Nous avons souvent remarqué que plusieurs cas d’alcoolisme pouvaient se retrouver au sein d’une même famille; des chercheurs en ont maintenant trouvé la cause.
Ils ont isolé un gène qui libère la protéine TLR4, qui ferait en sorte que les personnes auraient envie de boire davantage.
En laboratoire, lorsque les rats qui préféraient l’alcool ont vu leur protéine TLR4 manipulée, on a alors remarqué que leur intérêt pour la boisson était diminué, et cet effet a duré près de deux semaines après la procédure.
Bien que les recherches doivent se poursuivre, on croit que la thérapie génétique de l’alcoolisme pourrait être envisagée dans l’avenir.
La protéine en cause est activée dans la zone de l’amygdale, le centre du plaisir du cerveau, que l’on avait déjà associée à l’alcoolisme.
Ce qui pourrait également expliquer la tendance à la beuverie. Rappelons qu’il a été prouvé qu’une grande consommation d’alcool en peu de temps était encore plus dommageable pour la santé qu’une ingestion régulière.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.