Privilégier le bio ou non?
Un médicament inspiré par l’origan contre ce type de cancer pourrait avoir moins d’effets secondaires que les médicaments existants, qui peuvent mener à l’incontinence et à l’impuissance.
Les chercheurs de la Long Island University de New York ont étudié le carvacrol, une substance contenue dans l’origan. Ajouté à des cellules de prostate cancéreuses, il les a presque toutes tuées en quatre jours.
L’étude a démontré que cette composante de l’origan déclencherait l’autodestruction des cellules cancéreuses.
Cependant, il se pourrait que l’origan soit digéré avant de pouvoir agir contre le cancer.
De plus, la sauce tomate aussi serait efficace contre le cancer. « Ces effets contre le cancer ont été attribués au lycopène, une substance trouvée dans la sauce tomate », explique la pharmacologue Supriya Bavadekar.
Rappelons que la vitamine D serait également liée à des risques plus faibles de développer un cancer de la prostate fatal.
Des aliments comme le fromage, le poisson, le lait, les jaunes d’oeuf, le jus d’orange ou la margarine, par exemple, contiennent beaucoup de vitamine D.
Création de la « super tomate »
La tomate Indigo Rose devrait faire son apparition dans les supermarchés américains pour commencer, et sera également offerte sous forme de graines pour semer dans les potagers.
Une super tomate voit le jour
Pour le moment, nous ignorons si cette super tomate sera éventuellement offerte en dehors des frontières du pays, mais sachez que la tomate ordinaire est déjà reconnue pour ses nombreux bienfaits pour la santé, de même que pour son rôle dans la prévention de certains cancers, comme celui de la prostate.
Il est connu que manger des tomates réduit les risques de cancer, surtout celui de la prostate, mais aussi les risques de maladies cardiovasculaires et d’ostéoporose.
Toutefois, des chercheurs américains ont découvert que la tomate est la principale source de lycopène, un antioxydant très puissant qui, contrairement à ce qui se produit avec les autres fruits et légumes, gagne en puissance après la cuisson, rapporte l’American Journal of Lifestyle Medicine.
Il s’agit donc d’un avantage particulièrement indéniable, car la majorité du temps, lorsque les aliments sont cuits et transformés, ils perdent des éléments nutritifs. Ce ne serait pas le cas de la tomate, au contraire.
De plus, cet élément nutritif possède un mécanisme de protection qui aiderait à prévenir les caillots de sang et l’inflammation, en plus des propriétés qu’on lui connaît déjà.
La salmonelle Saintpaul a contaminé plus d’un millier de personnes aux États-Unis jusqu’ici. Selon ce que rapporte Cyberpresse.ca, cette bactérie peut se propager par les tomates, les piments rouges et la coriandre, des ingrédients qui sont tous utilisés dans la cuisine mexicaine.
Le Centre de contrôle des maladies (CDC) croit donc que la cuisine mexicaine a pu favoriser la propagation de cette épidémie de salmonelle Saintpaul, qui a commencé il y a environ trois mois.
L’administration fédérale américaine pour l’alimentation et la santé (FDA) a publié un communiqué conseillant aux personnes susceptibles de contracter cette bactérie, soit les personnes âgées, les bambins et les personnes qui ont un système immunitaire plus faible, de s’abstenir de consommer les produits le plus à risque, comme le piment Jalapeño ou Serrano, ainsi que certaines sortes de tomates.
Soulignons que depuis le mois d’avril, 1017 personnes ont été contaminées par cette épidémie de salmonelle Saintpaul aux États-Unis.
4 cas de salmonelle au Canada
Alors que les autorités américaines peinent à identifier les sources derrière plus de 900 cas d’intoxication à la bactérie salmonelle, l’Agence de la santé publique du Canada a admis que 4 Canadiens avaient aussi été contaminés.
« Deux personnes de l’Ontario et deux de l’Alberta ont été malades », a confirmé le porte-parole de l’Agence, M. Philippe Brideau, qui a précisé que trois d’entre elles avaient séjourné dernièrement chez nos voisins du Sud.
Après les tomates, qui ont été retirées des menus de plusieurs chaînes de restaurant américaines, voilà maintenant que d’autres aliments sont suspectés de contenir la bactérie salmonelle, soient le piment Jalapeño, la coriandre et le piment Serrano.
Chez nous, l’Agence canadienne d’inspection des aliments veille au grain, mais ne s’inquiète pas autant que les États-Unis, comme le confirme un employé de l’Agence, Marc Richard : « Il n’y a aucun changement dans nos recommandations pour le marché canadien jusqu’à ce qu’on ait clairement identifié l’aliment responsable. »