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La leçon d’une fillette atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif

La mère d’une fillette de 9 ans, dont le TOC s’est déclaré à 7 ans, partage sur SheKnows son expérience et la fierté qu’elle ressent envers sa fille. Celle-ci est en mesure, même à 9 ans, d’éduquer les autres sur les stigmates de la maladie mentale.

Amy Hatch ne savait pas que sa fille souffrait, jusqu’au moment où celle-ci, à 7 ans, lui a confié qu’elle se mutilait avec des punaises parce qu’elle se détestait.

Le plus difficile, après le diagnostic, raconte cette mère, c’est l’étiquette qui l’accompagne. On croit que les gens sont fous, alors que « leur cerveau ne fonctionne simplement pas comme le nôtre ».

Il n’est pas toujours facile, notamment aux États-Unis, d’obtenir les services de santé appropriés, puisqu’ils sont très onéreux et que les spécialistes se font rares. Ainsi, Amy Hatch s’est fait un devoir de parler régulièrement avec sa fille.

Lors d’une dissertation en classe, la fillette a composé une histoire intitulée Monstres.

« Avez-vous peur des monstres? Moi je vis avec. Mon monstre, c’est le TOC. Mais je peux le faire rétrécir, et voici les étapes. Je respire profondément. Après, je trouve ce qui me fait peur. Ensuite, je rejette la cause. Finalement, je parle à ma mère et je me sens mieux.  Mon monstre ne part pas, mais il est bien moins pire. J’espère que les autres qui ont un TOC réussiront à le faire rétrécir. »

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Les troubles obsessionnels compulsifs reliés à la schizophrénie

Le chevauchement de ces deux maladies a des précédents. Mais cette fois, l’étude s’est étendue auprès de plus de 46 000 personnes nées entre 1955 et 2006, et suivies entre 1995 et 2012.

Les données comprenaient au moins 1 million de citoyens, sur lesquels 16 231 ont développé la schizophrénie, et 30 556 le trouble du spectre de la schizophrénie. Dans le premier groupe, 447 personnes avaient préalablement reçu un diagnostic de TOC, alors qu’elles étaient 700 dans le second cas.

Si cela ne représente même pas 3 % des gens atteints d’une forme ou l’autre de schizophrénie, il n’en demeure pas moins que ce sont les TOC, selon les chercheurs, qui augmentent considérablement le risque de développer la schizophrénie et non l’inverse.

« Malgré le fait que nos résultats indiquent le chevauchement de certains facteurs étiologiques de TOC et de schizophrénie ou de trouble du spectre de la schizophrénie, cela ne suggère pas pour autant que l’on puisse les regrouper dans un diagnostic global. »

Ainsi, la théorie de coexistence entre les deux maladies est bien réelle, mais elles demeurent tout de même indépendantes selon les spécialistes.

Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Psychiatry.

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Confondre le trouble obsessionnel compulsif et l’hyperactivité a des conséquences graves

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychology, a porté sur 30 patients qui avaient reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC), 30 qui avaient reçu un diagnostic de trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), ainsi que 30 patients sans problème de santé mentale, qui ont tous passé des tests psychologiques.

Les patients avec un TDAH et un TOC avaient tous une moins bonne mémoire, une attention diminuée et de moins bonnes fonctions cognitives que les autres. Par contre, les gens avec un TDAH étaient décrits comme des « preneurs de risques » qui ne mesuraient pas les conséquences de leurs gestes, tandis que ceux qui souffraient du TOC accordaient beaucoup trop d’importance aux conséquences, ce qui causait des hésitations problématiques et une tendance à beaucoup trop contrôler.

« C’est très possible qu’un jeune écolier reçoive un diagnostic de TDAH au lieu du TOC parce les enseignants voient tellement de gens avec des problèmes d’attention, mais pas beaucoup qui ont un problème de TOC. Si vous ne faites pas vraiment attention, vous pouvez facilement vous tromper », a averti l’auteur de l’étude, Reuven Dar, cité par Science Daily.

Les chercheurs répètent que le bon diagnostic est crucial pour le bien-être et le traitement des enfants. Par exemple, les stimulants souvent prescrits pour le TDAH tendent à exacerber les symptômes du TOC.

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Confondre le trouble obsessionnel compulsif et l’hyperactivité a des conséquences graves

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neuropsychology, a porté sur 30 patients qui avaient reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC), 30 qui avaient reçu un diagnostic de trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), ainsi que 30 patients sans problème de santé mentale, qui ont tous passé des tests psychologiques.

Les patients avec un TDAH et un TOC avaient tous une moins bonne mémoire, une attention diminuée et de moins bonnes fonctions cognitives que les autres. Par contre, les gens avec un TDAH étaient décrits comme des « preneurs de risques » qui ne mesuraient pas les conséquences de leurs gestes, tandis que ceux qui souffraient du TOC accordaient beaucoup trop d’importance aux conséquences, ce qui causait des hésitations problématiques et une tendance à beaucoup trop contrôler.

« C’est très possible qu’un jeune écolier reçoive un diagnostic de TDAH au lieu du TOC parce les enseignants voient tellement de gens avec des problèmes d’attention, mais pas beaucoup qui ont un problème de TOC. Si vous ne faites pas vraiment attention, vous pouvez facilement vous tromper », a averti l’auteur de l’étude, Reuven Dar, cité par Science Daily.

Les chercheurs répètent que le bon diagnostic est crucial pour le bien-être et le traitement des enfants. Par exemple, les stimulants souvent prescrits pour le TDAH tendent à exacerber les symptômes du TOC.

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Le trouble obsessionnel compulsif est difficile à diagnostiquer chez les enfants

La revue médicale allemande Deustches Ärzteblatt International parle des difficultés à reconnaître et à traiter le trouble obsessionnel compulsif (TOC) chez les patients plus jeunes, affirmant qu’un diagnostic est souvent retardé, alors qu’une intervention rapide a des effets très positifs.

Les chercheurs ont expliqué que le symptôme du TOC le plus présent chez les enfants était le lavage des mains compulsif, qui était présent chez près de 87 % de cette population. Ces enfants peuvent aussi présenter des comportements répétitifs et de vérification, ainsi que des pensées agressives obsessives.

Le trouble du déficit d’attention et d’hyperactivité (TDAH) est également présent chez 70 % de ces patients. Lorsqu’il n’est pas traité, le TOC devient souvent chronique et mène à des problèmes de santé mentale importants à l’âge adulte.

Un diagnostic précoce est possible chez ces enfants à travers des tests psychologiques, a noté la chercheuse Susanne Walitza, selon Psych Central. Le traitement de première ligne du TOC est la thérapie comportementale, une technique qui demande beaucoup de temps, mais qui fonctionne. Durant cette thérapie, les patients sont confrontés à des situations qui provoquent les manifestations du TOC, tout en apprenant à maitriser ces manifestations.

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Quelles sont les causes de l’anorexie et des troubles obsessionnels chez l’enfant?

Le streptocoque peut attaquer par erreur un circuit spécifique du cerveau, qui peut entraîner des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs.

Des chercheurs de Yale et de Johns Hopkins, en collaboration avec le National Institute of Mental Health (NIMH) américain, ont publié récemment les conclusions de leurs recherches, qui s’avèrent prometteuses pour traiter dans un avenir proche le PANS (Pediatric acute-onset neuropsychiatric syndrome).

Ce syndrome touche les enfants et les adolescents qui développent subitement des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou des comportements alimentaires anormaux ainsi que d’autres symptômes psychiatriques.

Les chercheurs ont constaté que les TOC pouvaient toucher tout type de personne, peu importe son âge, son sexe, son milieu ou son ethnie. Toutefois, il y aurait une prévalence du développement de ce problème chez les garçons par rapport aux filles (2 pour 1), et lorsqu’il y a développement, celui-ci se ferait avant l’âge de 8 ans. Un enfant ou adolescent sur 200 présenterait des TOC.

Un essai clinique est en cours pour tester une immunothérapie pour le traitement du PANS, qui peut déboucher sur un trouble neuropsychiatrique auto-immun déclenché par un streptocoque ou une infection streptococcique.

Même si l’ensemble des symptômes psychiatriques doit encore être défini, il a été démontré que pour établir un diagnostic de PANS, il faut une apparition brusque et spectaculaire de TOC ou d’anorexie, et la présence simultanée d’au moins 2 autres symptômes neuropsychiatriques qui peuvent être l’anxiété, les sautes d’humeur et la dépression, les comportements agressifs, l’irritabilité et l’opposition, la régression du développement, la détérioration soudaine des résultats scolaires ou des capacités d’apprentissage, des anomalies sensorielles et motrices ou encore des symptômes somatiques, énumère le Pediatrics & Therapeutics.

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L’hypersensibilité dans l’enfance peut être une cause de TOC

Les rituels de l’enfance, comme les horaires réguliers de repas, du bain ou encore de l’heure du coucher, sont considérés comme des habitudes saines du développement comportemental chez les enfants.

Cependant, si ces rituels sont combinés à des sensibilités orales et tactiles, comme un inconfort chez le dentiste, ils peuvent être un signe d’alerte précoce des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) à l’âge adulte.

Ce sont les conclusions d’une étude de l’Université de Tel Aviv publiée dans The Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry.

L’étude permet de comprendre que lorsque les enfants présentent une hypersensibilité, ils développent alors des comportements rituels pour mieux composer avec leur environnement. À long terme, c’est une voie éventuelle de développement de TOC.

Par contre, tous les enfants qui ont des habitudes ne développeront pas de TOC plus tard dans la vie. Par précaution, les parents devraient surveiller les comportements trop obsessionnels de leurs enfants.

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Une zone du cerveau liée au trouble compulsif

Des scientifiques ont découvert que le cortex orbitofrontal des personnes aux prises avec le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ne s’active pas complètement lorsqu’il est stimulé, comparativement aux autres sujets.

Selon l’auteur principal de cette étude, le neurologue Samuel Chamberlain de l’Université de Cambridge, cette découverte pourrait aboutir à un diagnostic plus rapide de ce trouble anxieux et ainsi permettre un meilleur traitement.

Environ 2 à 3 % des personnes souffrent de TOC à l’échelle mondiale. Cette maladie se caractérise par des pensées, impulsions ou représentations récurrentes (obsessions) et des actes mentaux ou des actions répétitives (compulsions) que le sujet se sent poussé à accomplir afin de neutraliser son sentiment de détresse ou d’empêcher un événement redouté.

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Le trouble obsessionnel compulsif dissocié du syndrome de Gilles de la Tourette

Malgré que les symptômes du trouble obsessionnel compulsif (TOC) soient associés dans 30 à 50 % des cas au syndrome de Gilles de la Tourette, il semble que ces deux troubles psychologiques soient complètement distincts, selon des chercheurs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H.-Lafontaine.

Le Dr Marc Lavoie, l’auteur principal de l’étude, affirme : « Dans l’étude de l’activité cérébrale ou de sa relation avec la mémoire de travail et l’élocution, nous avons réussi pour la première fois à démontrer une dissociation claire entre les aspects du TOC et du syndrome de Gilles de la Tourette. Cette découverte pourrait avoir des répercussions majeures pour le traitement de ces maladies. Pour soigner les symptômes du syndrome de Gilles de la Tourette, il faut d’abord déterminer les syndromes du TOC et s’y attaquer. »

Le syndrome de Gilles de la Tourette, qui touche environ 1 % des adultes, se caractérise par des tics moteurs et phoniques dont la cause demeure inconnue jusqu’ici.