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Une Canadienne première transgenre médaillée d’or de l’histoire

La footballeuse canadienne Quinn vient d’écrire une page d’histoire. Elle est devenue la toute première femme ouvertement transgenre de l’histoire à remporter une médaille olympique, une médaille d’or.

En compagnie de ses partenaires de jeu, Quinn et l’équipe féminine canadienne de soccer ont vaincu aux tirs de barrage la Suède pour remporter le tournoi olympique de Tokyo 2020.

Quinn a fait ses débuts avec l’équipe canadienne en 2014. En 2016, elle avait remporté la médaille de bronze aux Jeux de Rio avec ses coéquipières. Ce n’est que l’an dernier que la femme de 25 ans est devenue transgenre

«Je veux être identique dans toutes les sphères de ma vie et l’une d’elles est de le faire dans l’espace public», avait révélé le milieu de terrain lors de son coming out.

Les Jeux de Tokyo 2020 sont considérés comme les plus inclusifs de tous les temps. Ils permettent pour la première fois à des athlètes transgenres de concourir. Lundi dernier, l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard devenait la toute première athlète transgenre à prendre part à une compétition lors de Jeux olympiques.

Au moins 180 athlètes olympiques présents à Tokyo sont LGBTQ+, avec au moins quatre participants trans ou non binaires.

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Médaillée olympique, elle a appris sa discipline sur YouTube !

L’histoire de la médaillée de bronze britannique Sky Brown, 13 ans et 28 jours, est digne d’un film.

Elle est née à Miyazaki, une petite ville située sur l’île de Kyūshū tout au sud du Japon, d’une mère japonaise et d’un père britannique. Son père amateur de skateboard construit une rampe dans sa cour arrière, puisque la petite ville n’avait pas de skate park, a expliqué la jeune athlète au quotidien Telegraph.

Dans les dernières heures, Sky Brown est devenue à Tokyo 2020 la plus jeune médaillée de l’histoire de la Grande-Bretagne. Son score de 56,47 lui a valu une médaille de bronze en skateboard. Elle a été devancée par deux Japonaises, l’une de 19 et l’autre de 12 ans !

Rares sont les athlètes olympiques qui n’ont pas d’entraineur. C’est pourtant le cas de Sky Brown. Elle a appris les figures qu’elle exécute sur sa planche en regardant des vidéos sur YouTube.

Écoutant les conseils de son père, Sky Brown participe à sa première compétition professionnelle, le Vans US Open, à 8 ans.

À 10 ans, elle est devenue officiellement une athlète professionnelle. La fillette était alors la plus jeune athlète professionnelle de skateboard au monde. C’est alors que Nike devient son commanditaire et signe avec la jeune prodigue un lucratif contrat.

En 2020, s’entrainant en Californie, Sky Brown fait une violente chute et souffre de multiples fractures du crâne, du poignet et d’une main. Elle profite de cette pause pour écrire un livre (!) intitulé Sky’s the Limit: Words of Wisdom from a Young Champion.

Malgré tout cela, après sa réhabilitation, la jeune fille vise toujours une participation aux Jeux olympiques de Tokyo.

Une phrase de son bouquin résume bien la suite de son parcours :

«Soit brave, soit forte, ait du plaisir, et fais cela parce que tu aimes le faire».

Loin d’être rassasiée, Sky Brown veut poursuivre son aventure olympique à Paris en 2024 en participant aux épreuves de skateboard et de surf.

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Potins Sport

Félix Auger-Aliassime entrainé par son père à Tokyo

Le Québécois Félix Auger-Aliassime vivra les Jeux olympiques de Tokyo en compagnie de son père Sam. Ce dernier est redevenu pour l’occasion son entraineur.

À la façon de Retour vers le futur, le père et le fils renoueront sur un court de tennis dans les prochains jours au Japon. Sam Aliassime fut le tout premier entraineur de tennis de son fils sur les terrains du Club Avantage à Québec.

Depuis, Sam a fondé l’Académie de tennis Aliassime toujours à Québec et entraine une nouvelle génération de joueurs. Tennis Canada lui a même décerné le titre d’entraineur de l’année 2019.

Félix sera donc entre bonnes mains à quelques heures de son entrée en scène à Tokyo 2020.

«Ça fait chaud au cœur d’être présent auprès de Félix pour les Jeux olympiques. Depuis que Félix est jeune, il rêve aux Jeux olympiques, mais je ne pensais pas vivre ce moment aussi vite. Je veux profiter de cette occasion pour vivre de beaux moments en sa compagnie», a confié le fier papa au Journal de Québec.

Félix Auger-Aliassime amorcera sa rentrée olympique par la grande porte. Il affrontera le double champion olympique Andy Murray, médaillé d’or à Londres (2012) et à Rio (2016).

«C’est quelque chose d’incroyable que nous vivons à Tokyo. C’est bien que mon père soit présent comme entraîneur. Qu’il soit présent tout près pour les parties, ça va me rappeler des souvenirs de jeunesse. Même s’il n’est pas toujours présent physiquement, mon père est toujours présent en pensées», explique la 15e raquette au classement de l’ATP.

Le père et le fils ont fait le voyage vers le Japon ensemble. Ils ont pu renouer durant les longues heures d’avion.

«Avec tout ce que mon père a accompli pour moi, c’était une façon de le remercier. Il me disait ce matin [jeudi] qu’il n’aurait jamais pensé participer aux Jeux olympiques un jour. On avait le droit à un invité. Mon père n’habite pas dans le Village olympique comme moi, mais dans un hôtel à proximité. On peut se voir au terrain, mais pas à l’extérieur», explique le joueur de 20 ans.

L’entrée en scène de Félix Auger-Aliassime face au Britannique Andy Murray se fera demain samedi. Le Québécois classé au 9e rang parmi les têtes de série est toujours en quête de son premier titre. Il a remporté son seul duel en carrière face à l’Anglais.

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Actualité Sport

Tuée par un éclair en s’entraînant

Katherine Diaz, l’une des meilleures surfeuses du monde, a perdu la vie alors qu’elle s’entraçinait en vue des Jeux olympiques de Tokyo.

La jeune femme de 22 ans originaire du Salvador a été frappée par la foudre vendredi dernier alors qu’elle s’entraînait près de son domicile d’El Tunco.

Les circonstances du décès de l’athlète sont encore nébuleuses. On sait toutefois que Diaz a demandé de l’aide, se disant coincé dans une tempête d’éclairs.

Le personnel ambulancier a été appelé en renfort, mais il était trop tard, la surfeuse était décédée.

Katherine Diaz devait participer en mai prochain au ISA World Surf Games, un événement qui doit servir de qualification pour les jeux Olympiques de Tokyo.

Cette tragédie survient à quelques mois des jeux de Tokyo. Le surf est l’un des cinq sports supplémentaires proposés par le Comité d’organisation de Tokyo 2020 afin d’intégrer des épreuves et des activités plus jeunes et plus dynamiques dans le programme olympique.

L’Association internationale du surf (ISA) a reconnu que Katherine Diaz était «une ambassadrice globale de son sport».

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Actualité

Des véhicules électriques et autonomes aux JO

Le constructeur Toyota fournira à Tokyo 2020 une vingtaine de véhicules e-Palette qui assureront le transport automatisé en boucle dans les villages paralympique et olympique pour les athlètes et le personnel.

L’e-Palette est équipé de grandes portes coulissantes, de planchers abaissés, de rampes électriques et d’un système de contrôle des arrivées. Avec son empattement long et son plancher plat, le véhicule peut transporter jusqu’à quatre passagers en fauteuil roulant et d’autres passagers debout en même temps.

Le véhicule sera contrôlé par un système de conduite automatisé avec caméras et LiDAR capable de surveiller en permanence la présence d’obstacles dans un champ de vision de 360 degrés autour du véhicule.

L’e-Palette peut atteindre une vitesse de 20 km/h, sous la supervision d’un opérateur de sécurité à bord.

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Ce n’est pas la seule innovation qui sera présente au JO de Tokyo 2020. Déjà, le comité organisateur a annoncé que des rebots agiront à titre de guides pour les visiteurs.

Photo : Toyota