Des chercheurs ont remarqué certaines différences physiques et émotives chez les bébés dont la mère a souffert de dépression durant la grossesse.
L’étude en question de l’Université du Michigan, parue dans l’Infant Behaviour and Development, indique que les cascades d’émotions vécues par la mère pourraient influer sur le développement du cerveau de son enfant.
Une fois venu au monde, celui-ci aurait moins de tonus musculaire et un taux plus élevé d’hormones du stress. Il y serait donc plus sensible et y répondrait de manière plus forte. Il pourrait aussi avoir plus de difficulté à gérer ce stress.
Cette étude et d’autres pourront mener à un meilleur encadrement des femmes enceintes souffrant de dépression et à la mise en place de programmes efficaces dans le traitement du post-partum.