %;
• origine cardiaque, 1 %.

Les chercheurs ont donc conclu que la douleur thoracique est un symptôme commun en pédiatrie qui a rarement une cause cardiaque. Parmi les 3700 patients, 3 décès (0,1%) sont survenus pendant le suivi. Deux de ces décès étaient des suicides, et le troisième était le résultat d’une hémorragie retropéritonéale.