Le réseau social le plus populaire du monde s’attaque au lucratif marché des rencontres virtuelles pour célibataires dans de nombreux pays dans le monde.
32 pays européens ont maintenant accès à la plateforme de rencontre appelée Facebook Dating.
L’arrivée de ce nouveau service dans l’univers de Facebook en Europe a été retardée de neuf mois. Devant les craintes soulevées par la Commission de la protection des données de l’Islande, le géant du web a dû modifier ses façons de faire initiales. Entre autres changements, Facebook doit clairement indiquer aux utilisateurs qu’ils s’apprêtent à entrer dans un site de rencontres, et s’assurer que le processus d’inscription au site puisse facilement être désactivé.
Comme tous les sites de rencontres, Facebook Dating pose à ses abonnés différentes questions personnelles afin de faciliter la recherche de l’âme soeur : type de rencontres souhaité, ville, taille, emploi, nombre d’enfants, niveau d’éducation, consommation d’alcool, langues parlées, etc. Il est toutefois possible de ne pas répondre à ses questions.
L’interface de Facebook Dating est conventionnelle. Des profils de membres s’affichent à l’écran, et à la façon Tinder, d’un geste vers la droite ou vers la gauche permet d’aimer ou d’ignorer les profils proposés.
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Parmi les fonctionnalités innovantes, Facebook Dating propose la fonctionnalité «Secret Crush». Elle permet de sélectionner neuf amis Facebook ou abonnés Instagram (qui appartient à Facebook) pour lesquels vous portez un intérêt certain, sans que les intéressés ne reçoivent de notification. Si la personne vous ajoute dans sa liste «Secret Crush», un « match » aura alors lieu.
Le service Facebook Dating fut offert initialement aux États-Unis, au Canada et dans 19 pays dès septembre 2019. Facebook affirme que 1,5 milliard de «matchs» ont été générés depuis la création de son site de rencontres.