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La greffe de tissu ovarien pour une maternité retardée

La greffe du tissu ovarien permettrait de retarder la ménopause pour donner la chance aux femmes plus âgées de tomber enceintes et traiter les difficultés à concevoir, ont découvert des chercheurs américains.

Cette transplantation pourrait même éliminer l’existence de la ménopause, car en libérant des ovules, les ovaires produisent l’oestrogène et la progestérone qui régissent le cycle menstruel de la femme, explique Sherman Silber du Centre d’infertilité de Saint-Louis dans le Missouri.

C’est en observant le cas de trois femmes qui ont eu cette greffe que les chercheurs ont pu démontrer qu’elles avaient toutes pu avoir un ou plusieurs bébés à la suite de l’intervention, et selon leurs diverses situations.

Il y aurait même une femme dans l’étude qui aurait été déclarée stérile, à la suite d’un combat contre le cancer et des traitements de chimiothérapie. Toutefois, la transplantation d’un ovaire prélevé avant le début du traitement lui a permis de donner naissance à trois enfants depuis.

Grâce à la congélation d’une partie de leurs ovaires, les femmes ont pu concevoir naturellement, jusqu’à sept ans après la transplantation du tissu congelé. Pour les experts, il s’agit là d’une découverte pour un contrôle bénéfique de la maternité.

Les résultats des observations seront publiés sous peu sur le site d’information professionnelle Reproductive Biomedicine Online.

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Une première dans le domaine de la fertilité

Pour la toute première fois dans le monde, une femme a donné naissance à son deuxième enfant après avoir eu une transplantation de tissu ovarien décongelé.
 
La revue de la Société européenne de reproduction, Human Reproduction, rapporte qu’en 2004, Stinne Holm Bergholdt a dû recevoir des traitements de chimiothérapie pour une tumeur osseuse, un sarcome d’Ewing. Quelques années auparavant, son ovaire gauche lui avait été retiré en raison d’une tumeur bénigne.
 
Avant de commencer ses traitements, on a donc enlevé le tiers de son ovaire restant et le tout a été congelé. La chimiothérapie a bien fonctionné, mais elle a provoqué une ménopause.
 
En 2005 toutefois, le tissu ovarien congelé a été transplanté et son ovaire s’est remis à fonctionner. Deux ans plus tard, en février 2007, après des traitements de fertilité, elle donnait naissance à un premier enfant.
 
Puis, en septembre 2008 naissait un deuxième enfant, celui-ci conçu naturellement. Une première pour une femme ayant eu ce type d’intervention.
 
On rapporte qu’au total, neuf enfants sont nés après que les femmes aient reçu une transplantation de tissu ovarien congelé.
 
Cette nouvelle est donc encourageante pour la technique de congélation des tissus ovariens des jeunes femmes avant qu’elles ne subissent des traitements qui peuvent détruire leurs ovaires, comme la chimiothérapie.