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Le mercure touche surtout les poissons d’Atlantique Nord

Les poissons vivants dans ces eaux et surtout le type « prédateur » sont les plus concernés par le mercure.

Espadons, requins, lamproies, marlins sont tous des sortes de poissons prédateurs qui sont portés à accumuler davantage de mercure dans leurs tissus, car ils sont en tête de la chaîne alimentaire marine explique Top Santé.

Un taux élevé de mercure chez les poissons peut provoquer des troubles neurologiques chez l’humain, entre autres la sclérose en plaques. C’est pourquoi on conseille de manger le moins de poissons prédateurs possible, soit de limiter sa consommation à deux fois par semaine.

L’avertissement émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail (Anses) s’applique surtout aux femmes enceintes ou allaitant (150g/semaine) et aux enfants de moins de 30 mois (60g/semaine).

Des scientifiques de Toulouse, du Massachusetts, de l’Ohio et des Pays-Bas ont découvert que le taux de mercure aurait grimpé de 150 % dans les eaux intermédiaires et aurait triplé dans les eaux de surface de l’Atlantique Nord.

Cette augmentation importante serait le fruit de l’activité humaine en combustion pétrolière et exploitation minière depuis quelques années, révèlent les résultats publiés dans Nature.

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Des cellules souches de la peau pour réparer le coeur?

Une équipe de l’Institut de technologie Technion d’Israël et du Centre médical Rambam d’Haifa est parvenue à transformer des cellules de la peau en cellules musculaires cardiaques afin de réparer le cœur.
 
Cette grande avancée médicale permet de redonner espoir à des personnes ayant une insuffisance cardiaque. De premiers essais cliniques pourraient être faits d’ici cinq à dix ans.
 
Les cellules sont prélevées sur le patient lui-même, réduisant ainsi les risques de rejet, mentionne l’European Heart Journal.
 
« Ce qui est excitant est que nous avons montré qu’il est possible de prélever des cellules de la peau d’un patient âgé atteint d’insuffisance cardiaque avancée et de pouvoir aboutir, à partir de ses propres cellules, à des cellules cardiaques jeunes et saines “battant” comme dans le muscle cardiaque, mais en laboratoire », déclare le professeur Lior Gepstein.
 
Les chercheurs ont reprogrammé les cellules de la peau qui ont été cultivées avec des tissus cardiaques préexistants. Après 24 à 48 heures, les cellules se sont mises à battre, et lorsqu’elles ont été transplantées sur des rats, elles ont établi des connexions avec les autres cellules.
 
Il s’agit donc d’une découverte très importante au niveau médical.
 
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Premiers résultats des cellules souches pour réparer les tissus cardiaques sur les humains

L’Insitut Cedars-Sinai a injecté des cellules souches à 25 personnes ayant fait une crise cardiaque. Selon le journal The Lancet, le traitement a permis de réparer près de la moitié des tissus endommagés par l’infarctus et d’augmenter le volume de la partie saine du cœur.
 
Les personnes qui n’ont pas bénéficié de ce traitement après un infarctus n’ont pas vu d’amélioration des tissus endommagés.
 
Le seul bémol de cette étude est que le traitement avec les cellules souches permet de régénérer les tissus, mais la capacité de pompage du cœur n’est pas améliorée.
 
Lors d’un infarctus, de nombreuses cellules meurent et laissent des cicatrices au muscle cardiaque, faisant en sorte que ce dernier devient moins performant.
 
Les essais cliniques passeront bientôt en phase 2, sur un plus grand nombre de personnes.

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Bientôt des tissus antibactériens

Une équipe de l’Université de Californie Davis a réussi à créer des tissus capables de détruire les bactéries, pesticides et toxines lorsqu’ils sont exposés à la lumière.
 
Bien que nous soyons encore loin de pouvoir nous les procurer, les chercheurs croient qu’ils seraient éventuellement destinés aux milieux médicaux, agricoles et militaires.
 
Ces tissus de coton contiennent un composé spécifique, de l’acide carboxylique 2-anthraquinone, ou 2-AQC, qui ne change en rien les propriétés du coton, mais y adhère bien.
 
Plusieurs personnes s’inquiètent toutefois des conséquences pour l’environnement et la santé de ces nombreux produits antibactériens que l’on retrouve de plus en plus sur le marché, que ce soit les savons, les chaussettes, les planches à découper, les jouets ou les cuvettes de toilettes.
 
On se demande même si de tels produits ne feraient pas en sorte de rendre les bactéries plus résistantes, alors qu’ils devraient au contraire nous aider à les anéantir.
 
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La thérapie cellulaire pour réparer le muscle cardiaque

La thérapie cellulaire serait un nouvel espoir dans le domaine cardiaque. En effet, des chercheurs français de l’Inserm ont développé une nouvelle approche qui permet de réparer le muscle cardiaque et de reconstruire les tissus cardiaques après un infarctus.
 
Il suffit d’injecter des cellules de la moelle osseuse du patient lui-même.
 
Des essais ont été menés entre 2005 et 2009 sur 101 patients qui ont eu un infarctus grave et récent.
 
Tous ont d’abord subi une angioplastie, qui consiste en l’insertion d’un petit ballon pour dilater l’artère. Ensuite, un groupe a reçu une injection de cellules de leur propre moelle osseuse. Les résultats ont été surprenants, et ce, même trois mois après l’infarctus.
 
Cette technique ne nécessite aucune chirurgie. Les recherches se poursuivent et si les résultats se confirment, cela représenterait une alternative des plus intéressante pour les patients, rapporte l’European Heart Journal.